Les chroniqueurs assermentés du Prince auront beau nous balancer leurs courbettes verbales jusqu’à s’en mordre la langue, il n’y a que les esprits plus ou moins naïfs (mais néanmoins nombreux) qui vont croire que le gouvernement est de « bonne foi », « ouvert au dialogue» et « prêt aux compromis » dans ce conflit.
Gageons que plusieurs vont croire qu’il s’agit d’une « pause »…
Gageons que certains vont croire les mensonges du gouvernement relayés par cette publicité payée à même nos impôts…
Gageons que plusieurs vont se réjouir de ce matraquage parfaitement légal du droit à la dissidence …
Gageons que les journalistes vont croire que c’est pour la démocratie qu’on brime la liberté…
Au final, et cette loi « spéciale » à venir en constitue une nouvelle preuve, les seuls outils qu’utilise le gouvernement dans ce conflit sont ceux de la manipulation et du mensonge. Remarquez, cela est un peu normal… Tout mouvement de contestation provoque de vives réactions, des réactions qui – vous serez d’accord avec nous si vous avez suivi l’actualité depuis quelques semaines – frôlent parfois la pathologie. Les nombreux délires sur le « retour du communisme » et le « terrorisme étudiant » en constituent des preuves évidentes.
En temps de crise, l’État a généralement tendance à se défaire de ses contours plus ou moins racoleurs pour nous dévoiler son appareil de contrôle et de répression. Comme les étudiantes et les étudiants l’ont sans doute remarqué depuis 14 semaines, ce striptease gouvernemental a toute la grâce et l’élégance d’un épouvantail mouillé. Et si ces nouveaux habits sont moins sexy que ceux de l’État providence, ils ont toutefois le mérite, à même titre que les discours anti-immigrants et anti-avortements, d’exciter drôlement les idéologues de la droite morale et économique.
Autrement dit…
Le renversement est intégral.
Alors qu’on n’a jamais autant fiché, filmé, traqué, matraqué et gazé la dissidence, on en profite pour interdire le port du masque et les manifestations spontanées.
Alors que l’État déploie son arsenal de brutalité et massacre allègrement les droits fondamentaux d’association et de manifestation, ce sont les étudiantes et les étudiants qui sont considérés responsables de la violence.
Alors que l’escouade anti-émeute occupe nos cégeps et universités pour faire respecter des injonctions visant à casser un mouvement de grève qui s’appuie sur la démocratie des assemblées, ce sont ceux et celles qui résistent aux injonctions qui sont considérés « violents » et « antidémocratiques ».
Alors que les manifestants sont priés de se faire casser les membres et arracher les yeux en silence (sous peine d’être accusés de « victimisation »), il en est tout autrement des étudiantes et des étudiants pro-hausses. Dans leur cas, il suffit de quelques courriels « pas gentils » ou de quelques paroles anecdotiques relayées par les journalistes pour que le public croie en cette « intimidation ».
La nausée
Cette situation, du moins en théorie, devrait donner la nausée à n’importe quel être humain sensé. Mais ce n’est pas le cas.
Pourquoi?
Parce que notre monde médiatique est largement dominé par des idiots utiles aux services du statu quo. Parce que nos gouvernants sont lâches et corrompus. Parce que la brutalité de la police est gardienne de notre sommeil. En d’autres mots, c’est l’ensemble de la classe dominante – et une bonne part de la société qui en est solidaire – qui s’est dressée contre ce mouvement de grève.
Les notables ont utilisé la désinformation, la manipulation, la matraque et les juges. Cette loi spéciale leur permettra de poursuivre dans cette voix. Mais nous résisterons encore… Car si les chiens de Duplessis sont de retour, les étudiantes et les étudiants du Québec ont eux-aussi, depuis quelques semaines, appris à mordre.
Et pas juste un peu.
exact.
