Notre satisfaite et vaniteuse « élite intellectuelle » ne comprend rien du tout à ce qui se passe dans les rues du Québec. Sa réaction – on ne saurait trouver de mot plus juste – est encore une fois à la hauteur de ses prétentions et de sa pathétique sensiblerie petite bourgeoise. Elle se décline, selon nous, de deux manières : le mépris, d’abord, et la peur, ensuite.
Le mépris
Incapables de saisir un message qui ne soit traduisible en son propre langage comptable et policé, nos chroniqueurs considèrent que le mouvement de protestation s’explique par ses « aspects irrationnels » [Dufour, 26 mai], par son « irrationel grisant » [Bombardier, 27 mai], par le « fantasme protestataire » [Bock-Côté, 27 mai] ou encore – tout comme le succès de Jean-Marc Parent – parce que le « monde a besoin de magie » [Martineau, 26 mai].
Inutile de dire combien il faut être prétentieux pour prétendre que notre position est celle de la « raison » ou du « réel ». Lorsqu’on ne comprend pas un phénomène, la solution facile est de l’attribuer à l’irrationalité des acteurs qui lui donnent forme. Cette accusation, bien entendu, se rapproche beaucoup plus de la propagande que de l’information. Elle permet néanmoins à celui qui la formule de critiquer un phénomène qu’il ne comprend pas et de donner du relief, une fois de plus, aux limites de ses capacités d’analyse. À ce titre, soulignons l’étonnante franchise de Joseph Facal, qui affirme, le 23 mai
« Un des aspects les plus frappants de la crise actuelle est le profond décalage qu’elle révèle entre la mentalité de beaucoup de manifestants et la tournure d’esprit de gens comme moi. J’avoue très honnêtement que je ne l’avais pas vu venir ».
Facal a le mérite minimal d’admettre qu’il ne comprend rien à ce qui se passe dans la rue. Le pauvre pensait sans doute que ses idées néolibérales et conservatrices faisaient concensus dans la population… Il pensait peut-être même que la population lisait ses chroniques et celles de ses collègues en les prenant au sérieux…
La peur
Ce mépris est également doublé, et de manière de plus en plus pathétique, par une sensiblerie typiquement petite bourgeoise et particulièrement insupportable. Alors que la répression policière et judiciaire atteint des sommets historiques, que les forces de l’ordre ont fait de nombreux blessés graves et plus de 2000 arrestations, nos chroniqueurs se montrent inquiets – chacun ses priorités – pour leur sécurité.
Dans sa chronique du 17 mai, Martineau se plaint des quelques manifestations qui ont eu lieu devant sa demeure. Comme si sa tête avait une quelconque valeur, il affirme que les manifestants l’ont « mise à prix ». Armé d’une invention sociologique utile à l’occasion, son collègue Mathieu Bock-Côté se porte à son secours. Il soutient que le « comportement » des manifestants est « honteux » et qu’il s’agit de « martineauphobie » (7 mai).
Pour sa part, Sophie Durocher a elle aussi reçu – ce qui doit être un phénomène drôlement rare pour les personnalités publiques – des courriels méchants, méchants. Elle a même vu un slogan sur une pancarte qui la traitait de « salope ». Après les trois pancartes visant Martineau, ça fait un grand total de quatre pancartes aux propos haineux…. Incroyable, non? Heureusement, ne reculant devant rien, Durocher, le 24 mai, contre-attaque
« À une certaine époque, au Québec, des fier-à-bras intimidaient ceux qui ne votaient pas « du bon bord ». Aujourd’hui, au Québec, on intimide ceux qui n’écrivent pas « du bon bord ». Je ne sais pas vous, mais moi ça me fait peur ».
Peur, oui, très peur. Ça glace le sang.
En terminant, elle se porte à la défense de Gilbert Rozon qui, vous ne le croirez peut-être pas, a lui aussi reçu des courriels méchants, méchants « parce qu’il a osé émettre un bémol face à la vague rouge ». Des étudiants veulent d’ailleurs le punir « de la pire façon qui soit pour un homme d’affaires : les représailles économiques ». Rozon n’est qu’un multimillionnaire parmi tant d’autres. Il a droit à son opinion, surtout si elle se porte à la défense d’une loi favorisant ses intérêts mercantiles. Cette campagne de terreur sur twitter, décidément, c’est inacceptable.
