Denys – « Je-filme-des-petits-bourgeois-de-manière-touchante » – Arcand pleure: « Les Québécois sont incapables d’imaginer la richesse. Au-delà d’un million de dollars leur capacité de conceptualisation s’effrite. C’est pourquoi la dette nationale ne les inquiète jamais » [été 2013].
Gilbert – « Je-ne-le-referai-plus-jamais » – Rozon chiale : « On a un choix de société à faire. Est-ce qu’on veut stagner ou faire croître l’économie? C’est une bataille pour créer de la richesse au Québec » [juin 2013].
Et Jacques – « Je-chante-comme-un-bazou » – Villeneuve – braille: « Tout ce qui est mauvais en France est transféré au Québec. Les problèmes sociaux, la colère des étudiants, les habitudes des assistés… Il y a des conflits dans tous les sens » [mai 2013].
Bien entendu, les propos de ces notables rondelets sont défendus par nos habituels chroniqueurs en service commandé. Ce sont des « grands »! Des gens qui ont « réussi » ! Des « gagnants » qui nous parlent ! Il faut les écouter. Il ne viendrait évidemment pas à l’esprit de ces gardiens du Prince – transfigurés en chroniqueurs grâce à on ne sait trop quelle lécherie obscène – que ces riches le soient devenus grâce à la population qu’ils méprisent. Que serait Arcand sans l’ONF, sans subventions, sans l’appui du public québécois et sans nos universités qui forment ses collègues de travail ? Que serait Villeneuve sans son papa et sans Grand Prix subventionné? Que serait Rozon sans l’aide de l’État et sans étudiants qui travaillent d’arrache-pied pendant son festival de grosses farces plates ?
Ces Messieurs sont tous supportés par notre effort collectif. C’est le travail de milliers de personnes anonymes – qui, par ailleurs, ne leur doivent absolument rien – qui les a fait grimper à la tête de la hiérarchie sociale. On pourrait s’attendre à ce que ces Messieurs reconnaissent qu’ils ont été dorlotés par la société. On pourrait s’attendre à ce qu’ils reconnaissent que cet argent – notre argent, notre support, nos efforts, notre énergie, notre temps – aurait pu être mis au service de la santé, de l’éducation, de la recherche, de l’aide internationale, de l’environnement… ou aurait tout simplement pu servir à d’autres individus tout aussi talentueux qu’eux, sinon plus.
Entre deux bouchés de foie gras, on aurait pu s’attendre à ce qu’ils nous disent un tout petit « merci » (ils pourraient même le dire la bouche pleine : rendu-là, on n’est pas trop regardant). Mais c’est tout le contraire qui arrive, et Gérard « Je-ne-suis-pas-gros » Depardieu est en train de faire école. Comme dit le proverbe québécois : « Donne à manger à un cochon, il viendra chier sur ton perron ». Non seulement nous les avons engraissés, non seulement ils viennent déposer leurs œuvres « internationales » au pied de la porte, mais ils pleurent, chialent et braillent contre la société qui leur a permis de s’en mettre plein la panse.
Denys Arcand insiste : les Québécois sont « tellement pauvres » et « catholiques dans l’âme » qu’ils sont « incapables » – à cause d’un « transfert psychique » – de comprendre l’importance de la richesse[1]. Que cette fameuse « richesse » soit totalement abstraite et inutile au bien commun, qu’elle soit de plus en plus concentrée entre les mains d’une minuscule clique et qu’elle crée surconsommation, endettement, corruption, crise, pauvreté et pollution ne semble pas constituer de problème pour notre cinéaste. Autrement dit, Arcand aura beau répandre son mépris tant qu’il le désire, c’est bel et bien lui et ses copains cyniques qui sont « incapables » de comprendre l’économie.
Responsabilité à géométrie variable
La décence n’est décidément pas une vertu à la mode. Lorsque les mouvements sociaux revendiquent de l’argent pour les chômeurs, les étudiants et les pauvres, la classe dirigeante en appelle à la responsabilité individuelle; lorsque cependant les riches menacent de quitter le pays, elle en appelle à la responsabilité collective.
Les propos de nos fabricants de larbins en témoignent : la raison a été mise au pas par le profit. Cela a pour effet de voiler l’absurdité d’un système qui carbure aux inégalités sociales et à l’exploitation. Il suffit de ne pas être totalement obnubilé par le ciel sans étoiles du Capital pour saisir toute la dégoulinante obscénité de cette classe économique en panne de légitimité.
Et il suffit de voir quels cadeaux elle laisse régulièrement sur le perron pour comprendre à quelle auge elle s’engraisse.
*
Note
[1] Mathieu Bock-Côté a d’ailleurs trouvé ce texte d’Arcand « absolument remarquable » [sur son blogue du 4 juin 2013]. Il faudra un jour se pencher sur cette instrumentalisation du passé qui pousse les conservateurs à valoriser cet « héritage » catholique lorsqu’il s’agit de défendre notre culture « menacée » par les étrangers et à condamner ce même « héritage » lorsqu’il est synonyme de partage et de charité.
