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Jutra 2008: propos recueillis dans la salle de presse

– Laurence Leboeuf, meilleure actrice de soutien:

«J'en shake encore!»

– Réal Bossé, meilleur acteur de soutien:

«On veut en voir des fesses, des bizounes pis des totons! Tout message est bon à dire, tout est dans la manière de le dire.»

«En criant "vive le cinéma libre", je me prenais pour de Gaulle!»

«Je ne crains pas qu'on ne m'appelle plus parce que j'ai gagné un Jutra… parce que j'écris, je me fais de la job! Durant le party, je vais faire un J. Edger Hoover de moi et noter tout ce que les gens vont dire et faire, pas un producteur ne pourra refuser mes projets!»

«Ce qui est maudit dans un gala, c'est que c'est pas seulement un party où tout le monde est invité à boire de la bière, il y a aussi une remise de prix, alors c'est sûr que ça fait des malheureux… Et moi, ça me fait de la peine. Je veux que tout le monde soit heureux, je suis niaiseux, c'est comme ça.»

«En ce moment, il y a de la place pour les films de genre. On peut faire n'importe quoi maintenant, mais du n'importe quoi bien fait parce qu'il y a du gros calibre dans le cinéma québécois.»

– Stéphane Lafleur, prix du meilleur scénario, prix de la meilleure réalisation:

«Je redis et approuve la phrase de Réal Bossé: "vive le cinéma libre!"»

«L'année 2008 s'annonce incroyable pour le cinéma québécois.»

«Pour mon premier film, ç'a bien été et je me croise les doigts pour le prochain.»

«Je ne suis pas si carriériste que ça. Je fais du cinéma parce que j'ai étudié là-dedans et je fais de la musique par accident.»

«Je suis à écrire mon prochain film; je m'enligne pour un film d'hiver. La dernière fois que j'ai vu autant de neige au cinéma que dans les années 60 et 70, c'était dans Mémoires affectives de Francis Leclerc. Si j'avais tourné cette année, j'aurais été servi!»

– Robert Monderie et Richard Desjardins, prix du meilleur documentaire:

RM: «On est vraiment contents que notre film passe à Radio-Canada le 17 avril, à 20 h!»

RD: «Ouais, en prime time!»

RM: «On nous a pas demandé de le couper comme on l'a fait pour le documentaire de Rodrigue Jean…»

RD: «On va le passer en continu, mais peut-être qu'il y aura deux ou trois pubs de Lakota!»

– Guylaine Tremblay, meilleure actrice

«Je suis d'autant plus fière de ce prix parce que j'ai donné une voix à des femmes qu'on n'écoute pas.»

– Roy Dupuis, prix du meilleur acteur:

«Shake Hands with the Devil était un projet particulier qui est devenu une mission d'incarner un homme toujours habité par le génocide rwandais. Il a fallu que je sois porté par sa souffrance, mais aussi par sa volonté. Alors qu'il aurait pu s'enfoncer, il est remonté à la surface et est devenu actif.»

– Luc Déry et Kim McGraw, producteurs du meilleur film:

LD: «C'est plus thrillant, plus gratifiant de travailler sur un film unique comme Continental que de travailler sur un film que tout le monde aurait envie de tourner.»

LD: «Le projet de loi C-10, c'est hallucinant, c'est comme un mauvais rêve. C'est comme si on se retrouvait 50 ans en arrière. Il faut vraiment faire front commun, embarquer le public, afin d'empêcher cette loi.»

KM: «Continental ressort dans cinq ou dix salles vendredi prochain. C'est un film qui prend tout son sens sur grand écran parce que le son est le cinquième personnage du film.»

LD: «Le 19 septembre, C'est pas moi, je le jure de Philippe Falardeau sortira en salle. De son avis, c'est son film le plus personnel car il est s'est approprié le personnage de Léon.»