Éditorialement parlant: je vous aime!!!! Merci de mettre sur papier ma pensée!!
nonobstant toutes ces vérités, j’ai peur :
» …eux aussi ont appris à mordre »
The shit will hit the fan..sooner than you think:
CETTE NUIT…
Et quand les « Rats de l’État » se mettent à modre … ils répandent la peste …
Bref! On m’a mis en Lock-out ce soir…
Effectivement j’ai aussi la nausée. J’ai la nausée de voir une bande d’étudiants refusé le progrès, refusé l’amélioration de notre système d’éducation, refusé que le Québec puisse faire sa place dans le monde de plus en plus compétitif.
Le Status Quo c’est justement ce que prone ces étudiants bornés qui ont été endormi par leur confort qui est fourni par un état providence qui date des années 1970. A force de jouer a des jeux vidéo, ils semble s’être completement déconnecté de la réalité et ne réalise pas que le monde a changer et que pour suivre le rythme, on ne peut pas se mettre la tête dans le sable et exigé un recule. Il faut avancer et la vrai révolution c’est de financer adéquatement nos universités pour que le Québec soit le meilleur a ce chapitre.
Si jamais tu termines ton secondaire, tu vas peut-être vouloir poursuivre tes études au CEGEP ou même à l’université. Ces étudiants se battent aujourd’hui pour que demain tu puisses avoir accès aux études. Tu devrais leur témoigner davantage de reconnaissance.
En quoi donné plus d,argent aux recteurs qui s’en mettent plein les poches, se votent des hausses faramineuses de salaire, pension, primes et bonus en tous genres, se paient des voyages à l’étranger, donnent des contrats aux « amis », coupent depuis des années dans l’enseignement au profit de l’immobilier, détourne la recher4che du fondamental (long terme) vers l’appliquée (court terme visant à donner aux « partenaires » privés des brevets exploitables commercialement), etc. Va améliorer en quoi que ce soit la qualité de l’enseignement ?
Les scandales se multiplient tellement dans les universités depuis quelques années qu’il devrait être clair qu’y injecter plus d’argent ne va que faire enfler encore plus le gaspillage et la collusion.
Déjà une donnée (tirée du gouvernement du QUébec lui-même), en révèle beaucoup: Alors que les recteurs braillent qu’ils sont sous-financés, les universités québécoises ont (toutes sources de revenus confondues) 29 242$ par étudiant alors que les universités ontariennes ont 26 383$.par étudiant.
Si, avec presque 3000$ de plus par étudiant que les recteurs ontariens, ils ne sont pas capable d’offrir des bons services, comment croire qu’en leur en donnant plus, ils feront mieux.
C’est un peu comme si on se disait qu’au lieu de payer 30% plus cher qu’en Ontario nos contrats de constructions, on aurait des travaux mieux faits en payant 50% plus qu’eux.
On peut faire dire n’importe quoi au chiffre. En Ontario, il y a 100000 etudiants de plus alors ca explique la difference car au total, ils ont plus d’argent.
peux-tu expliciter ton argument au sujet des cent mille ontariens qui ont plus d’argent au total? j’ai pas compris.
Explication
Quebec: 300000 Etudiants X 29242
Ontario: 400000 Etudiants X 26383 => ~1.7 G$ de plus
@kicklacacan
ok, et que peut-on conclure de ton calcul, à part que la cotisation totale des étudiants ontariens est plus importante que la cotisation totale des étudiants québécois?
Dis-nous Marc-André… Je te vois geindre depuis des mois aux deux-trois jours mais tu ne proposes jamais rien (à moins que ça soit ton mandat au Voir?). Qu’est-ce que ça prendrait pour tu sois heureux et bien dans ta peau citoyennement parlant? Fais-nous le portrait de ton Québec parfait.
Voilà qui serait vraiment passionnant et révélateur comme lecture, Monsieur Pascal.
Je seconde votre proposition!
Il est en effet plus que temps de lâcher le gros bac de lamentations, de jérémiades et de plaintes et de commencer à piger dans… hum… dans le contenant (s’il y en a un qui existe) de solutions-prêtes-à-porter ou à assembler.
Cela nous ferait un peu changement de voir s’il y a vraiment de la lumière au bout du tunnel – ou au mieux une vague lueur blafarde…
franchement claude, à matin tu fais dur.
dénoncer l’anti-émeute dans les cegep n’est pas une jérémiade.
honte à toi. et à pascal. et à tous les autres larbins.
