Il y a quelques heures, j'étais au AMC où j'ai vu l'un des mes films préférés du TIFF : Les Plages d'Agnès, de celle que l'on surnomme la grand-mère de la Nouvelle Vague – elle réalisa La Pointe courte en 1954.
Fort d'un montage alerte, ce documentaire tour à tour ludique, émouvant, étonnant et instructif, met en scène Agnès Varda, maintenant âgée de 80 ans mais ayant toujours l'œil pétillant d'une gamine, dans le rôle d'une vieille dame qui nous fait visiter ses paysages intérieurs.
Avec une sincérité désarmante et un sens inné de le mise en scène, la cinéaste se livre par le biais de confidences, lesquelles sont soutenues par les témoignages des membres de sa famille (dont l'acteur Mathieu Demy), d'amis et de connaissances, d'extraits de ses films, de photos, de scènes reconstituées, etc.
Véritable leçon de cinéma donnée sur un ton intime, affectueux et généreux, Les Plages d'Agnès est un document précieux et nécessaire qui séduira autant les fans de la réalisatrice et compagne du regretté Jacques Demy, à qui elle fait un vibrant et touchant hommage, que ceux qui la connaissent à peine. Comme j'ai hâte de la rencontrer demain…