*
Quelques exemples concernant l’indécence de notre époque
– Les 63 000 personnes qui ont en leur possession plus de 100 millions de dollars possèdent à eux seuls une fortune de quelque 39 900 milliards de dollars ;
– La famille Walton, propriétaire de Wal Mart, détient 1 157 827 fois la fortune médiane américaine ;
– Aux États-Unis, le capital est deux fois moins taxé que le travail ;
– Le salaire minimum a perdu 30% de sa valeur depuis 1968;
– Les dix plus grandes fortunes d’Italie détiennent autant d’avoirs que les trois millions d’Italiens les plus pauvres ;
– Au Québec, le pourcentage des familles locataires consacrant plus de 30% de leurs revenus au logement a grimpé de 28% à 36% depuis trente ans;
– Au Québec, les familles à faibles et moyens revenus gagnent 10% de moins et travaillent 13% de plus qu’il y a trente ans;
– Toujours au Québec, les familles les plus riches gagnent 24% de plus tout en travaillant 5,7% moins d’heures ;
– En 1995, les 50 patrons canadiens les mieux payés gagnent 85 fois les revenus du travailleur moyen. En 2009, cette rémunération a explosé à 212 fois le revenu moyen;
Sources
Serge Halimi, « Inégalité, démocratie, souveraineté : État des lieux pour préparer une reconquête », Le Monde diplomatique, mai 2013.
Stéphanie Grammond, « Écart entre riches et pauvres : le fossé se creuse», La Presse, mai 2011.
Stéphanie Grammond, « Des salaires dignes des années folles », La Presse, mai 2011.
Hey oui c’est comme ça… aucune reconnaissance comme si tout ce qui leur arrive de bien, la richesse, la gloire, la reconnaissance ben Ils y sont arrivés tout seul sans l’aide de personne… Soit ils sont pas trop intelligents, soit ils nous racontent des salades !!! Pis tant qu’a moi Villeneuve le bébé gâté ben il peut retourner en Suisse ou dans un autre paradis fiscal et bon débarras …
Partout en occident ils ont décidé de couper les services aux pauvres dès que le chômage a empiré et que le fossé entre les riches et les pauvres a été clairement défini.
C’est comme la monarchie mais avec des gros verreux sans éducation au sommet au lieu de familles royales instruites. L’avenir n’est pas rose. Sauf si le peuple éduqué décide qu’il en a sa claque et se soulève plus sérieusement que l’an passé. Je nous le souhaite.
Tu as raison NIna, le problème c’est que même le peuple éduqué se fait chier dessus par une population victime de désinformation et de manipulation. Faut pas oublier que les intellectuels paraissent bien suspects aux yeux de la majorité : les puissants achètent leurs services sinon les discréditent à coup de millions.
Excellent.
P.s : Il y a plein de bons humoristes au Québec, pas juste des farces plates. Je te suggére Guillaume Wagner ou Maxime Martin entre autres. 🙂
Tout est dit et mauditement bien dit!
Merci!!!!
Puisqu’on parle statistiques, allons-y, M Cyr-Cherry-Picker.
Vous dites
– Au Québec, les familles à faibles et moyens revenus gagnent 10% de moins et travaillent 13% de plus qu’il y a trente ans;
Allez voir les vrais chiffres de revenu disponible ici (en dollars constants)
Vous y verrez que tous les quintiles ont vu leur revenu disponible croitre depuis 1996, les quintiles inferieurs, moyen, et supérieur,
http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/famls_mengs_niv_vie/revenus_depense/revenus/mod5_p_2_1_2_0_1.htm
Par exemple, le revenu moyen disponible du quintile le moins riche est passé de 2,2 a 4,5 de 1996 a 2010, soit une augmentation de 115%… Faut croire que la croissance économique, malgré les slogans que vous lisez place Émilie Gamelin, profite a tout le monde (oui, plus aux riches qu’aux pauvres, mais a tout le monde quand même)
Autre exemple, le quintile inférieur s’accaparait 2% du tout l’$ en revenu disponible en 1996, c’est maintenant 3,1%. Le quintiles supérieur est passe de 45.3 a 44.3.
Faut pas croire tout ce qu’on lit M Cyr…. ou alors il faut présenter les deux côtes de la médaille…
PS tous ces chiffres sont en dollars constants.
Allez, fouinez les données. On y apprend plein de trucs.
@ jcp.
« Faut pas croire tout ce qu’on lit M Cyr…. ou alors il faut présenter les deux côtes de la médaille… »
Marc-André Cyr parle des tendances statistiques « depuis trente ans », donc depuis le recensement de 1981.
Vous sortez des données statistiques qui concernent la période 1996 à 2011. Bien sûr, elles ne sont pas fausses, vos données statistiques: elles ont même l’apparence de la véracité. Seulement, elles sont biaisées car vous n’avez pas le même point de comparaison que Marc-André Cyr, soit la période de trente ans (1981-2011), et parce que vous avez sélectionné une période plus courte (ce qui ne montre pas la même tendance, bien sûr).
Ça, c’est une belle manipulation des données pour appuyer votre opinion. Comme vous manipulez, vous n’avez pas beaucoup de crédibilité sur ce point, même si vos données statistiques semblent vraies. On ne compare pas des pommes avec des oranges, mais des pommes avec des pommes. Si vous voulez donner la leçon en statistiques, il faut donc être de bonne foi et ne pas manipuler les données: sinon, vous faites de la bullshit.