Pascal. Je ne propose rien, vraiment? Je croyais pourtant qu’on me considérais comme un utopiste. Faudrait se brancher, mais bon…
Je propose la démocratie directe, l’autogestion, de nouveaux rapports sociaux qui ne seront pas médiés par la marchandise, l’argent ou l’État. Ce n’est pas assez ambitieux, j’imagine? En attendrant, une imperturbable et permanente résistance à l’État et au capitalisme qui nous permettra, (qui nous permet déjà, en fait) de dresser ensemble les contours de ce possible dépassement. Pas à pas. Ensemble. Il n’y a pas de plan social futur parfait, sinon celui que nous devons dresser collectivement, dans la lutte même. « La lutte est le chemin » comme disent les Basques.
Et je ne me plains pas, je passe à l’action, chaque jour. Je me bas pour changer ce qui me semble injuste. Ce ne sont pas les révoltés qui se plaignent, mais ceux qui les regardent du bas de leur sofa tout en appelant à l’aide de l’État et de ses chiens.
Cool. It’s all good.
No problemo.
Continues à suggérer des idées et à argumenter.
Par contre, jusqu’à présent, pour raisons XYZ, le mouvement, vent de changement, *whatever* n’a pas réussi à convaincre la majorité de la population d’être d’accord avec leurs propos. Les arguments ne les ont pas convaincus, les solutions ne leurs semblent pas crédibles. Est-ce que ça veut dire que le mouvement à tord? Non, absolument pas. Mais jusqu’à aujourd’hui, les arguments n’ont pas convaincus l’ensemble démocratique de la population de la province. Du moins, c’est ce qui semble être comme état de fait. Dans la vraie vie, on verra aux prochaines élections – c’est là pour ça.
Entre ici et là, on fait tous confiance que la population, que nos concitoyens, vont toujours voter pour les meilleurs solutions aux circonstances présentes.
Si jamais ce qui semble être la meilleure solution pour le mouvement n’a pas convaincu la moyenne de la population, c’est au mouvement à revenir to the drawing board et relancer ses arguments, relancer leurs justificatifs et leurs solutions. Soit en reformulant, ou peut-être modifiant, ou peut-être des nouveaux arguments. Peut-être qu’au prochain coup, la majorité de la population sera derrière vous, convaincus de vos propos.
Si c’est la cas, la population vote dans le sens du mouvement.
Si, dans les circonstances, c’est mieux démocratie directe etc…, et que les arguments pour cette option convaincs la majorité du monde – no problemo, on fait comme ça.
Mais pour l’instant, làlà, le mouvement n’a pas convaincu la majorité et les arguments violents, la *solidarité forcée des tous les étudiants d’une association* (appelles ça comme tu veux), les manifestations à répétitions, les blocages des artères routiers, ça ne convainc toujours pas assez de monde. Ceux qui sont convaincus le seront plus – nul doute.
Mais en bout de compte, la personne 10X plus convaincue que le gouvernement libéral doit partir a exactement le même nombre de votes que la personne ambivalente à ce sujet (1).
C’est peut-être pas que le mouvement a tord, c’est peut-être qu’il n’est pas convaincant pour la personne moyenne. C’est tout.
Mais continue calmement et pacifiquement – absolument.
« Je propose la démocratie directe, l’autogestion, de nouveaux rapports sociaux qui ne seront pas médiés par la marchandise, l’argent ou l’État. »
Je ne veux pas des généralités, je veux un plan d’action concret.
« Je ne veux pas des généralités, je veux un plan d’action concret. »
Il faut savoir si ce qu’on « propose » est une fin ou un moyen. Ces « généralités » sont la fin. Quand vous dites « plan d’action concret », voulez savoir par quels moyens? Par la praxis de l’autogestion, l’insurrection violente et la grève général expropriatrice par exemple? Ou voulez vous savoir comment on peut retranscrire « démocratie directe, l’autogestion, de nouveaux rapports sociaux qui ne seront pas médiés par la marchandise, l’argent ou l’État » sur les plans économiques et sociaux? Dans le deuxième cas il suffit de lire les pages wikipédia des idéologies qui s’y réfèrent, elles ont le mérite d’en dire assez pour un néophyte.