Le complot
Si la droite dénonce les théories du complot lorsqu’elles sont mises de l’avant par la gauche, elle est tout aussi prompte à tomber dans ce genre de piège. Face à cette révolte qui se répand au Québec, elle nous offre une réponse toute faite et non exempte de paranoïa: c’est la faute aux rouges.
Selon cette posture, les étudiants seraient manipulés par les grands syndicats et la gauche radicale (anarchiste ou communiste). On ne sait pas trop s’il a pris cela dans l’agenda caché d’Amir Khadir, mais, quoiqu’il en soit, le 26 mai, Michel Hébert affirme : « On peut blâmer le gouvernement, mais il ne faut pas oublier l’autre pouvoir à l’œuvre, dans l’ombre; on croit le connaître, mais on ne voit pas son vrai visage ».
Ce pouvoir, Hébert nous l’apprend, c’est celui des syndicats, des rouges.
Vous n’avez pas encore peur?
C’est peut-être parce que vous n’avez pas lu la chronique de Denise Bombardier du 27 mai, dans laquelle elle soutient que ce soulèvement est le fait d’une
« […] extrême gauche longtemps souterraine et de ce fait hyperactive, pour qui le noyautage, l’infiltrattion et l’intoxication selon les meilleures références soviétiques d’avant l’effondrement du mur de Berlin, servent de praxis. Des groupulcules anarchiques, anticapitalistes qui radotent sur un Cuba du nord […] »
Les anarchistes, dans l’imaginaire prétentieux de Bombardier, admirent le modèle Cubain… Mais si la grande dame du Devoir est indéclassable en terme de mépris, la palme de la finesse analytique revient pourtant à Benoît Aubin
« Quand de tels détournements de démocratie se passent ailleurs, on appelle ça un putsch… Mais pas ici, si ce sont les « bons » qui agissent – même s’ils trichent, mentent et abusent…Ici, c’est le « printemps québécois…»
Un coup d’État, donc, de la gauche radicale. Un coup d’État auquel nos chroniqueurs se promettent toutefois de résister, avec courage et détermination. Eric Duhaime, le 13 mai soutient
« On doit combattre la peur de descendre dans le métro pour aller au boulot, la peur de franchir les piquets des boycotteurs pour rentrer en classe ou la peur d’écrire des vérités qui choquent.
Prenez le métro paisiblement! Tentez pacifiquement d’assister à vos cours! Moi, je vais juste continuer à écrire ce que je pense… »
***
Contre le pouvoir de l’argent, l’ordre étatique et capitaliste; contre le parlementarisme qui porte toujours les mêmes partis au pouvoir; contre la brutalité grandissante des forces de l’ordre; contre les lois « spéciales » antidémocratiques et de plus en plus fréquentes; contre la marchandisation du monde; contre le discours médiatique qui favorise toujours les puissants et fait le jeu de la police…
Pour une société démocratique, libre et égalitaire; pour une éducation acccessible ou gratuite; pour une société où l’argent ne dicte pas nos destinées; pour une société sans brutalité ni loi d’exception; pour une société où on a parfois le temps de jouer de la musique dans la rue, histoire d’y faire la rencontre de ses voisins…
La révolte est grande et il est normal que notre élite ne la comprenne pas.
Car c’est à cause d’elle – contre elle! – que cette fronde se met en mouvement.
En ce sens, même si c’est pour de mauvaise raison, elle a bien raison d’avoir peur…
« C’est la fin du monde. Les rouges sont dans la rue.
Et puis quoi encore? Demain l’autogestion? Une société humaine, sans coercition ni inégalités? La restitution de son droit politique au peuple? Ne cédez pas aux soviéto-fantasmo-anarcho-facho-autonomes, vous êtes des gens raisonnables! »
Bah! La logique bourgeoise me fait vraiment marrer. Au moins autant que vos billets confortent mon espoir de voir les choses changer.
On vaincra.
« Élite » ?? J’aurais au moins mis des guillemets. Ceux que tu décris comme étant l’élite de sont que des coqs de basse-cour.
Même chose pour « intellectuel ». C’est vrai que ces grandes gueules écrivent, mais de là à en faire des intellectuels faudrait pas charier. Ils poussent de l’opinion, s’indignent et poussent des cris mais c’est tout.
