C'est l'avant-dernière journée du Festival International du Film pour Enfants de Montréal!
En reprise : Mukhsin, à 12 h 35.
À ne pas manquer en cette Journée de la femme : 3 filles, 3 destins, programme réunissant Votez Runa! du Norvégien Christian Lo, Gagner sa vie de l'Indienne Preeya Nair, tous deux narrés pas Valérie Blais (non mais pourquoi on nous enlève Tout sur moi???) et La Lili à Gilles du Québécois David Uloth. Dans ce dernier court métrage, Pierre Colin interprète un homme dont la petite-fille de cinq ans est fascinée par ses trous de mémoire.
Voici une entrevue qu'accordait le réalisateur à Kevin Laforest lors du FFM, où il a remporté le prix du Meilleur court métrage :
«Avec près d'une dizaine de courts métrages à son actif (dont The Pick-up, nommé meilleur court de l'année par l'AQCC en 2005), peut-on encore parler de David Uloth comme faisant partie de la relève? "Je ne sais pas si tu peux être un cinéaste établi sans faire de long métrage, s'interroge Uloth, mais c'est vrai que j'ai fait beaucoup de courts." Sa plus récente réalisation, La Lili à Gilles, est le seul titre québécois francophone dans la compétition mondiale de courts métrages au FFM cette année, ce qui fait remarquer à Uloth que "c'est un peu drôle que ce soit un anglophone qui l'ait fait"!
Uloth décrit son film comme "un drame familial avec des moments durs, mais du point de vue d'une petite fille (Marie-Félixe Allard) qui voit les choses un peu comme un conte, avec des moments de réalisme magique. Elle voit la chicane entre son père (Jean-Philippe Pearson) et son grand-père (Pierre Collin) et elle essaie de comprendre ce qui se passe."
L'aspect le plus mémorable de La Lili à Gilles est probablement le mélange très particulier de joual et de poésie des dialogues: "Ça, c'est grâce à la scénariste Chloé Cinq-Mars, qui a vraiment travaillé fort pour trouver une langue qu'on n'entend pas souvent au cinéma."»