@marc-andré
il faut vulgariser, pour pascal. encore plus.
@pascal
« je veux du concret… », « fais-nous le portrait… »
espèce d’enfant-roi.
même pas capable d’ouvrir un dictionnaire tout seul ou de réfléchir un peu à comment on pourrait améliorer nos institutions. toujours tout cuit dans le bec. et complètement dépourvu à l’idée que les choses pourraient changer bientôt. triste.
Au fait, ton insulte d’enfant-roi, tu peux te la visser dans le cul bien profond. J’ai grandi sur une ferme – je n’ai pas honte de le dire, faut bien que les sous-merdes dans ton genre se nourrissent! – et j’ai travaillé toute mon enfance avec ma famille en plus de m’entraîner pour le sport pendant que tu devais te pogner le cul à deux mains solide.
J’imagine qu’avec autant d’insultes vous désirez tout simplement mettre fin à la discussion. Il y a des moyens plus courtois de le faire.
Après, chacun ses principes.
Je vais répéter le message qui a lâchement été supprimé quelque part durant la nuit ou ce matin parce que probablement trop embarrassant :
Comment comptez-vous mettre concrètement votre plan en oeuvre, aujourd’hui, maintenant, au Québec? Si Charest se fait renverser, c’est quoi la suite? Et comment comptez-vous vous rallier à votre cause une majorité que vous méprisez profondément?
@pascal
« Au fait, ton insulte d’enfant-roi, tu peux te la visser dans le cul bien profond. »
ah! tu es vulgaire!
mais…t’es pas un enfant-roi?? pourquoi alors exiger à gauche et à droite comme si tes interlocuteurs te devaient quoi que ce soit?
« J’ai grandi sur une ferme – je n’ai pas honte de le dire, faut bien que les sous-merdes dans ton genre se nourrissent! – et j’ai travaillé toute mon enfance avec ma famille »
as-tu des preuves?
« …en plus de m’entraîner pour le sport pendant que tu devais te pogner le cul à deux mains solide. »
ouh la la. tu sombres dans l’anecdotique hypothétique et impertinent.
arrête, pascal!
« pourquoi alors exiger à gauche et à droite comme si tes interlocuteurs te devaient quoi que ce soit? »
Tu veux dire, comme tu le fais quotidiennement toi-même ici? Douce ironie.
« as-tu des preuves? »
Serais-tu en train de tirer dans le pied à la mitrailleuse en adoptant toi-même le comportement d’enfant-roi que tu décris ci-haut? Comment on dit ça déjà sur les Internets? Epic fail?
Je vais quand même te répondre que j’ai effectivement grandi sur une ferme dans un petit village situé à la frontière de l’Estrie et de la Beauce de la fin des années 70 jusqu’au milieu des années 90. Une ferme porcine (surtout Landrace) d’environ 800 à 1000 têtes selon les années, qui s’est ensuite vu adjoindre une ferme bovine (Hereford) au début des années 90. Mon père s’est éventuellement départi de ses porcs pour en faire une ferme uniquement bovine avec mon frère. Pour des raisons de santé, mon père a fini par vendre la ferme à mon frère et sa conjointe il y a quelques années et il s’est finalement recyclé dans un autre domaine, tout comme ma mère.
Quant à la nature de mes travaux, comme tu ne sembles rien connaître à la vie de ferme étant donné que tu as probablement passé toute ta vie dans une ville, les voici (ça variait évidemment selon l’âge que j’avais) : pelleter de la merde, pelleter du bran de acie, pelleter du grain, nourrir les animaux, ramasser de la roche au printemps, faire les foins l’été (ces deux dernières « activités », je les ai également faites pour d’autres fermes afin de me faire un peu d’argent de poche), entretien général des bâtiments, castrer les porcelets, tatouer les porcelets, donner les médicaments aux animaux, courir les vaches, faire de la clôture, rénover les bâtiments (dont un été complet à barouetter du ciment du matin au soir), construire de nouveaux bâtiments, etc.
