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Cannes 2008: Everybody was kung fu fighting!

Je dois absolument me débarrasser de ce ver d'oreille qu'est Kung Fu Fighting qui repasse en boucle dans ma tête depuis que j'ai vu Kung Fu Panda de Mark Osborne et John Stevenson jeudi matin. Cette chanson a été reprise par Jack Black et Cee-Lo Green pour le générique de fin de cet amusant et coloré film d'animation et peut-être qu'en vous parlant du film, qui sortira le 6 juin, la chanson me sortira de la tête…

En gros, c'est l'histoire d'un panda lourdaud nommé Po (Black, parfait pour le rôle) qui, plutôt que de reprendre le resto de nouilles de son père, rêve de devenir un maître du kung fu comme ses idoles Tigresse (Angelina Jolie), Grue (David Cross), Mante (Seth Rogen), Vipère (Lucy Liu) et Singe (Jackie Chan), élèves du grand maître Shifu (Dustin Hoffman). Contre toute attente, Po sera choisi pour affronter le terrible Taï Lung (Ian McShane) qui menace de ravager la Vallée de la Paix.

Croisement entre Dumbo, Winnie the Pooh, Shrek, Crouching Tiger, Hidden Dragon et la filmographie de Bruce Lee, Kung Fu Panda n'en jette sans doute pas plein la vue comme les Toy Story, Monsters Inc. et autres Invincibles, mais ravit tout de même l'oeil par ses jolies et gracieuses maquettes aux riches couleurs d'une Chine ancestrale imaginaire. Un peu plus et l'on humerait les fleurs de cerisiers volant au vent et croquerait dans les dumplings fumants dont Po est si friand…

Côté personnages, les cinq héros qui deviendront à leur corps défendant les complices de Po se retrouvent très tôt écrasés par celui-ci. Dommage, j'aurais bien aimé qu'ils soient plus présents dans l'action, d'autant plus qu'ils sont allés chercher Chan pour incarner l'un d'eux. Cela dit, les rapports de force entre les personnages de Hoffman et de Black constituent les moments les plus drôles du film. Quant aux scènes de combats, elles s'avèrent punchées, rigolotes et pleines d'imagination.

En somme, Kung Fu Panda réussit à raconter tambour battant une charmante fable sur la tolérance et l'acceptation de soi. Y a pas de doutes, j'aurai bien du plaisir à le revoir en compagnie de mes petits cinéphiles chéris.