« À cette radicalisation de la répression, plusieurs militantes et militants répondent par un plus profond enracinement de leur haine du système dans lequel nous vivons. Et c’est là une erreur stratégique du SPVM et de ceux qui le commandent. Pour faire rentrer chez eux des multitudes qui posent peu de dangers immédiats à l’État, les forces répressives utilisent des moyens qui sont en train de générer une cohorte massive de personnes plus déterminées que jamais à lutter contre cet État ».
– M.François Giguère (à propos de l’arrestation de sa fille lors des dernières manifestations)
Pourquoi ces arrestations de masse?
Pour plusieurs raisons…
D’abord, officiellement, il y a le règlement P-6 qui interdit les manifestations dont l’itinéraire n’a pas été remis aux autorités. Si les policiers n’ont pas appliqué ce règlement pendant la grève étudiante, ce temps-là est bel et bien terminé. Comme l’explique avec éloquence le sergent Latour : « Et s’il est vrai que les policiers agissent plus rapidement, c’est essentiellement parce que le SPVM juge que les organisateurs n’ont pas su profiter des perches qui leur ont été tendues au cours des derniers mois » [1].
Vous pensiez peut-être, citoyens, citoyennes, que c’était la loi qui primait dans la belle province, mais vous aviez tout faux : c’est le SPVM qui « juge ». Le porte-parole de l’escouade bovine explique
Ça veut dire que si vous devez faire un rassemblement, si vous devez exercer votre liberté d’expression, vous ne pouvez pas y aller à l’encontre du Code criminel ou du Code de procédure pénal, en l’occurrence le Code de sécurité routière ou les règlements en vigueur dans les municipalités.
Le Code sécurité routière? Yes sir madame! C’est ainsi qu’on peut arrêter une manifestation sous prétexte qu’elle va dans le sens inverse du trafic ou qu’elle perturbe la circulation, comme ce fut le cas l’an dernier lors de la Manifestation du 15 mars et de nouveau il y a quelques jours. D’ailleurs, le règlement est clair à ce sujet : il est interdit « de gêner le mouvement, la marche ou la présence des citoyens ».
Autrement dit, monsieur l’agent, vous pouvez considérer toute forme de rassemblement comme illégal? Celui-ci va nécessairement, à un moment donné ou à un autre, « perturber » la voie publique et « gêner le mouvement » des citoyens, non ? Le sergent, qui cesse un instant de se gratter l’oreille avec la patte arrière, explique
Depuis les trois dernières manifestations, nous intervenons plus rapidement. Il ne faut pas prendre en otage les citoyens qui veulent venir au centre-ville de Montréal. Le Charte protège le droit d’expression, mais il n’y pas de droit de manifestation[2].
Ah bon… À force de se faire aller le groin, les propos policiers deviennent plus clairs : il n’y a pas de droit de manifestation. Un de ses collègues, courageusement encapuchonné sous la couverture de l’anonymat, confirme ses propos : « La population en a assez des manifestations. Les gens nous demandent de mettre un frein à ces manifestations le plus rapidement possible »[3].
Sans grande surprise, ces propos sont exactement ceux qu’on entend dans l’espace médiatique depuis le début de l’hiver. Comme le disait si bien un animateur radio de Québec dernièrement : « Moé pis les osties grouin-grouin paf! tin toé mon crotté wouf wouf » ». Paroles qui se traduisent, sur les ondes de Radio Canada ou dans les pages de La Presse, par quelque chose comme : « Il faut également penser aux commerçants et aux citoyens qui sont pris en otage lors de ces conflits ».
Bam!
Enfin, on a notre réponse: si la police agit ainsi, c’est parce qu’elle a la population tranquille de son côté – les « gens » comme dit avec précision le constable sans nom.