« Puisqu’on parle statistiques, allons-y, M Cyr-Cherry-Picker ».
C’est drôle: l’expression « M. Cherry-Picker’ vous va si bien, jcp.
J’attends toujours la source et la preuve que les revenus des plus démunis a chuté de 10% en trente ans… Ca doit pas être si difficile a trouver!
Les dits revenus du quintiles inférieur ont bondi de 115% en 15 ans!!! Comment voulez vous qu’ils aient chuté de 10 en trente! Qu’est il arrive de si miraculeux en 1996 qui aurait inversé une tendance vieille de 30 ans a ce point?
Trouvez moi une source crédible, et ca me fera plaisir de l’analyser avec vous. En attendant, je suis le seul qui ait amené une source pour confirmer mes chiffres.
@ jcp
« Qu’est il arrive de si miraculeux en 1996 qui aurait inversé une tendance vieille de 30 ans a ce point? »
C’est simple: les instruments de mesure statistique des familles à faible et à moyen revenus sont devenus annuels à partir de 1996. Auparavant, les enquêtes étaient ponctuelles. Statistique Canada a ainsi tenu son Enquête sur la sécurité financière en 1984 (disponible dans toute bonne bibliothèque publique) à partir des informations du recensement de 1981: c’est le moment où débute la tendance observée par Marc-André Cyr.
Le problème avec votre sélection (et aussi des instruments de mesure statistique à partir de 1996), c’est qu’elle exclut la période entre 1981 et 1993, soit celle des deux récessions économiques, provoquées par les politiques monétaristes, qui ont frappé durement les familles à faible et moyen revenu. « La baisse importante de revenu du début des années 1980 et 1990 a touché tous les types d’unités familiales et plus particulièrement les couples sans enfants et les personnes seules, dont les revenus disponibles ajustés sont, en 1993, inférieurs de 12 % et de 9 % respectivement par rapport à 1981. Celui des familles monoparentales est en baisse de 6 %, tandis que les couples avec enfants se retrouvent à peu près au même point ». Source: http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf2009/donnees_sociales09.pdf à la page 142.
Enfin, l’étude du revenu doit tenir compte de l’endettement. Pour le maintien du pouvoir d’achat, les familles s’endettent considérablement aujourd’hui. Selon une étude de l’IRIS tirée des Enquêtes sur la sécurité financière menées par Stats Can, « l’endettement moyen a grimpé de 266 % entre 1984 et 2005 ». Source: http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/09/Dette-web1.pdf à la page 1. Puisque l’on doit rembourser ses dettes à un moment ou à un autre, on s’appauvrit à ce moment-là. C’est notamment la réalité des familles à faible ou moyen revenus.
« Trouvez moi une source crédible, et ca me fera plaisir de l’analyser avec vous. En attendant, je suis le seul qui ait amené une source pour confirmer mes chiffres.’
N’empêche que vous avez sélectionné l’information en fonction de votre opinion, ce qui vous met hors-jeu sur ce point de la discussion. Bon, je vous l’accorde: c’est aussi de la faute des instruments de mesure. C’est pour cette raison qu’il faut comparer des pommes avec des pommes. Sinon, vous me ferez penser à ce que Romano Prodi disait de Silvio Berlusconi: il se tient à ses statistiques comme un ivrogne à son réverbère.
Viens-tu VRAIMENT de citer l’IRIS? 🙂
Merci pour votre lien.
L’étude de ces sous groupes pour la période 80-90 est navrante.
Mais j’attend toujours la démonstration que dans les trente dernières années (incluant 1980-90-2000) le revenu disponible des personnes de faible revenu a chuté de 10%. Pas juste un sous groupe (personnes seules, etc…). On sait déjà que les gens sans enfants s’en tirent plutôt mal au Québec en terme de redistribution d’$…
Et oui, il est intéressant de parler d’endettement. Mais encore là, il faut faire attention de ne pas tout mélanger…
Personne ne remet en doute que les inégalités ont crû énormément. Mais la tendance est au plafonnement, du moins au Québec. Quelque part, notre système de redistribution fonctionne… plutôt bien. Du moins pour les familles.
@ jcp
Votre tableau ne tient pas compte du temps de travail. Hors, dans la phrase que vous citez, on mentionne une augmentation de 13%. Pour être juste votre tableau doit tenir compte des mêmes temps de travail, ce qui ne semble pas le cas. Puisqu’on travaille plus, il est normal que les gains soient plus élevés comme le démontre votre tableau.
@ Big MAC.
Bon, voici de nouveau l’autre clown à qui on doit faire la leçon.
Une étude économique, qu’elle vienne de l’IRIS ou de l’IEM ou de n’importe quel think tank de bantoustan, est valide lorsqu’elle respecte les règles de validation en vigueur dans la discipline, notamment en ce qui concerne la méthodologie de l’enquête. Si on respecte les règles de validation en vigueur dans la discipline, on aboutit, à partir des mêmes données, aux mêmes résultats, peu importe l’orientation idéologique de son auteur. Cette enquête-ci respecte les règles.
