Voici les principaux propos tenus durant la conférence de presse de Up de Pete Docter:
Inspiration
Pete Docter, réalisateur et scénariste: "Avec Bob Peterson, on cherchait des choses qu'il nous plairait d'animer. On a notamment pensé à un vieillard super grincheux et à des ballons colorés. L'idée de les mettre ensemble nous plaisait."
John Lassetter, producteur exécutif (qui avait bien hâte de voir le gratin du festival ce soir en smoking et grosses lunettes 3D): "Chez Pixar, tous nous films sont créés à partir des idées des réalisateurs. Ce qui est important, c'est le coeur de l'histoire, l'émotion. Comme disait Disney: "Pour chaque sourire, une larme." En écrivant le scénario, il faut oublier le dessin et se demander à quoi pense le personnage, car c'est ainsi que l'on touche le spectateur."
Carl et Russell
Pete Docter: "Carl est un amalgame de nos grands-parents, de Spencer Tracy et de Walter Matthau. En l'animant, on a créé le mot "simplexité", c'est-à-dire qu'il paraît d'abord simple, mais lorsqu'on ajoute les rides, les poils, ça devient plus complexe."
Bob Petersen, coréalisateur et coscénariste: "Nous voulions donner à Carl un faciès carré pour refléter ce qu'il est à l'intérieur; pour Russell, le petit aventurier, nous préférions lui donner des rondeurs. Le plus dur, c'était d'animer la mâchoire de Karl, définir ses mouvements."
Musique
Pete Docter: "Nous avons demandé à Michael Giacchino de faire une musique qui rappellerait le cinéma des années 30 et 40, les films de Capra, bref, les films avec lesquels nous avons grandi."
3D
Pete Docter: "Le 3D est un jouet plaisant, mais avant tout, il faut trouver comment raconter une histoire, créer de l'émotion. Pour Carl, nous voulions créait un effet de claustrophobie dans la façon d'illustrer sa petite maison."
John Lassetter: "Tout ce que l'on fait, on le fait en pensant au public. Les objets 3D qui sortent de l'écran plaisent mais ne sont réduits qu'à amuser les gens, or, nous voulons les emmener dans l'histoire, ouvrir une fenêtre sur le monde. Pete dit que depuis toujours on fait des films en 3D qu'on ne peut voir qu'en 2D; grâce à la technologie, on peut maintenant créer les films tels qu'on les imaginait."
Récit
John Lassetter: "Le film a pris quatre ans à faire, dont deux ans à demi à trois ans pour l'écriture. L'histoire évolue sans cesse au cours de la réalisation. Tout élément existe pour une raison."
Influences
John Lassetter: "Je suis un grand fan de Hayao Myazaki (Howl's Moving Castle) et l'on retrouve son influence dans chaque film de Pixar. Myazaki est une grande inspiration pour nous, car il célèbre les moments silencieux des films, se concentre sur les personnages. Il sait qu'il est important de laisser le film respirer."
26,5 millions de ballons
Pete Docter: "Pour les besoins du film, des scientifiques ont calculé que 26,5 millions de ballons seraient nécessaires pour faire voler une maison. Il est donc clair que personne n'essaiera ça à la maison!"
Casting
Pete Docter: "En dessinant les personnages, nous écoutons les dialogues. Certains acteurs ont des voix très expressives; d'ailleurs, Disney prenait souvent des gens de la radio pour ses films. Pour Carl, Ed Asner arrivait facilement à être à la fois grognon et léger. Pour l'aventurier, Christopher Plummer, qui est merveilleusement instinctif, a fait du personnage un intello. On ne voulait pas faire de lui un mauvais gars, mais plutôt un mélange entre Howard Hughes et Erroll Flynn, qui incarne la quintessence des années 30. En fait, on réécrit parfois les personnages selon les acteurs qu'on a choisis."
Jonas Rivera, producteur: "Pour aider le jeune Jordan Nagai à trouver l'authenticité de Russell, on a créé pour lui des obstacles dans le studio, on le faisait courir…"
Bob Peterson: "… réciter l'alphabet à l'envers…"
Pete Docter: "… on a essayé vainement avec Ed Asner…"
Avenir de l'animation
John Lassetter: "L'animation par ordinateur est très avancée et il est faux de croire que les gens se désintéressent du dessin animé. En fait, ce que les gens n'aiment pas, ce sont les mauvais films. En 2010 sortiront de très beaux films d'animation par dessins classique: Holiday Seasons et The Princess and the Frog. Je prédis un retour en force de ce type d'animation où se voit très bien le travail de l'artiste."
Le ridicule ne tue pas et c’est bien dommage lorsque l’on lit les bêtises ânonnées par ces gens de Pixar (« nous avons grandi avec les films de Capra » avec les ordinateurs de la silicon valley ouais!) .Esthétiquement ce cinéma d’animation est laid ainsi que son contenu (braillages et vociférations permanents) en comparaison de ce que nous proposent les films d’animations réalisés en Europe et par ailleurs de par le monde.Je ne comprend pas comment Cannes peut dérouler le tapis à ces gens là ou plutôt je crains comprendre (money).non ce film UP n’est pas mignon et il nuit à votre santé mentale et celles de vos enfants.