Il est bien de le rappeler : les règlements permettent aux autorités, en tout temps et depuis toujours, de mettre fin aux manifestations comme bon leur semble. Lors de la dernière manifestation de nuit, les policiers ont utilisé le prétexte de la « mauvaise température » afin de contenir les manifestants sur le trottoir. Ils ont également affirmé, et avec un courage à faire pâlir Don Quichotte, avoir été la cible de projectiles très dangereux : des balles de neiges (des grosses balles de neige!). Et c’est sans oublier les fameuses « arrestations préventives » qui leur permettent d’arrêter n’importe qui sous n’importe quel prétexte. Le Conseil de la ville peut d’ailleurs interdire « pour la période qu’il détermine, en tout temps ou aux heures qu’il indique, sur tout ou partie du domaine public, la tenue de toute assemblée, tout défilé ou attroupement »[4].
Depuis la nuit des temps, la police traque, épie, gaze, matraque et arrête ceux et celles qui remettent en question l’ordre établi. Cela est bien normal : elle est au service de la hiérarchie qui est dénoncée dans la rue. Sa « tolérance » n’a rien à voir, ou si peu, avec la loi, mais est bien plutôt une question de pouvoir.
Les sans-voix, selon la conscience tranquille de notre belle province en manque de stabilité, ont été trop bruyants dernièrement. Ils ont résisté efficacement à la loi, aux juges, aux administrations universitaires, aux policiers, aux mensonges médiatiques et aux politiciens. Le SPVM met présentement tout en place afin qu’une telle chose ne se reproduise jamais.
Les amis du Prince veulent que la négation du pouvoir des sans-voix redevienne et reste définitivement la norme. Selon eux, c’est elle qui est démocratique.
Heureusement pour nous, ils ne sont pas au bout de leur peine, car la répression engendre également son contraire, soit la clairvoyance, la ruse et la révolte.
*
Notes
[1] Mélanie Marquis, « Arrestation de masse: Québec solidaire interpelle Marois », La Presse, mars 2013.
[2] Hugo Pilon-Larose, « Intervention policière rapide à la manifestation du 22 », La Presse, 22 mars 2013.
[3] QMI, “La police dit répondre aux demandes du public”, Le Journal de Montréal, 23 mars.
[4] Ville de Montréal, Règlement R.R.V.M., P-6 (Codification administrative), 19 mai 2012.
***
Le droit de manifestation est bien et bel inscrit dans la Charte…
———
« Charte des droits et libertés de la personne
[…]
PARTIE I
LES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE
CHAPITRE I
LIBERTÉS ET DROITS FONDAMENTAUX
[…]
3. Toute personne est titulaire des libertés fondamentales telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, LA LIBERTÉ DE RÉUNION PACIFIQUE ET LA LIBERTÉ D’ASSOCIATION.
1975, c. 6, a. 3. »
Vos démarches auraient beaucoup plus de crédibilité si les manifestatants s’engageaient à respecter les règles inhérentes de cette pratique de manifester. J’ai lu dans Facebook que personne n’est d’accord pour donner son trajet à la police. Wow ! À part l’aspect symbolique de la chose, me semble que ça dérange pas personne que la police sache où se rendent les manilfestants. Même que ça peut simplifier la tâche des organisateurs de la manifestation qui disposeront de rues securisées pour manifester.
M. Bigras, la raison pour laquelle nous ne remettons pas l’itinéraire est bien plus que symbolique, elle est aussi économique. Si une personne donne son itinéraire et, par le fait même, devient moralement responsable de la manifestion qui peut réunir plus de 10 000 personnes, au moindre dérapage la personne ou l’association se voit déservir une amande de plusieurs centaines, voir de milliers de dollars. Il faudrait qu’un juriste vérifie mes dires, mais il me semble que c’est bel et bien la raison qui ressort majoritairement pour ce qui est du refus de donner l’itinéraire.