Dans ce débat, jcp intervient en proposant des arguments avec lesquels je ne suis pas d’accord, car il y a un biais de confirmation dans l’usage de ses données statistiques. Toutefois, il fait appel à l’intelligence de ses lecteurs, ce qui l’honore. Big MAC ne peut pas faire appel à ce qu’il est cruellement dépourvu, donc il persifle comme s’il parlait à Radio X. Évidemment, quand on est un clown, on intervient comme un clown.
A M Sauvageau
Je n’ai pas discuté la partie « on travaille plus ». Elle me semble crédible.
Mais M Cyr ne nous a pas donné un ratio « heures travaillées / argent gagné »
Il nous dit qu’on gagne MOINS 10%, en absolu, sans regard aux heures travaillées, depuis 30 ans.
Cher Diogène, sens-toi bien à l’aise d’adorer les manipulateurs de l’IRIS. Ils existent justement pour les gens comme toi.
@ Big MAC
Je vais t’expliquer ce que je t’ai écrit pour que tu puisses comprendre. Malheureusement, je ne peux pas dessiner des marionnettes pour que tu puisses mieux comprendre.
1- Si argument (oui, oui, c’est un gros mot) est fait dans les règles = argument bon.
2- Si argument bon, IRIS, IEM ou autre think tank = pas méchant.
3- La Raison (un autre gros mot, bien bien compliqué) n’est pas la croyance. On n’adore pas un think tank, on trouve juste ses analyses (un trop gros mot pour une petite tête, mais je pense que tu peux comprendre) quand argument bon.
Si tu comprends cela, Fardoche sera content de toi, comme lorsque tu manges les bons légumes. Si tu ne comprends pas, demande à mononcle Jérôme Landry quand il te fera un tour de bazou sur le chemin de l’Amphithéâtre.
T’es tellement drôle à voir patiner mon Dio quand tu veux te prouver. C’est là qu’on voit que t’as vraiment pas de vie.
@diogene le cynique
haha! continue l’ami. c’est comme ca qu’il faut leur parler aux simplets. pas nécéssairement pour les convaincre, mais pour éviter que d’autres lecteurs les suivent.
@ le calinours bienveillant:
C’est faire oeuvre de salubrité publique. N’importe qui a droit à son opinion, du moment qu’elle soit argumentée et un tant soit peu respectueuse d’autrui.
@ Big MAC:
En attendant que tu sois grand: http://www.youtube.com/watch?v=ZnOQXIjvSU0
Kin, la tache de marde du Web qui parle de simplicité d’esprit astheure. Ça devient de plus en plus ironique. 🙂
@ Big MAC:
Oh, Big MAC dit des gros mots! C’est vrai que ça peut remplacer un peu (mais pas tout à fait) des arguments.
Toutefois, la colère est mauvaise conseillère. Pour t’en convaincre, regarde ce qui arrive au pauvre Bibi. C’est bien triste. http://www.youtube.com/watch?v=i-_G4iclMCE
L’insulte classique de l’infantilisation… T’as VRAIMENT rien de mieux que ça à proposer? Ton répertoire est à sec?
@ Big MAC.
Comporte-toi comme un adulte dans tes propos, et on te considèrera comme un adulte. Les attaques gratuites et les sarcasmes déplacés (d’autres gros mot bien difficiles à comprendre, mais qui définissent bien tes interventions sur ce blogue) ne sont pas des arguments d’adulte, mais des réactions de cour arrière d’école primaire.
Ceci met fin à la leçon de ce soir: le mal d’être parmi nos enfants-rois avec le témoignage touchant de Big MAC. La semaine prochaine, le sujet sera le contenu du billet de Marc-André Cyr, si Dieu le veut.
« mais des réactions de cour arrière d’école primaire »
Tu veux dire, comme les fois où tu traites les intervenants de mononcle?
Dans ta face mon gros…
@ Big MAC.
« Tu veux dire, comme les fois où tu traites les intervenants de mononcle? »
Ahah! Je te l’accorde, ce n’est pas gentil de traiter des gens de mononcle. Toutefois, je réserve ce genre de qualificatif lorsque mon intervenant ne réplique pas avec des arguments contre mes arguments. Si un observateur impartial relit depuis le début nos échanges acrimonieux, il constatera que, parce que j’ai cité l’IRIS, tu n’as fait que verser ton venin sans me dire pourquoi les études de l’IRIS seraient à rejeter d’emblée. Peut-être es-tu capable de me dire – ou de dire à tout le monde – pourquoi ces études sont si mauvaises. Toutefois, vu la très faible qualité de ton argumentation, j’en doute énormément.
J’ai assez perdu mon temps avec des trolls comme toi. On passe à un autre appel.
Leurs vidéos kétaino-apocalyptiques durant la crise étudiante, t’as gobé ça? Leur étude sur l’imposition des Québécois, c’était du grand art pour toi? L’IRIS clanche quand c’est le temps de faire des raccourcis et d’occulter les données qui pourraient nuire à leur agenda gauchiste.
