Cette entente est une farce

Au prochaine élection, j’espère que vous serez nombreux à militer dans la rue juste pour que le monde vote.

Sinon… votre bataille n’auras rien servi..

sans vote… le gouvernement reste au pouvoir…

Le gouvernement devrais travaillé pour nou… et non, nous pour eux… Voyer juste toute la paperasse pour obtenir quoi que ce soit d’eux-autres.

C’est terrible. Je ne sais pas ce que les étudiants feront. Je ne leur recommanderais pas d’accepter, mais d’un autre côté, peut-on les blâmer d’être fatigués? Moi-même, je ne suis qu’une supporter et je me sens au bout du rouleau. En pure malhonnêteté, je souheraiterais qu’ils donnent au gouvernement cette fenêtre qu’il souhaite tant et qu’enfin on aille en élections. Bien sûr, ce n’est pas une solution, à moins que le peuple soit prêt à élire un parti qui serve vraiment ses intérêts… Sinon, nous sommes de retour à case départ. Déprimant tout cela.

Merci beaucoup pour cet article, qui une fois de plus, me montre que même dans notre société insensée, il y a encore des gens qui ont une tête sur les épaules.

Si je me rappelle bien de ce qui est dit dans le livre « Les 120 jours de Sodome » (et je n’ai pas spécialement le goût de m’en rappeler), les personnages principaux étaient des violeurs pédophiles scatophiles dont certains avaient pour habitude de bruler leur(s) victime(s) vives une fois les méfaits accomplis.

Mon détecteur d’hyperbole a juste décollé un peu.

Je bien d’accord avec M. Cyr. Je viens de lire l’offre gouvernementale qu’ils appellent déjà une entente ( voir » spin doctor » sur wikipedia ), je n’ai rien remarqué dans cette proposition qui règle le problème à l’origine de la grève étudiante. Depuis plus de 80 jours, des centaines de milliers de gens sont descendus dans la rue avec les étudiants pour s’opposer à la hausse des frais de scolarité, il n’a jamais été question de la création d’un conseil de bureaucrates à nulle part. Qui a demandé ça ? Qui veut ça ? Personne !

Les libéraux disent à tout le monde qu’ils ont maintenu la hausse. De leur côté, les leaders étudiants semblent espérer qu’un conseil sans aucun pouvoir de contrainte va trouver le moyen de convaincre la ministre Beauchamp que les économies faites en gérant mieux les universités justifient qu’on annule ou qu’on diminue le montant de la hausse qui lui tient tant à coeur. Vous ne parvenez pas à la faire plier quand on est 200 000 en grève et vous pensez qu’elle va être plus flexible après ?

L’entêtement du gouvernement Charest dans cette crise n’a d’égal que son talent à manier la langue de bois. Après avoir refusé de négocier pendant des semaines il se pavane maintenant sur toutes les tribunes en affirmant qu’il avait la main tendue tout le long. Les gens ont tellement la mémoire courte, ils vont peut-être le croire. Trois mois à laisser monter la tension en faisant des blagues devant sa clique de businessmen, moi je n’ai pas oublié. Je me souviens même très bien, il refusait de discuter jusqu’à ce que les violences éclates, puis il refusait de discuter parce que la Classe ne condamnait pas le vandalisme et l’occupation des locaux de députés, ensuite il ne voulait pas discuter pour ne pas céder à l’intimidation.

Puis Mme Beauchamp a décidé de s’asseoir en « mode écoute » pour ne pas parler de la hausse avec les étudiants pendant une heure, avant d’expulser le représentant de la Classe comme si cette organisation là pouvait avoir un quelconque contrôle sur les manifestants dans la rue. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit en 60 minutes mais ça n’a pas donner grand chose parce que quelques temps plus tard, le gouvernement a proposé une extension de la hausse qui en augmentait le coût total. Exactement l’inverse de ce que les manifestant voulaient ! Le résultat était prévisible, une escalade de violence qui a atteint son sommet au congrès libéral à Victoriaville avec plusieurs blessés graves.

Jean Charest était devant ses partisans à vanter son inflexibilité, alors que les policiers et les casseurs se faisaient la guerre laissant les manifestants récolter les dommages collatéraux. Il s’est aussi dissocié des négotiations de cette fin de semaine en s’assurant qu’elles surviennent alors qu’il était dans une autre ville à haranguer ses troupes. Il ne laisse pas non plus le temps aux étudiants pour recevoir sa proposition et pour faire une contre offre, il parle déjà d’entente, il dit qu’il est temps de retourner faire des choses plus importantes.

Cependant il faut bien réaliser une chose, la hausse est toujours là ! Elle n’a pas changé, pas diminué d’une cenne, comme si la moindre diminution à ce montant allait faire s’écrouler le système d’éducation au complet. On ne pouvait pas s’arranger pour diminuer la hausse de moitié, d’un tiers, d’un huitième, n’importe quoi une petite ouverture pour » barguiner » ? Non, M. Charest ne s’inquiète pas d’avoir des centaines de milliers de québécois dans la rue pour protester contre sa décision, il persiste et signe.

Si les étudiants acceptent cette proposition absolument vide de tout engagement de la part du gouvernement, ce ne sera pas parce qu’ils sont satisfaits mais parce qu’ils veulent retourner en cours pour ne pas perdre leur session et surtout pour retourner apprendre. Je suis un étudiant, j’ai hâte de retourner en cours mais je suis dégoutté de devoir le faire après toute cette lutte pour obtenir un « conseil » qui ne représente aucun gain à mes yeux. Le gouvernement ne laissera jamais ce conseil démontrer qu’il avait tort de maintenir la ligne dure tout ce temps en annulant sa hausse par une diminution de frais afférants, ce genre de projet sent le bourbier politique à plein nez. J’aimerais bien qu’on ait l’audace de refuser cette offre inintéressante dans les associations étudiantes.