Oui, en effet Véronique. l’emploi du mot « élite » sonne désagréablement à mon oreille. Il semble évident que cette race d’abuseurs ce sont eux-même auto-attribué ce nom, synonyme de « meilleurs que les autres », ce qui ne les décrits en rien pour la très grandes majorités d’entre eux.
Même chose pour moi: je ne comprends pas que vous placiez ces gens dans cette catégorie, ou plutôt comme s’ils occupaient une place excusive. L’élite intellectuelle est infiniment plus vaste que celle que vous décrivez, et elle est autant de gauche que de droite. Il me semble qu’il y ait une confusion dans la typologie ici.
Chers amis,
« Notre satisfaite et vaniteuse élite intellectuelle … »
1) Élite n’est pas un terme positif du tout.
2) Intellectuel non plus, tout dépendant de la définition qu’on lui donne (voir Sartre, Gramsci, Aron…)
3) Dans le contexte, il y a une petite pointe de sarcasme dans l’expression, comme dans le reste du texte, mais ce n’est peut-être pas très clair, effectivement.
À+
Je renchéris, et le qualificatif « intellectuels » me fait franchement rigoler.
Le silence suspect de Mulcair
28 mai 2012 , Robin Philpot
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3779
Thomas Mulcair et Jean Charest, qui ont à leur actif plus d’années de bonne entente que d’années de rupture, savent qu’ils sont tous les deux sur la même équipe, celle à qui on a donné une mission de mettre le Québec à sa place, mission conçue par et pour ce rassemblement d’hommes d’affaires d’avant le référendum de 1995.
Ils savent aussi que la logique fondamentale du mouvement étudiant actuel nous mènera inévitablement à remettre en question le statut politique du Québec. Et ça, c’est inacceptable aux yeux des deux et ça les soudera toujours.
Mon pays s’en vient
il troque
la peur
et le jugement
d’autrui
pour un sens
de la vraie vie
collective
Mon pays s’en vient
j’entends
le tintamarre
de ses chaudrons
Enfin! de la poésie vraie et actuwelle! Merci!
http://www.sansparti.org/
Ce nouveau projet es la meilleure méthode pour remettre le Québec dans un » CHEMIN DROIT » et dans un système HONNÊTE.
Ce sera le peuple qui décidera et non un seul homme comme Charest-DICTATEUR et Harper-DICTATEUR………..
En passant, ça s’écrit « prétentieux » et non « prétencieux », Monsieur Cyr. Je pardonne aisément les fautes, j’en fait plusieurs. Mais quand on se croit meilleur que les autres et qu’on les juge d’aussi haut que vous le faite, avec un tel mépris, c’est un mot que l’on devrait connaître et utiliser avec prudence.
J’ai rarement lu de texte aussi méprisant et manichéen sur le sujet. Ça discrédite le reste de vos arguments, dont certains mériteraient pourtant une discussion posée, entre gens ouverts d’esprit. Mais la haine semble vous aveugler, c’est dommage.
ton commentaire est vide, ives m.
« que vous le faite. »
ce serait plutôt « que vous le faites. » avec un « s » à la fin.
La paille et la poutre… enfin on a tous nos petits problèmes… et parfois, peut-être, nos coquilles.
Ce qui est le plus extraordinaire, c’esst qu’il a fallu attendre plus de trois mois et un journal britannique pour apprendre que Gabriel Nadeau-Dubois faisait l’objet de 5 menaces de mort par semaine — par Twitter ou par la poste. Si, si, on peut le lire dans cet article http://www.guardian.co.uk/world/2012/may/27/quebec-student-spokesman-tuition-protesters .
Je condamne fermement les propos déplacés à l’endroit de Mme Durocher, mais les machines à opinion de la presse commerciale ne semblent «voir la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien», comme le dit le proverbe…
Je ne sais pas ce que cette élite essaie de dire à ses lecteurs pour camoufler ses valeurs dégueulasses mais je sais que cette… grève? boycott? révolution? Cet éveil? M’a permis de me souvenir de vos mots, de vos guitares, de votre philosophie, des vos rires et de vos sourires et je dois dire que je suis heureuse de me souvenir que je vous aime autant. Il n’y a pas que du laid et du cheap ici. Je suis contente qu’on se parle enfin. Je vous aime.