Je vous parle de revenus 200 X plus élevés que la moyenne sur une période de trente ans et vous me rétorquez de minuscules points de pourcentage sur à peine 15 ans. C’est tout ce qui vous avez à rétorquer? Tentez de détruire les chiffres que j’avance un à un; ensuite, si vous êtes encore en vie, car cela risque d’être long, tentez de défendre la logique qui se trouve derrière ce système et qui prouve que l’accumulation de profit (d’argent) profite à tous, qu’il est normal et décent que des gens meurent de faim – par dizaines de milliers chaque jour – aux pieds des châteaux des plus riches.
Bonne chance.
La croissance des inégalités est un problème réel, auquel de brillantes personnes tentent sérieusement de trouver des solutions crédibles, acceptables socialement, qui au long terme amèneront des résultats. Et vous seriez surpris a quel point même nos dirigeants sont a l’écoute de ces solutions.
Mais il faut d’abord faire une analyse franche et sérieuse de la situation. Reconnaitre que le pauvre de 2013 n’est pas le pauvre de 1970. Que la pauvreté extrême a été coupée de 50% au niveau mondial grâce aux efforts concertés des Gouvernements que vous détestez tant.* Lancer quelques chiffres au hasard pour mousser la haine, l’intolérance, les stéréotypes du riche méchant et du pauvre travailleur ne suffit pas.
Je demeure confiant qu’il y a moyen de stopper la croissance des inégalités, et même de diminuer l’écart global éventuellement. Mais je ne réfugie pas dans des rêves en couleur de Révolution comme vous.
*source
http://www.economist.com/news/briefing/21578643-world-has-astonishing-chance-take-billion-people-out-extreme-poverty-2030-not
L’été 2013 est pas encore arrivé…
La revue si… 😉
«– Au Québec, les familles à faibles et moyens revenus gagnent 10% de moins et travaillent 13% de plus qu’il y a trente ans;
– Toujours au Québec, les familles les plus riches gagnent 24% de plus tout en travaillant 5,7% moins d’heures ;»
La preuve que la théorie du ruissellement n’est qu’un mythe inventé par les think tanks de droite.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_ruissellement
Voir les vrais chiffres (lien plus haut)
Ces statistiques sont inexactes.
@ jcp.
En fait, c’est votre raisonnement qui est inexact. Voir plus haut.
Ok, les riches sont riches et les pauvres sont pauvres. Mais après, on fait quoi? On siphonne les riches pour redonner aux pauvres? De quel droit? Les riches sont tous crosseurs? Les pauvres sont tous méritants? Vous le voyez où le milieu? Pourquoi est-ce mal d’être riche?
En effet.
Mais il serait utile de définir ce qu’est un crosseur.
On utilise souvent cette désignation mais je n’ai jamais lu sa définition.
Celle que moi j’utilise :
Est crosseur celui qui empoche plus que ce qu’il produit, donc une partie du travail d’un autre.
Oui je suis exigeant, je suis d’avis que la richesse se crée par le travail et non le faire travailler.
Mon barème personnel dans notre société contemporaine locale est que selon moi personne ne peut prétendre produire un travail d’une valeur supérieure à $250k/an, en excluant le gain en capital forfaitaire (par exemple la valeur immédiate d’une invention brevetée, dont l’usage nouveau augmente la richesse globale, et dont il est justice que son inventeur en recueille une partie (une partie seulement, trop souvent on néglige de considérer qu’une invention aurait été pondue par l’autre à défaut de l’être par l’un. La protection du brevet ne devrait pas être plus qu’une prime au premier)).
J’ai en effet le crosseur assez large, mais aussi assez bien défini.
1-Le problême c’est que la droite et la gauche politique du Québec(a part quelques exceptions comme Québec Solidaire) ne s’occupent pas des pauvres.
2-Pour ce qui est des Américains,Barack Obama voudrait bien un plus grand partage de la richesse mais il n’y a pas une majorité d’élus démocrates pour réaliser ça.
3-Pour ce qui est de l’Italie,la gauche a gagnée les élections municipales de Rome et d’autres grandes villes.Donc ,l’espoir d’un plus grand partage de la richesse se fait sentir…
4-En ce qui concerne les Autochtones du Québec,on laisse la situation se détériorer.Le gouvernement de Pauline Marois a donné de l’argent a Akwesasne et plus de territoires pour Kahnawake (donc pour les déja très riches Mohawks) ,tandis que certaines nations Autochtones croulent dans des misères de toutes sortes (Inuits,Atikamekws,Innus).
Bonjour,
peut-on avoir la source pour le texte de Arcand ?
Merci !
Denys Arcand, «Un artiste déliquescent», L’Inconvénient, été 2013
Merci beaucoup Monsieur Cyr pour cet excellent texte! Ça fait du bien de lire un point de vue critique sur ces gens fortunés, plutôt que l’habituel concert d’éloges qu’on nous sert en boucle un peu partout.
Il est troublant de voir à quel point les gens qui s’accaparent la richesse ont réussi à imposer la croyance voulant qu’ils «créent» la richesse. Ils en sont probablement venus à le croire eux-même, à force de répéter ce mensonge. Ils créent la richesse, comme Dieu créa le monde. Ce sont des dieux. Et ils exigent la reconnaissance qui vient avec la fonction. Et ils font la leçon aux croyants.