Pendant ce temps-là, mon frère et moi avons été initiés au ski de fond très jeunes et nous avons commencé à faire de la compétition vers l’âge de 7 ans, d’abord localement, puis au niveau provincial à partir de l’âge de 11 ans. L’été, c’était la course à pied et le vélo de montagne. Ça a encore été une affaire de famille puisque ma mère s’est aussi mise à la compétition en même temps que nous et mon père est devenu entraîneur du club régional. J’ai fait des podiums au provincial en ski, tout comme mon frère, de même qu’en vélo malgré la maladie qui m’a jeté deux fois sur le cul pendant six mois chaque fois en moins de deux ans.
Bref, travailler pour atteindre des objectifs, ça ne m’est pas étranger.
@pascal
ayoye.
je pensais pas que t’embarquerais.
on s’en fout de ton vécu, pascal.
je suis désolé.
Comme je disais : un petit con.
«petit»?
@ Pascal, Claude Perrier et Kiklacacan : Le mouvement des étudiants dénonce la corruption qui gangrène nos gouvernements et l’administration des universités. Les changements sociaux positifs ne se sont pas fait sans lutte dans le passé, et alors qu’une certaine partie de la population manifestait pour la collectivité, l’autre partie se vautrait dans l’individualisme. Pourtant les changements ont eu lieu, et les individualistes en ont bénéficié. Les solutions : les étudiants demandent la transparence, afin que les administrateurs ne dilapident plus l’argent des contribuables. Les solutions pleuvent, mais le gouvernement doit avant tout admettre la légitimité des demandes.
« Pourtant les changements ont eu lieu, et les individualistes en ont bénéficié. »
Et vice versa….lorsque des « individualistes » – (je ne suis par certain de savoir c’est qui) – ont fait des améliorations, les « collectivistes » – (eux non plus, je ne sais pas c’est qui) – en ont profité.
Puisque, Monsieur Joey, vous m’adressez quelques mots ayant vraisemblablement pour but de justifier vos positions, et que je me dois de noter que vos propos ne recèlent ni la hargne ni l’impudence grossière de certains, je veux bien y aller de quelques mots de mon côté également.
Pour autant que je sache, le «mouvement étudiant» officiellement conteste la hausse prévue des frais universitaires, réclamant le gel ou même la gratuité. Là-dessus, des votes (trop souvent non-démocratiques, hélas, car à main levée) ont été tenus. En conséquence de quoi une minorité d’étudiants québécois n’assistent plus à leurs cours, certains par choix et plusieurs bien malgré eux.
Mais, ce séchage de cours, c’est une contestation contre les frais, non? Là est le mandat qu’ont obtenu les associations étudiantes, non?
Or, Monsieur Joey, vous écrivez pourtant que le «mouvement des étudiants dénonce la corruption (…)», ce qui s’éloigne du mandat obtenu par les associations, il me semble. Aussi, vous ajoutez que les «changements sociaux positifs ne se sont pas fait (sic) sans lutte dans le passé…». Chacun sa perception de ce qui serait positif, bien sûr.
Pour ma part, le respect de l’autre arrive à égalité avec l’équité sociale au sommet des valeurs positives d’une collectivité. Et un coup de main aux autres, même si cela pourra souvent exiger des sacrifices, voilà qui sera aussi une valeur importante.
En maintenant le coût des études universitaires très bas, en finançant à hauteur de 87% la note (et à hauteur de 83% dans cinq ans), en ayant mis en place un généreux régime d’assistance financière aux études (enrichi et assoupli) garantissant à 60% des étudiants l’accessibilité à l’université (la faible hausse prévue ne touchant que le 40% mieux nanti), l’ensemble de la population – par le biais de son gouvernement – se montre très généreuse à l’égard de sa jeunesse étudiante.
La société donne ainsi un remarquable coup de main à sa génération montante. Et, majoritairement, cette génération montante le reconnaît et l’apprécie. Et poursuivra probablement de la sorte lorsque viendra son tour d’appuyer ses propres jeunes.
Le «mouvement étudiant» qui répand le grabuge en vociférant des insultes un peu partout depuis des mois ne représente pas les étudiants. Qu’une faction. Et une faction qui nuit énormément à l’ensemble des étudiants ainsi qu’à la collectivité. Pour moi, c’est d’une aveuglante évidence.