Encore un un texte vif et amusant, qui révèle le relief des choses par l’acide, j’aime, si ce n’est, comme dit plus haut, l’appellation générique d’élite qui aurait bénéficié de guillemets de raillerie. :)))
Et bien, allons la rejoindre là où elle se rencontre cette élite et manifestons lui notre désaccord avec leurs politiques foireuses.
Je vous invite à focaliser un peu d’attention sur Gil Rémillard. Ancien ministre sous Bourassa, il est le fondateur et directeur du »Forum Économique International des Amériques », communément appelé la »Conférence de Montréal ». C’est le grand party annuel montréalais des Néolibéraux du monde entier. Rémillard dirige cet événement depuis 1994, à l’aide de son épouse Marie DuPont et de leurs fils Nicholas-Philippe. Desmarais fournis la plus grosse parti du fric. Et tout cela dans la plus grande discrétion des médias. Bien entendu! À chaque année depuis, vers la mi-juin, on se fait des deals entre copains, et on se calice très certainement des conséquences qu’ils ont sur la population et l’environnement. Tous ce qui compte c’est que la cash roule full spin. Leur dévotion envers leur modèle économique néolibéral, leur divinité suprême, est totale. La souffrance et la destruction n’est que des dommages collatéraux insignifiants.
Voici l’adresse de leur site web: http://forum-ameriques.org/montreal
Voici les conférenciers 2012: http://forum-ameriques.org/montreal/2012/conferenciers
Voici le programme complet 2012: http://forum-ameriques.org/sites/default/files/documents/mtl-_2012_-_programme_preliminaire-_version_francaise_-_pdf.pdf
Voici les programmes de 2010 et 2011: http://forum-ameriques.org/montrealwp-content/themes/CDM/pdf/ClubExecutif.pdf
Voici leur programme 2009 intitulé »S’adapter Au Nouvel Ordre Mondial (Rien de moins!): http://www.irsst.qc.ca/media/documents/divers/Programme-feia.pdf
Vous pouvez aussi lire le speech de notre impayable maire à cette occasion en 2009: http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/bur_du_maire_fr/media/documents/Conference_Montreal_2009.pdf
Et aussi écouter notre merveilleux premier ministre faire une allocution des plus désopilante (vous connaissez maintenant tous ses qualités d’humoristes!!!): http://www.youtube.com/watch?v=SltJhzbdOx0
Un très rare article sur le sujet dans Le Devoir qui date de 2007 et qui n’as pas pris une ride: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/150548/un-autre-quebec-est-il-possible-l-imposition-tranquille-de-la-societe-neoliberale
Voici un article paru aujourd’hui le 28 mai 2012 dans CANOE et qui répond exactement au questionnement que j’avais à ce sujet : http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2012/05/conference-montreal-power.html
Si vous voulez manifester votre désaccord contre les politiques néolibérales, contre cette fameuse oligarchie parasitaire de l’humanité, soyez présent le lundi 11 juin à 8h30 au Hilton Montréal Bonaventure, 900, de la Gauchetière O. Je sais, c’est tôt, mais on ne voudrais surtout pas manquer l’ouverture de la conférence par notre »bienveillant » maire. Je vous invite chaleureusement à vous joindre à cet événement. Chaque année il y a une poignée de manifestant altermondialiste qui font entendre leur voix, mais pour cette année, je rêve d’une immense fanfare de chaudron pour envoyer un message sans équivoque à ces exploiteurs qu’on a enfin compris leur système et que nous n’en voulons absolument pas.
Pour suivre l’événement de plus près joignez le groupe: http://www.facebook.com/events/406514026049531/413132672054333/?notif_t=plan_mall_activity
Au plaisir!
Texte qui se voulais une réponde à Joanne Marcotte sur son blogue ce matin mais censuré
Comme tout discours est une construction qui a une prétention à la vérité ou du moins à la vraisemblance. Déjà il faudrait arrêter de croire que la raison est dépourvue d’imagination, de symbolique, de réel et d’émotivité… Le discours sera toujours un fait de langage et d’une langue et de la personne qui l’investit parle de son histoire, de son corps, de sa sexualité, de ses intérêts, de son groupe d’intérêt. … Le discours prétend faire sens et de séduire.