M.Francis, votre raisonnement est exactement celui que je dénonce ci-haut: « On siphonne les riches pour redonner aux pauvres? De quel droit? ».
Les riches sont « siphonnés »? Vous pensez vraiment ce que vous dites? Et s’ils l’étaient vraiment, expliquez-moi au juste ce qui serait « siphonné » sinon l’argent qu’ils se sont fait sur le travail des autres. La vraie question, de mon avis, se trouve en amont: de quel droit peuvent-ils posséder beaucoup plus que les autres? Parce qu’ils ont reçu un héritage? D’où elle vient cet argent sinon du travail qu’ils ordonnent? La question n’est pas de savoir quelle part du revenu individuel les gens ont droits de garder dans leur poche, mais bien de savoir quelle part de la richesse collective les individus ont droit de s’accaparer au détriment de la communauté qui l’a crée.
Bravo Monsieur Cyr,
C’est stupéfiant de voir que les riches sont défendus par des gens de classe moyenne ou faible, et avec des arguments fallacieux en plus : les critiques sont jaloux, les nantis sont supérieurs aux autres par leur réussite, les riches méritent bien leur argent: ils l’ont gagné (comme si chacun ne travaillait pas d’arrache-pied, les caissières de Walmart devraient gagner plus que les avocats, clairement elles se démènent plus qu’eux), etc. Il ne devrait pas être question ici des valeurs morales des personnes, mais d’analyse économique factuelle. Qui possède? Qui n’a rien? Où est l’argent? Des îles du sud sans aucune industrie possèdent des sommes astronomiques sur leur territoire. Qui a placé l’argent là et pour quel motif?
Avec les discours des médias dominants, plus personne n’est capable d’appeler un chat, un chat. Triste parallèle: il y a un consensus scientifique (comme le faisait remarquer Monsieur Baillargeon dans un des ses articles, la semaine dernière) sur le réchauffement climatique, mais des personnes comme Éric Duhaime et Elgraby, bien qu’ils n’aient aucune formation en sciences, se permettent de mettre en doute la hausse des températures. Et elles sont crues!!! De même, des gens sans aucune connaissance des cycles économiques vont défendre le modèle néolibéral. Ce n’est pourtant pas compliqué à voir: nos parents se débrouillaient mieux que nous, bien souvent avec un seul salaire, ils arrivaient à payer leur maison en moins de 20 ans. Et de grâce, ne parlez pas des gadgets: nos maisons étaient pleines de bébelles. La vie est plus chère. Et les pauvres, s’ils ne sont pas plus pauvres qu’avant sont probablement plus nombreux qu’il y a vingt ans. Juste plus invisibles, c’est tout.
Tu ne sais pas lire Marc-André Cyr. Je pose la question, je ne dis aucunement que c’est le cas puisque ça ne l’est manifestement pas.
« Et les pauvres, s’ils ne sont pas plus pauvres qu’avant sont probablement plus nombreux qu’il y a vingt ans »
@ Mme Mathieu
Je vous invite a lire cet article traitant du succès qu’on eues les mesures anti pauvreté au niveau mondial depuis 1990.
C’est peut être moins stimulant que le discours révolutionnaire de M Cyr, mais c’est très exact.
Il y a 700,000 de moins de pauvres extrêmes sur la planète qu’en 1990. En nombre relatif, comme la population a explosé depuis, c’est encore plus impressionnant (43% à 21%).
Bonne lecture!
http://www.economist.com/news/briefing/21578643-world-has-astonishing-chance-take-billion-people-out-extreme-poverty-2030-not
Un banquier, un pompier et un chômeur sont assis autour d’une table sur laquelle il y a un plat de biscuit. Soudainement, le banquier saute dans le plat et avale tout les biscuits sauf un.
Après un silence de malaise, le banquier se penche vers le pompier et lui dit : » Regardes bien ce parasite, il va vouloir prendre ton biscuit! «
Un autre diatribe anti-richesse d’un intellectuel à pipe qui croit que l’existence des pauvres est attribuable uniquement à l’existence des riches qui le sont devenus grâce à l’exploitation des pauvres. Trop simpliste et trop idéologique, aucune nuance sur la nature humaine, aucune référence aux régimes communistes qui ont lamentablement échoué en voulant ignorer la nature humaine pour imposer.
Et si vous vous êtes trompé ?
Si MAC pense noir, il faut que Victor pense blanc. Quand Victor pense blanc, il faut qu’il parle des méchants communistes qui ont tous échoué. Après avoir mangé de l’intellectuel, il dira que c’est trop simpliste de penser autrement.
D’ailleurs, c’est quoi son obsession sur les pipes? Pas mal freudien, son affaire.
(oups! Parler de Freud, c’est intellectuel. Et intellectuel = communiste. Serais-je communiste? CQFD pour Victor)
Bizarrement, depuis l’écroulement du bloc soviétique, l’écart entre riches et pauvres (ou la classe moyenne) ne cesse de grandir.
Comme quoi la peur du communiste à l’époque rendait les riches disons non pas plus compatissant mais plus juste dans le partage de riche. Sans doute qu’avec la disparition de la « concurence », les riches contrôles maintenant le « marché ».
