Pas la peine de sauter dans le prochain avion pour l’Abitibi puisque la projection du film d’ouverture du Festival de cinéma international d’Abitibi-Témiscamingue, Chasse au Godard d’Abbittibbi d’Éric Morin, un p’tit gars de la place, affiche complet. D’ailleurs, pas plus tard qu’hier, Jacques Matte, président du FCIAT, me disait que les billets pour les projections de films réalisés dans la région se vendaient comme des petits pains chaud.
Ovni cinématographie à l’esthétique pop, ce premier long métrage du réalisateur de Mange ta ville s’inspire, à l’instar du documentaire Voir Ali de Martin Guérin, du passage d’une personnalité mythique à Rouyn-Noranda. Mettant en vedette Alexandre Castonguay, Sophie Desmarais et Martin Dubreuil, Chasse au Godard d’Abbittibbi relate comment trois jeunes tentent de révolutionner la télévision locale à la suite des réflexions de JLG (Jean-Phi Gonçalves) à ce propos.
«C’est mon premier long métrage: je l’assume avec ses qualités et ses défauts. On s’est amusé à la direction photo; on a tourné en RED, mais on a aussi utilisé des vieilles lentilles russes anamorphiques pour jouer un peu sur le type d’images. C’est un gros trip esthétique d’hommages, mais ce n’est pas juste ça. Je ne voudrais pas que ce soit une barrière au plaisir de suivre une histoire touchante», m’avouait Morin plus tôt cette semaine au cours d’un entretien qui paraîtra dans nos pages jeudi prochain.
Savez-vous quoi? Sans plus tarder, je vous quitte pour aller revoir Chasse au Godard d’Abbittibbi et, bien sûr, je ne manquerai pas d’assister au spectacles des Breastfeeders qui suivra la projection. À suivre…
FCIAT 2013: Que la fête commence!
Manon Dumais