Le discours politique qui se coupe de ces soubassements passe du sens à la dérive du sens à du non-sens.
Vous décrétez que nous sommes dominés par une pensée unique, consensuelle sans en faire une démonstration documentée et argumentée. Un raccourci rhétorique qui se prend pour une réflexion politique. Il n’est qu’à lire les opinions sur les réseaux sociaux pour se convaincre du contraire. De votre position à la droite de la droite le contraire vous apparaît comme une pensée unique et consensuelle. De votre posture politique votre solitude sans partage est compréhensible !
La vérité politique n’est ni à gauche ou à droite. La politique est une construction par divers consensus dont reflètent nos choix de société que les agents sociaux investis par des débats aux normes démocratiques qui peuvent être changé pendant le déroulement. Par exemple, une loi 78 que le gouvernement adopte à toute vitesse pour limité le débat et rendre imputable les débordements de la rue à des associations étudiantes mais que ce même gouvernement ne reconnaissance pas le droit de grève !
Les champs de consensus sont les garderies à 7 dollars, l’accessibilité aux études postsecondaire, etc qui fussent un long débat qui a pris naissance dans la foulée des changements tranquilles.
Dans l’exploitation de nos ressources naturelles rien n’indique que le modèle social-démocrate gagnera le débat. Et le Québec vit encore dans le cadre fédéral avec un gouvernement conservateur qui dans plusieurs champs de débat comme l’environnement et l’assurance emploi rien n’indique que nous vivons dans une pensée unique et dans consensus étouffé par les soucieux socialistes !
On autorise et diffuse sur la chaine de sport de Quebecor du combat extrême avec genou en pleine figure, oreille en chou-fleur grâce à l’habilité physique de son adversaire, nez cassé et commotion cérébrale à répétition et du sang un peu beaucoup sur le tapis et les deux belligérants se font un gros câlin viril et sourire avec souffrance joyeuse devant la caméra et les commentateurs de l’olympique sport accompli disent avec un trémolo dans la voix au combat suivant , mais un « Farme ta yeule ! » serait trop violent, irrespectueux et un manque de classe pour ne pas dire un manque de pensée !
Dans qu’elle monde de mauvaise foi vivons-nous ! Notre estime de soi ne peut pas supporter un gros mot comme salope et ainsi soit-il sans en faire une instrumentalisation médiatique pour se donnée une facile conscience ….mais un combat extrême c’est permis trop réel pour être bête!
Comme dirait le poète les mots déplacent plus terre que le fossoyeur peut le faire….
Merci crazywisdom pour ces liens !
@ Yves M.,
Lorsque vous commentez un texte, attaquez-vous aux idées de M. Cyr, plutôt qu’à M. Cyr lui-même. Autrement, vous commettez un sophisme « de l’attaque à l’homme », et perdez, du même coup, toute crédibilité. Philo 101 oblige…
Tout comme les multiples appels au ridicule de Marc-André?
@Pascal
peux-tu donner des exemples, pascal?
Espèce d’enfant-roi! Incapable de faire l’effort pour trouver ce qui est évident.
🙂
T’en veux des sophismes mon calinours? En v’là! Et ce ne sont pas tous des appels au ridicule, Marc-André a un répertoire de sophismes assez varié merci.
Notre satisfaite et vaniteuse « élite intellectuelle »
pathétique sensiblerie petite bourgeoise
son propre langage comptable et policé
limites de ses capacités d’analyse
Le pauvre
Il pensait peut-être même que la population lisait ses chroniques et celles de ses collègues en les prenant au sérieux…
de plus en plus pathétique, par une sensiblerie typiquement petite bourgeoise et particulièrement insupportable
nos chroniqueurs se montrent inquiets – chacun ses priorités
Comme si sa tête avait une quelconque valeur
Sophie Durocher a elle aussi reçu – ce qui doit être un phénomène drôlement rare pour les personnalités publiques – des courriels méchants, méchants.
Incroyable, non?
Peur, oui, très peur. Ça glace le sang.