(Par contre, je ne voudrais par maintenir de nos jours des gens dans la misère d’un système soviétique pour que notre bien-être s’améliore, je demande simplement plus de justice sociale des plus nantis…)
»La question n’est pas de savoir quelle part du revenu individuel les gens ont droits de garder dans leur poche, mais bien de savoir quelle part de la richesse collective les individus ont droit de s’accaparer au détriment de la communauté qui l’a crée. »
Quelle naÏveté incroyable. Toujours au détriment des de la communauté, jamais au bénéfice de celle-ci. J-A Bombardier a inventé sa motoneige et a crée une immense richesse pour le Québec avec des dixaines de milliers d’emplois de qualité bien rémunérés et oui malheureusement pour vous sa famille en a beaucoup profité aussi, mais au »détriment de la communauté » vraiment ?
Guy Laliberté s’est mis milliardaire, mais sur son chemin il a fait bénéficier des milliers de Québécois qui travaillent au CDS et tout ce que vous avez à dire c’est que c’est un profiteur, un exploiteur des pauvres, franchement votre thèse ne fait pas le poids, ça raisonne plus comme de la jalousie transformée en supériorité morale pour camoufler une infériorité subliminale.
J-A Bomberdier et Guy Laliberté ont apporté bien plus à la société que les emplois crées par leur compagnie respective. Bombardier a inventer une machine qui a changer la vie des habitants des pays nordique. Guy Laliberté lui crée des spectacles qui permettent aux gens de s’évader l’instant d’une soirée. C’est bien plus que tout les impôts qui ont été payés ou des emplois crées.
Mais qu’est-ce que M. Cyr et sont troupeau de carrés rouges a-t-il apporté à la société. Absolument RIEN !. Pour lui la société humaine n’est pas un espace de création, mais de champs de bataille. Il n’aide même pas les pauvre, il ne fait que nuire a tout le monde.
C’est tout simplement le résultat de ce cher collectivisme que vous chérissez temps.
Mr. Cyr , vous ne comprenez pas que les gens que vous méprisez dans votre texte, sont en fait les produits du système collectiviste/volontariste que vous prônez?.
Karl Marx, un de vosmaître à penser, s’est trompé sur une chose importante, il n’y a pas de guerre de classe, mais d’envie. Les prolétaires ne font pas la guerre aux bourgeois, ils veulent le devenir!!! Les suceurs de subventions anciennement révolutionnaires finissent tous par s’embourgeoiser et chier sur ceux qui les ont mis là.
Tant et aussi longtemps qu’il y aura du socialisme et des subventions culturelles il y aura des gens pour chier sur ceux qui les nourrissent. C’est la nature même du socialisme et du collectivisme qui déresponsabilisation les individus.
@ JFC
« Tant et aussi longtemps qu’il y aura du socialisme et des subventions culturelles il y aura des gens pour chier sur ceux qui les nourrissent. C’est la nature même du socialisme et du collectivisme qui déresponsabilisation les individus. »
Wow.
Comme le disait l’une de vos maîtres à penser, Nancy Reagan: Just say no.
Tu dis tellement n’importe quoi, JFC, c’est fou.
Quelle croyance féodale digne de fond de taverne…
Corruption et amis du parti ne fait pas de nous un pays socialiste!!!!!
Je suis d’accord, il y a bien un problème d’inégalité au Qc et ailleurs dans le monde…Certaines personne paient 50% d’impôts alors que d’autres n’en paient pas…La vraie démocratie se fera le jour ou nous seront tous égaux devant l’impôt et que nous aurons tous le même taux d’imposition comme c’est le cas en Alberta (10% pour tous pour le provincial) ou en Russie (13% pour tous). Il est inacceptable de voir des gens voter pour des partis d’extrêmes gauche tel que QS, partis qui veulent dilapider l’argent des travailleurs pour la donner à des gens qui ne veulent pas travailler mais qui sont les principaux profiteurs d’une solidarité sociale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne paient pas d’impôts…Donc 2 solutions: un taux unique d’imposition ou le droit de vote seulement pour les personnes imposées car il n’est pas normal qu’une personne non imposable puisse décider de qui va gérer l’argent des contribuables…
Je suis d’accord avec la justice complète, c’est-à-dire tous le même impôt… lorsque tous auront le même revenu!
Présentement certains profitent plus du système que d’autre, c’est normal qu’ils contribuent plus au système que leur a permit de s’enrichir…
De plus, une sénatrice américaine disait qu’elle n’a jamais connu un américain venir riche… en payant moins d’impôt!!! J’ajouterais que je n’ai jamais connu personne devenir pauvre (n’y même revenir à la classe moyenne) parce qu’il paie trop d’impôt!
P.S.: Au Japon, il n’y a pratiquement pas de palier d’impôt. Par contre, c’est l’un des pays les plus équitable pour ce qui est des salaires.
http://www.youtube.com/watch?v=bBx2Y5HhplI
Justement, vous confirmez le point, ils sont devenus riches grâce au « système collectiviste/volontariste », il est normal qu’ils contribuent avec leurs richesses au « système collectiviste/volontariste » qui les a rendus riches…
Comme disait le Maire Tremblay (celui de Saguenay) aussi riche qu’un riche puisse l’être, il ne mangera jamais plus de 3 filet mignons par jour! (Comme quoi, comme Iris ou IEDM, il ne dit pas seulement des niaiserie!)