Si on donne un itinéraire, cela veut dire que la personne qui l’a donné devient l’organisateur/trice de facto. Cet organisateur/trice devra veiller à ce que la foule, qu’elle ne contrôle pas, que personne ne contrôle ni ne peut contrôler, suive le trajet, autrement, la manif est illégale et la personne qui a donné le trajet, individuellement responsable de ce qui s’est passé. Par ailleurs, la police peut accepter ou refuser un trajet. Or, nous ne voulons pas que la police nous fasse aller là où elle le veut, car le but d’une manif est d’être un moyen de pression. Un moyen de pression, par définition, doit faire PRESSION, doit déranger, doit nuire, doit être désagréable. Le but d’une manif est de ne plus avoir à manifester, en faisant céder le parti adverse, ou du moins, en faisant en sorte qu,il nous supplie de négocier pour arrêter ce calvaire. Une manif ne peut pas ne pas déranger, sinon, ça ne sert vraiment à rien. Les syndicats font ça eux, des manifs qui dérangent rien. Eh bien en 2013, je crois bien que bien peu de gens s’en souviennent.
On précise dans la Charte qu’il s’agit d’une » liberté de réunion PACIFIQUE… » J’imagine que cela détermine des limites possibles. C’est pourquoi le recours à une interprétation judiciaire permettrait d’en préciser les limites. Est-ce que le port d’un masque doit être interdit dans certaines sortes de manifestations ? Est-ce qu’on doit donner notre itinéraire ? Tout ça mérite d’être analysé et interprété par des décisions de cour.
Je ne pense pas que vous ayez raison. Lors de grandes manifestations l’an dernier, l’itinéraire a été donnée par les organisateurs et certains ont décidé de ne pas suivre l’itinéraire prévu. Les organisateurs n’ont pas été interpelés pour ça. Bien sûr, si les organisateurs de la manifestations décident d’eux-mêmes de ne pas respecter le plan d’itinéraire prévu, on peut penser qu’ils doivent en prendre les responsabilités.
Le mieux que vous puissiez faire pour bâtir votre opinion sur le sujet, serait de vous même, prendre part à une manifestation. Vous constateriez alors la différence entre ce qui est dit dans les médias, et ce que vous avez vécu lors de ces (probablement) courts et très désagréables moments. Peu importe votre position sur le sujet, je pense que tout les citoyens deveraient s’inquiéter de ce qui se passe en ce moment au niveau policier.
Par exemple, j’étais parmis les marcheurs du 22 Mars 2013. Je peux vous jurer M.Gingras, qu’aucun acte illégal ne fut commit. environ 500 personnes se sont rassemblé, des gens avec leurs enfants y étaient, un homme distribuait des sandwichs gratuits pour ceux qui ont faim, d’autres chantaient et jouaient de la musique, pendant que des policiers avec des dossards « équipe médiation » se promenaient parmis nous.
Non seulement par leur communiqué posté sur leur site une journée avant la manif qui stipulait que s’ils s’apprête à procéder à des arrestations une sirène va retentitre et ce sera un signal pour ceux qui désirent quitter, mais aussi par les dossards médiateurs, j’ai cru que cette manif serait pacifique, et sans trop de rebondissements. J’associais cela au fait que la dernière manif fut arrêtée avant même qu’elle commence. Je me disais, peut être ont-ils changé de façon d’aborder la chose en étant plus pro-actifs plus transparents. Pourquoi pas… Si fesser dans le tas a pas marché l’an dernier, peut-être ont-ils pensé à autre chose?
Mais comme tout bonne histoire de police, ça ne s’est pas pantoute passé demême.
Il est vrai que l’itinéraire ne fut pas donné, mais compte tennu des « pourquois » nombreux, je n’en blâme pas les organisateurs. Ce que je me souviens surtout c’est ceci:
Non seulement la manifestation n’a pas duré plus de 8 minutes avant d’être stoppée par une agressive prise en souricière dont j’ai été extrèmement chanceux de ne pas y rester coincé, mais en plus aucune sirène n’a sonné pour prévenir les manifestants qu’ils s’apprêtent à faire des arrestations. Résultat, le petit garçon dont c’était l’anniversaire et sa mère se sont probablement retrouvé pris dans ce chaos.
Combien de gens ne font pas valoir leur droit de manifester pascifiquement, parcequ’ils ont peur de se faire arrêter/brutaliser? de se faire donner une amende de 650$? De passer à TV en train de se faire humilier par du monde équipés pour envahir la pologne? Yen a en criss, si tu regardes le 200 000 de l’an passé VS le 500-800 de cette année.