Et écrire cela, ça ne me rend pas du tout sympathique à plusieurs ici. Me porter à la défense de l’ensemble des étudiants, de toute la société, assortir ma position de faits et de considérations se voulant sensées, rien n’y fait pour certains. Tant pis. Je serais bien incapable de dire autrement suite à avoir considéré la situation réelle – la propagande manipulatrice ambiante de qui que ce soit ne me rejoignant nullement.
(Mes excuses pour la longueur… Ce n’était pas intentionnel…)
« retour du communisme »…
Et j’imagine qu’ils ne parlent pas du communisme (merci les anars) qu’on a pu vivre en Espagne en 1936 ou du marxisme de Marinaleda mais du collectivisme totalitaire anti-communiste russe de l’URSS… Les copains de Kronstadt en crèveraient d’entendre ça.
Vive la destruction des notions et la mort des idées.
« En d’autres mots, c’est l’ensemble de la classe dominante – et une bonne part de la société qui en est solidaire – qui s’est dressée contre ce mouvement de grève »
Ça me fait toujours penser à Hervé Kempf dans son livre « Pourquoi les riches détruisent la planète » qui affirme que les gens (de la classe moyenne) aspirent à rejoindre la classe supérieure et essaient de copier leur mode de vie (consommation, idéologie etc…). Leur identité même, du moins celle voulue, est associée à celle des riches (et tristement célèbres).
Le jetsetisme a atteint un niveau inégalé où il faut vivre comme les riches (et les défendre), mais beaucoup ne comprennent pas que s’il y a beaucoup d’appelé, il y a peu d’élu. En défendant les riches, ils s’opposent à eux-mêmes.
avais-tu vu ce bijou?
http://tinyurl.com/7rb6nxz
les contradictions de jonathan, pascal, kiklacacan et claude y sont détaillées.
Teddy Bear,
Quoi?
Le Grand Soir approche M. Cyr.
On va les avoir ces bourgeois.
Ne perdez pas espoir.
Mark Twain a déjà écrit:
***«Remercions Dieu qui, dans sa bonté a accordé à ce pays trois choses infiniment précieuses: la liberté de parole, la liberté de conscience et la prudence de ne jamais pratiquer ni l’une ni l’autre.»***
Il ne faudrait surtout pas faire connaître cette réflexion à Jean Le Noblet Charest, vieux duplessiste-trudeauiste inconscient d’être tout cela en même temps.
JSB
Il a aussi dit:
« A man who carries a cat by the tail will learn something that he could in no other way »
Il a aussi dit:
« Thunder is impressive, thunder is loud. But it’s the lightning that does all the work ».
…où on va avec tout ça?
@jonathan
« …où on va avec tout ça? »
ça serait comme un peu à toi de nous l’écrire, jonathan.
si tu sais pas toi-même pourquoi tu cites les gens… on est mal pris.
Mr Teddy Bear,
Quoi?
Les étudiants ont « le droit à la dissidence ».
Mais ceux qui voulaient aller en cours avaient-ils aussi ce même « droit »?
Le « mouvement de grève » est un droit des travaillants pas des étudiants surtout s’ils traitent de « scabs » les étudiants qui veullent aller en cours.
Certains groupes étudiants ont évolué d’un mouvement de contestation légitime à un mouvement d’obstruction de la justice en agissant comme s’il n’y avait pas eu d’injonctions affirmant le droit aux étudiants d’avoir leurs cours.
Quel droit est le plus fort? Le plus important? Le plus légitime?
Dans un état de droit c’est le droit qui est conforme à la loi!
Je regrette que les proffesseurs qui ont manifesté contre les étudiants qui demandaient à avoir leurs cours ne soient pas sanctionnés comme ils le méritent!
Ces profs anarchiques sont des employés du gouvernement et ont fait preuve d’iresponsabilité envers les étudiants et d’insubordination envers leur employeur.
Ils devraient être congédiés!
oui mon commandant!
La soumission et l’obéissance aveugle, le premier des devoirs du bon citoyen.