Si vous n'êtes pas familier avec le projet du Wapikoni mobile, studio de création ambulant fondé par la cinéaste Manon Barbeau, le très beau documentaire de Mathieu Vachon, Wapikoni, escale à Kitcisakik, vous convaincra certainement de l'importance de cette entreprise au sein de la communauté autochtone.
Dans Wapikoni, escale à Kitcisakik, qui raconte également l'origine du projet, on y voit notamment la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette, animée d'une passion contagieuse, aller à la rencontre de jeunes Algonquins habitant la forêt boréale de l'Abitibi. Au contact des réalisateurs-formateurs, ces aspirants-réalisateurs s'inspirent de leur réalité, parfois très dure, de leur héritage, que les aînés tiennent à leur léguer, et de leur culture, qu'ils refusent de voir disparaître, afin de tourner des courts métrages d'une étonnante beauté et d'une palpable sincérité.
Wapikoni, escale à Kitcisakik sera présenté ce soir, à 21 h 15, et vendredi, à 17 h, au Cinéma du Parc.
P.-S. : Désolée de ne pas bloguer davantage sur le Festival du Nouveau Cinéma, mais comme vous savez, le site a connu bien des difficultés au cours des derniers jours…