Encore une fois je répète, le seul « crime » comit lors de la manif du 22, fut de ne pas avoir donné l’itinéraire au SPVM. Pour le reste, c’était réellement une simple bande de joyeux connards comme vous et moi, qui étaient là pour exercer leur droit d’exprimer leur insatisfaction, pour exercer leur droit de manifestation pascifique et d’association.
Évidemment en lisant ces lignes, il y a de bonnes chances que le réflex d’intellectualiser le tout s’empare de vous, et que vous me donniez une réponse basée sur ce que vous avez personnellement vécu en lien avec ces manifestations. Sachez qu’il ne s’agit aucunement d’une attaque à votre égard, mais plutôt une invitation simple et directe à rafiner votre point de vue, en vivant les deux côtés de la médaille.
Ce ne sera pas au jours où vous allez sortir de chez vous pour constater qu’il y a ces chevaliers noirs postés à tout les coins de rues en permanance qu’il sera le temps d’agir. (Pensez à Londres, qui est sous surveillance caméra 24/24)
Monsieur bigras nommer moi une date svp ? Et je comprend très bien que le spvm puisse réprimer une manifestation illégale ( violente). Mais de la a empêcher le droit de manifester même lorsque la manifestation est pacifique non…
15, 19 et 22 mars 2013 totalisent environs 500 arrestations dans des manifestations complètement pacifiques.
Une manifestation non organisée, non prévue, même pacifique sera tenu pour illégale. On peut commettre un geste illégal en tout pacifisme. Il n’en demeure pas moins qu’il est illégal. Pensez-vous que les fraudeurs ne font pas montre de la plus grande discrétion, voire politesse, quand il s’agit de frauder ! Et pourtant ils sont passibles de passer devant la loi.
Ainsi donc, vous croyez que les manifestations spontanées devraient être interdites?
@ Monsieur Bigras
Savez-vous ce qu’est une arrestation arbitraire? C’est qu’elle est faite sommairement en vertu de règlements qui ne tiendront peut-être pas en cour (ça c’est quand on se donne la peine de la justifier, on peut se contenter de donner des coups de matraque). En ce moment, ce qui se dessine, c’est des abus de pouvoir importants. Or, les autorités municipales et provinciales laissent faire ça. C’est hyper dangereux pour la société civile, car elle y perd des droits fondamentaux. La charte des droits et libertés prime les règles municipales. Il est loin d’être sûr que P-6 est constitutionnelle. Les gens ne devraient pas avoir peur d’exprimer leurs idées ni risquer une amende ni des coups de matraque quand ils le font. C’est une méchante dérive et on ne peut la justifier d’aucune façon sans être complice d’un recul de la démocratie.
Puis je commence à en avoir ras le pompon des procès d’intention: comment savoir si une manifestation va être non pacifique si elle est arrêtée AVANT de commencer? En droit, on est innocent jusqu’à preuve du contraire et pour condamner quelqu’un, ça prend des preuves solides. En plus, pendant tout le printemps érable, il y a eu moins de casse que durant une seule émeute de la coupe Stanley (ou lors des finales?) Alors, il serait peut-être temps que les gens s’éveillent un peu avant de se ramasser dans une oligarchie où leur seul droit sera de payer et de se taire.
Ceux qui affirment que le SPVM brime le droit à la liberté d’expression des militants de l’ASSÉ seraient-ils du même avis si c’était un autre groupe militant, des Pro-Vie par exemple, qui bloquait les rues à répétition pour tenter d’imposer ses idées?
Cela dit, le SPVM ne brime aucun droit. Il endigue un abus de droit.
Monsieur Ropars présente les choses avec toute l’objectivité des choses. Chère Marie=Éve, vous confondez l’usage possible de la brutalité policière avec la nécessité d’encadrer les participants d’une manifestation. Dans un cas, il s’agit de gestes criminels que vous attribuez à des policiers et, dans l’autre cas, il s’agit de l’applications de droits civils tels que configurées par des règlements municipaux par exemple. Chaque conseil de ville a le choix d’ajuster ses règlements. Prenez l’exemple du virage à droite sur un feu rouge qui n’est pas permis à Montréal mais permis ailleurs.
