Extrait d'un texte d'Isabelle Paré du Devoir: «C'est du chantage, c'est de la répression économique. Voulez-vous m'expliquer en quoi la diffusion d'un film à Rimouski peut nuire aux recettes d'un cinéma à Montréal? Cette politique du monopole absolu vise tout simplement à asphyxier les salles parallèles en région», fulminait hier Louis Dussault.
Comme vous le savez sans doute déjà, Louis Dussault, président de K-Films Amérique, a dénoncé haut et fort le fait que Cinéplex Galaxy (Toronto) a décidé de ne pas présenter Un baiser s'il vous plaît au Quartier Latin et au Cinéma Beauport de Québec. Le crime de Dussault ? D'avoir permis de diffuser dans des salles parallèles à Rimouski, à Victoriaville et à Sept-Îles le nouveau film d'Emmanuel Mouret. Heureusement, les cinéphiles de Montréal et de Québec pourront le voir au Cinéma Beaubien et au Clap dès le 9 mai.
Bravo de mettre des bâtons dans les roues des distributeurs comme K-Films Amérique et Métropole Films (4 mois, 3 semaines, 2 jours) qui se battent pour la survie du cinéma d'auteur !
Dernière heure: Décidément… Den Hur, par solidarité avec Galaxy, a annoncé par téléphone à Louis Dussault qu'on allait retirer de l'affiche de la Maison du cinéma à Sherbrooke le film de Mouret. Arrrrrrrrrrrrrrrgh! Dites-moi que c'est un poisson d'avril!
Hallucinant.
Pratiques monopolistiques culturelles dictées de Toronto, ne méritant que le plus profond des mépris. Une vraie dictature culturelle ne tolérant aucune voix autre que la leur, par soif d’argent. Greed. Les régions souffrent déjà assez de leur désert imposé…
Ya des coups de pied au c.. qui se perdent. Faut les emmerder au max en boycottant leurs salles et en utilisant tous les médias possibles pour leur signifer notre indignation.
On mobiliserait une armée et ce serait insuffisant pour défendre le cinéma d’auteur. Chu découragé.