Le week-end dernier, j'étais à Los Angeles (je jure que je n'ai rien à voir avec les incendies !) pour assister au junket de Twilight. Ça vous dit quelque chose Twilight ? Entre nous, avant de recevoir un « crash course » de ma consoeur de La Presse Sonia Sarfati, qui connaît par cœur les quatre tomes de la saga de Stephenie Meyer, je ne connaissais pas grand-chose à cette histoire de jeune fille s'amourachant d'un ténébreux vampire se nourrissant de sang animal.
Au cours des rencontres avec les journalistes, les acteurs du film ont tous avoué candidement qu'il n'avait lu aucun livre de la série avant de passer l'audition. Imaginez leur surprise lorsqu'ils ont provoqué l'hystérie au Comic-Con de San Diego. Aucun d'eux n'avait imaginé l'ampleur du phénomène Twilight dont on ne compte plus le nombre de sites consacrés aux personnages des romans.
Depuis ce week-end, j'ai littéralement dévoré le premier tome, intitulé Fascination en français, et je me retiens à deux mains pour ne pas me précipiter à la librairie pour me procurer les trois autres – et ce, même s'il y a des lunes que je n'ai plus 12 ans. Comme 18 millions de lecteurs (comprendre jeunes lectrices), dont 80 000 au Québec, j'ai eu la piqûre pour Twilight, que dis-je, la morsure…
Histoire de piquer votre curiosité, voici quelques extraits ayant sauté au montage du texte qui paraîtra ce jeudi dans nos pages :
Stephenie Meyer, à propos des vampires : «Je n'ai jamais été folle de vampires ni une fan d'horreur, le plus loin où je suis allée, c'est chez Hitchcock. Je ne comprends pas la fascination pour les vampires, j'imagine que les gens aiment avoir peur. Dans mon univers, les vampires ont inventé tous les mythes circulant à leurs sujets afin de mieux se fondre parmi les êtres humains. Par exemple, ils font croire qu'ils n'ont pas de réflexion dans le miroir afin que les gens les prennent pour des êtres humains normaux devant un miroir.»
Stephenie Meyer, à propos de son caméo : « Ce n'était pas mon idée ! Je joue la serveuse qui demande à Charlie (Billy Burke), le père de Bella (Kristen Stewart), des nouvelles à propos des meurtres dans la région. Vous remarquerez que la caméra s'attarde longuement sur cette serveuse… Si ce n'était que de moi, j'aurais coupé cette scène au montage.»
Stephenie Meyer, à propos du fait qu'elle n'ait pas scénarisé son propre roman : « Je suis si maniaque des détails que mon scénario ferait un film de 14 heures !»
Stephenie Meyer, sur l'adaptation de Twilight au grand écran : « C'est difficile pour moi de pointer une scène en particulier. Je me rappelle que la première scène, je l'ai regardée à travers mes doigts ; j'étais incapable de prendre des notes. C'était à la fois effrayant et merveilleux de voir mes personnages prendre vie à l'écran. »
Stephenie Meyer, sur l'adaptation des prochains tomes : « Le quatrième m'inquiète à cause de Nessie, bébé mi-vampire, mi-être humain. Je n'ai jamais encore vu d'être humain convaincant en CGI. Je crois que ce sera le plus gros défi du film.»
Peter Facinelli, interprète du Dr. Cullen, père adoptif d'Edward (Robert Pattinson), à propos du look des vampires: « Les fans nous haïssaient tous, sauf Alice (Ashley Greene), car nous ne ressemblions pas à l'idée qu'ils s'étaient faite des personnages. Pour devenir aussi blond, j'ai dû passer une journée au salon ; les racines, c'est beaucoup d'entretien. Les acteurs blonds ont dû se teindre en brun et les bruns en blond, nous devions tous porter des lentilles et pour Emmet (Kellan Lutz), c'était plus difficile car elles étaient énormes et qu'il a de petits yeux. Nous avons aussi dû passer du temps suspendus à des fils de fer et Robert Pattinson a dû apprendre à jouer au base-ball – il était pourri ! »
Robert Pattinson, interprète d'Edward, à propos du base-ball: «Je suis pourri dans tous les sports et le base-ball est un sport stupide.»
Nikki Reed, interprète de Rosalie, sœur adoptive d'Edward, à propos des fils de fer : « C'est en restant suspendue pendant des heures que je me suis rendue compte que je n'avais aucune coordination. Les vampires sont censés courir très vite et j'ai trouvé vraiment difficile de faire semblant de courir en étant dans les airs.»
Elisabeth Reaser, interprète d'Esme Cullen, mère adoptive d'Edward, sur son personnage : « Le livre était assez spécifique sur le passé d'Esme, qui a perdu un bébé en bas âge. Je ne suis pas mère alors pour développer la nature chaleureuse et maternelle d'Esme, j'ai pensé à mes trois neveux.»
Edi Gathegi, à propos de son personnage, Laurent, chef des vampires nomades : « J'aime l'idée que mon personnage n'est pas complètement méchant, c'est un vampire classique. J'ai toujours voulu jouer un vampire et le fait que l'on me voit comme un vampire sexy me convient très bien.»
Taylor Lautner, à propos de son personnages Jacob Black : « Les loups-garous sont plus sexy que les vampires! Cela dit, je ne veux pas m'étendre sur ce sujet. Je dirai seulement de Jacob qu'il est parfait pour Bella parce qu'il est gentil, chaleureux et a le sens de la famille.»
Rachelle Lefevre, interprète de Victoria, à propos de son look : « C'est clair, je remets la peau de mouton à la mode ! Oups, je veux dire : la fausse peau de mouton ! »
La réalisatrice Catherine Hardwicke sur le choix des deux acteurs principaux : « Kristen Stewart m'a impressionnée dans Into the Wild. Je ne pouvais pas me contenter d'une actrice mignonne, car Bella est sérieuse et profonde. J'ai vu plusieurs actrices, dont certaines suggérées par des fans sur Internet, mais c'est vraiment Kristen qui nous a soufflée. Pour Edward, le choix était dix fois plus dur, car je devais trouver un acteur d'une grande beauté mais qui devait aussi faire montre de gravité. J'ai vu des milliers de jolis garçons et j'étais désespérée de trouver Edward. J'ai finalement choisi Robert Pattinson qui m'avait surpris en Cedric dans Harry Potter.»
Kristen Stewart, interprète de Bella, sur les fans : « Le problème avec les filles, c'est qu'elles veulent Edward à travers moi. Je n'ai jamais eu de modèles à suivre et je ne souhaite pas en devenir un pour elles.»
Robert Pattinson, interprète d'Edward, sur son statut de sex-symbol : « Les filles me hurlent à la tête qu'elles veulent que je leur fasse des bébés… moi-même, je ne voudrais pas de mes bébés ! »