J’aimerais que vous développiez votre parallèle entre les virages à droite sur les feux rouges et les exemples de brutalité policière vécus à Montréal…
Plus sérieusement, que vous soyez pro-vie, pro-mort, libéral, péquiste, carré rouge, carré vert, on devrait tous être contre la violence, qu’elle soit physique ou psychologique. La police n’est pas une exception à cet examen de conscience ce pourquoi une commission d’enquête publique devrait être demandée.
Non je ne crois pas confondre. Prendre 250 personnes en souricière et les mettre dans un autobus les bras attachés avec des tie-wrap, pour ensuite les laisser partir après plusieurs heures avec dans les mains une contravention de 637$, j’appelle bien cela une arrestation.
Quant à la violence présumée: http://www.lapresse.ca/arts/medias/201302/27/01-4625825-des-journalistes-de-la-presse-bouscules-par-le-spvm.php
Voilez-vous la face tant que vous voulez, mais un chat c’est un chat. Ils en sont rendus à jeter par terre et tabasser des journalistes. YOUOUH?
Voilà de quoi doit avoir l’air une manif légale, bien organisée, prévue, configurée, encadrée, à itinéraire remis:
http://cdn.lenta.ru/images/0000/0298/000002989106/preview_1364138395.jpg
http://cdn.lenta.ru/images/0000/0298/000002989107/preview_1364138403.jpg
Admettez que le droit de protester y est formellement respecté et ce, sans prendre en otages les citoyens qui veulent venir au centre-ville…. N’est-ce pas de ça que rêve le SPVM?
L’exemple du virage à droite est utilisée pour montrer que les municipalités ont une certaine marge de manoeuvre pour appliquer les lois qui sont votées par l’Assemblée nationale. Et bien sûr, vous avez raison, tout le monde est contre la violence…même les policiers.
Le problème est que le réglement P-6 n’est pas voté par l’Assemblée nationale mais est dans la même veine que la loi 12 que les péquistes ont abrogés car plusieurs organismes la jugeaient anticonstitutionnelle. Si la loi 12 l’était, les points semblables du réglement P-6 le sont aussi et devraient subir le même sort.
C’est aux tribunaux à juger cela. Quant à moi, je n’ai pas la même opinion que vous. La loi 78 était excessive. Les règlements sont des applications de lois nécessaires pour structure la vie en société.
@Monsieur André Bigras, Pouvez-vous nous affirmer que vous ne travaillez pas pour la police? On dirait bien en vous lisant…
Moi, en tous cas, j’en ai ras-le-bol des coups sous la ceinture de gens qui sont supposés nous protéger et qui choisissent (naturellement) de ne protéger que les mieux nantis et de frapper sur les gens qui OSENT ne pas être d’accord et veulent exprimer leur indignation. Les Québécois sont pacifiques, bons enfants, ils sont les victimes parfaites, on n’a qu’à voir les images sur UTube. Si ça se passait ailleurs, comme en Corée du Sud, ou au Japon, par exemple, les SPVM seraient pas mal moins fanfarons devant des gens entrainés et équipés pour leur faire face.
Je suis révolté par ce qui se passe ici depuis douze mois.
Vu qu’il ne me reste que deux options, l’une de répondre à la violence organisée par une violence organisée, ce qui accélérerait la désintégration de ce système, et ce qui risque de se passer sans moi de toute manière, l’autre option, c’est de voter avec mon porte-feuille, de m’en aller. C’est celle que je choisis.
Personne n’empêcher personne de manifester n’importe quoi …mais pas n’importe comment…parce que, dans une société, y’a des droits qui se confrontent les uns aux autres. Le droit d’expression , le droit de manifester- si tant est qu’il existe- se confrontent à tous les autres droits. C’est pour gérer ces confrontations que les élus de différentes instances politiques, partout dans le monde, édictent des règlements.