Gilbert Rozon qui, vous ne le croirez peut-être pas, a lui aussi reçu des courriels méchants, méchants
dans l’imaginaire prétentieux de Bombardier, admirent le modèle Cubain…
Mais si la grande dame du Devoir est indéclassable en terme de mépris, la palme de la finesse analytique revient pourtant à Benoît Aubin
belle liste, pascal. il ne te reste qu’à expliquer en quoi ces citations sont des sophismes. tu y es presque!
Veux-tu que je sorte des « Prouve-le », « Pas rapport » et « Aucun lien » comme Ian le faisait l’autre jour?
@pascal
« Veux-tu que je sorte des « Prouve-le » »
non, je veux que tu m’expliques en quoi « le pauvre » et les autres éléments de ta liste sont des sophismes.
à mon avis tu mélanges sophisme, opinion et ironie, pascal. n’es-tu pas d’accord avec moi?
Et vous n’avez pas cité Alain Dubuc qui, dans La Presse d’hier (ça explique pourquoi cette citation n’apparaît pas dans votre texte, les deux textes ayant été publiés le même jour), affirmait, sans retenue aucune et bien imbu de lui-même et de la « force » de son analyse (!), que les chroniqueurs de La Presse ont des opinions parfois diverses sur le conflit étudiant, mais surtout que les opinions favorables aux « carrés rouges » sont surtout de nature émotive (lire: sans valeur), alors que les opinions pro-gouvernement-loi 78 et hausse des frais de scolarité étaient, elles, rationnelles et éclairées! Faut vraiment douter de rien et surtout de soi! Quelle blague! Mais quand on a perdu la capacité de douter, on a aussi perdu la capacité de réfléchir… Heureusement, un de ses collègues « émotifs » (Marissal, pour ne pas le nommer) lui répond en lui envoyant une petite pointe, ce matin.
Merci aussi à vous, M. Cyr, de dénoncer ces visions simplistes de droite, souvent démagogiques et tellement déconnectées des motivations profondes qui sous-tendent le conflit actuel, qui n’est plus qu’étudiant, d’ailleurs.
Pendant qu’un veux qu’la face se cache, l’autre veux qu’le cash se fasse!
Marc-André Cyr … c’est fou c’que j’vous aime et je « cassolerai » quelques coups de cuillère à bois en votre honneur cher monsieur !
Soit, Monsieur Cyr, vous abhorrez apparemment tout ce qui pourra le moindrement un peu s’élever plutôt que de croupir au ras des pâquerettes. Votre droit le plus strict.
L’intellectualisme vous est suspect – encore que nombre de créateurs (auteurs, musiciens, comédiens et autres artistes) soient généralement considérés comme étant des intellectuels. Et n’oublions pas les scientifiques, les enseignants, et beaucoup d’autres encore.
Et si on élimine aussi quiconque n’éprouve jamais le moindre intérêt à l’égard des choses de l’esprit, ne reste alors plus grand-chose. Sauf une certaine plèbe très inculte et largement réticente à l’égard de tout ce qui aurait même un vague rapport avec la connaissance… Comme si l’ignorance était une vertu.
Cela est tellement «gros» que c’en devient farfelu!
Allons donc… Vous faites vous-même partie de la clique intellectuelle! Vous exprimez des idées et en vilipendez certaines venues d’ailleurs. Et comme ces autres que vous méprisez – avec la commode excuse que ce sont plutôt ces autres qui vous méprisent – vous servez un point de vue pré-mastiqué qui trouve son lot de dineurs.
Et puis, une dernière petite chose: de cette clique d’intellectuels (dont vous êtes), ce n’est pas parce qu’il y en a qui disent ne pas comprendre que, de fait, ils ne comprennent pas. Au contraire, plusieurs comprennent beaucoup. Mais c’est parfois plus courtois de ne pas trop expliciter…
on dirait que tu n’as pas saisi la nuance qu’apportent les petits guillemets, claude.
M.Pascal, la liste que vous dressez ne comprend aucun sophisme… Encore un effort?
Dans ta tête foutument biaisée, peut-être.
@pascal
tu devrais décortiquer les sophismes que tu prétends avoir dénichés, pascal, au lieu d’insulter les gens. ça serait plus constructif.
@pascal
« Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse pour duper volontairement, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n’est pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant vraie). »
C’est un plaisir de vous éviter de trop fatigantes recherches sur wikipedia.
Bonne continuation et bonne lecture.