Dommage que le deuxième long métrage de Robin Aubert (Saints-Martys-des-Damnés) ne passe qu'une fois à Fantasia, et pis encore, qu'il est présenté ce dimanche à 22 h, à la Salle J.A. de Sève. Premier film d'une série qui sera tournée sur cinq continents, À quelle le train pour nulle part nous transporte en Inde sur les traces d'un homme troublé par la disparition mystérieuse de son jumeau (Luis Berrtand, aussi co-scénariste avec Aubert, Mélanie Gauthier et Derek Kennedy).
Si le drame fantastique Saints-Martyrs-des-Damnés possédait les excès d'un premier film, celui-ci prend la forme d'un périple initiatique au rythme contemplatif et aux accents mystiques. Fort de très belles images du désert et des rues grouillantes de l'Inde, À quelle heure le train pour nulle part envoûte dès ses premiers plans et donne certainement l'envie de suivre Robin Aubert dans ses prochains périples autour du monde.