Personne n’empêche personne de manifester n’importe quoi…mais pas n’importe comment…parce que, dans une société, y’a des droits qui se confrontent les uns aux autres. Le droit d’expression, le droit de manifester- si tant est qu’il existe- se confrontent à tous les autres droits. C’est pour gérer ces confrontations que les élus de différentes instances politiques, partout dans le monde, édictent des règlements.
Pauvres petites victimes. Snif, snif.
Bon mononcle est revenu avec de la compassion. Il doit donner aux Petits Frères des Pauvres.
Quand même drôle que tu sonnes encore plus mononcle que celui que t’appelles mononcle, tu trouves pas? 🙂
@ mononcle Hubert. On reconnait un mononcle à ce qu’il dit et à ce qu’il fait: la prétention, les opinions sur tout et sur rien, les grands cris, l’impression d’avoir toujours raison, l’ironie mal placée, les jokes « de mononcle » justement. Le mononcle minus habens n’a pas de vie: il vient étendre sur les blogues ses opinions creuses et ses avis toujours éclatants de propreté. Il a ses haines et ses grandes joies. Ainsi, le mononcle décide un bon matin d’emmerder un blogueur car il ne le trouve pas bien – ou trop- rasé et que les opinions du blogueur viennent le chercher dans le fond de son abri Tempo. Au lieu tout simplement de ne pas le lire, le mononcle décide paradoxalement de remplir ses colonnes avec ses propos vides, au grand désespoir de l’intelligence humaine et du discernement.
Le mononcle variété Hubert: sachez-le reconnaitre dans votre environnement. C’était un message du Service canadien de la faune, à Ottawa.
Donne-moé donc ton adresse Paypal, je vais t’envoyer un petit montant pour mettre un baume tes « souffrances » de pauvre petit gauchiste pas capable de marcher drette. Une colonne, ça doit se redresser non?
Kessé je dis là, tu dois être trop cassé pour avoir un compte Paypal. Si ça se trouve, t’as fait exprès pour étudier dans un domaine inutile (après avoir changé de branche 3-4 fois) et sans débouchés pour te ramasser avec une job à 15 heures par semaine 2 mois par année. MAIS t’as quand même le guts d’en vouloir au système pour tes erreurs. Bref, je t’enverrai ça cash. Ça fait ti pareil?
@ mononcle. Allez prendre vos pilules, ça vous fera le plus grand bien. Pensez dépenser votre argent si durement acquis au lieu de prendre des billets de lotto 6/49! Visiblement, vous avez besoin de vacances en République dominicaine.
J’aime qu’automatiquement on associe la Gauche à ça:
« Kessé je dis là, tu dois être trop cassé pour avoir un compte Paypal. Si ça se trouve, t’as fait exprès pour étudier dans un domaine inutile (après avoir changé de branche 3-4 fois) et sans débouchés pour te ramasser avec une job à 15 heures par semaine 2 mois par année. »
Dans ce cas je vais continuer d’associer la Droite à la paresse intellectuelle parce que, honnêtement, vous n’aidez pas votre cause!
Un des problèmes avec les manifestations se trouve dans l’occasion donnée à des énergumènes de faire du vandalisme, en toute impunité ou presque, parce que protégés par la foule qui n’y peut rien. Quand j’étais étudiant, lors de la manifestation pour McGill français en 1969 je crois, j’ai vu un de ces énergumènes qui faisait pire. Alors que nous, les manifestants, étions dans la rue et eux, les policiers, en trois rangées sur le trottoir avec casques, matraques et boucliers, le $/%$?%$/ énergumène poussait les manifestants près de lui, et à deux bras s’il-vous-plaît, pour que ces derniers tombent dans les pattes des policiers sur le bord du trottoir et provoquent ainsi la cohue. J’ai été obligé de me battre avec ce $/%$?%$/ lâche (ou payé par la police) pour qu’il cesse de pousser les autres. Des gars comme ça il y en aura toujours. Ils nuisent ainsi au droit de manifester. C’est tout ce que j’ai à dire.