JFC: « Tant et aussi longtemps qu’il y aura du socialisme et des subventions culturelles il y aura des gens pour chier sur ceux qui les nourrissent. C’est la nature même du socialisme et du collectivisme qui déresponsabilisation les individus. »
Wow! Nous vivons dans une société socialiste! Nous avons gagné sans que je ne m’en rende compte: Villeneuve « Lénine » peut bien déménager avec Denys « Stalingrad » Arcand.
C’est n’importe quoi, désolé: vous confondez intervention de l’État et socialisme, socialisme et stalinisme, capitalisme et libéralisme, libéralisme et démocratie, démocratie et État de droit, etc.
Sur la question de fond (pour tous les amis du capital ici présent): vous êtes pour les inégalités dont je parle ci-haut? Vous pensez vraiment que ce n’est qu’une question de volonté? Vous êtes sérieux? C’est ça la liberté? Exploiter sans limites?
Trop simpliste mon ami. Être contre un socialisme confiscatoire ne veut pas dire être contre les inégalités. Être pour l’entreprise privée comme créateur de richesse ne veut pas dire être contre un rôle important des gouvernements. Quand allez-vous laisser tomber votre attitude de supériorité morale qui amplifie la naïveté de votre analyse un peu trop manichéenne.
On peut être pour l’égalité des chances sans croire aveuglement à l’égalité des talents ou des efforts individuels. À vous lire de semaine en semaine on conclut que vous voyez tout en noir ou en blanc. Le monde n’est pas aussi simple. Devenir riche par son effort et son talent ( i.e. Laliberté ou Bombardier pour ne nommer que ces deux) ne signifie pas automatiquement l’exploitation et l’appauvrissement des autres, qui semble être votre leitmotiv.
M. Beauchesne, vous utilisez des cas exemplaires en nommant Laliberté ou Bombardier. On pourrait presque vous accorder un point Godwin. Les riches et ultra riches de ce monde ne le sont pas nécessairement grâce à leur talent. Il me semble que nous avons un bel exemple en ce moment avec les cas de corruption cités à la commission Charbonneau. À moins que vous mettiez le talent de magouiller et le talent pour le crime organisé dans le même camp que les talents de Laliberté et Bombardier.
M. Beauchesne, je ne lis aucune personne qui soit pour un « socialisme confiscatoire »… a moins d’avoir une pensée « simpliste » comme vous dites!
Nous somme une société démocratique et cela implique que le gouvernement, qui nous représente, doit travailler dans l’intérêt de tous. Ce qui implique aussi que l’intérêt de tous est ce que les inégalités soient moins grandes. Lorsque le contraire ce produit, c’est que le rapport de force avantage une (petite) partie de la société. C’est alors le rôle de gouvernement de rétablir l’équilibre.
Croire que l’inégalité s’accroit parce qu’une (petite) partie de la population travaille plus et/ou a plus de talent… ou que l’autre travaille moins et/ou a moins de talent, c’est une vision (le mot « pensée » est trop fort) simpliste du monde!
Les Bombardier de ce monde ne serait rien sans l’appui qu’ils ont reçu de la population qui les entourait. Ils avaient du talent, certes, mais surtout beaucoup de chance (c’est Hayek le libertarien qui le dit). Et peu importe leur talent, ça ne justifie pas des salaires 200 x plus élevés que la moyenne. Smith serait d’accord avec moi.
Quand aux Péladeau de ce monde, ils n’ont rien fait sinon recevoir un héritage disproportionné.
Voir le monde en terme de rapport de force, d’exploitation et de domination, ce n’est pas être manichéen, c’est voir le monde traversé de contradictions. Le manichéisme n’accepte pas la contradiction, il voit la symétrie. C’est votre lecture qui réduit au manichéisme, et non mes écrits.
Bonne journée
M. Beauchesne, depuis ma définition de crosseur énoncée plus haut, Laliberté est un crosseur, puisqu’il a ponctionné une grande part de la richesse créée par d’autres.
Il a eu une idée, qu’il a matérialisé, cela lui vaut un gain ponctuel légitime, qui peut aller jusqu’à le rendre assez riche pour ne plus travailler (une couple de millions), cela est la prime à l’invention.
Pour le reste, la fortune s’est créée par le travail de tous, il est illégitime qu’il ponctionne des centaines de millions.
Croire que cela est légitime découle de la croyance qu’il faut la présence un riche pour permettre à un ouvrier de travailler … Sans Laliberté aucune richesse n’eut été créée, ce qui justifie qu’il garde ce qui reste de la richesse créée, après versement des salaires contemporains.
Cette croyance ne pourrait se vérifier que si Dieu avait créé le riche en premier, à défaut de quoi l’humanité serait encore perchée dans les arbres.
C’est un vieux débat … un vieil argument fallacieux que la nécessité des riches.
La réalité qu’on ne saura jamais est qu’il existe peut-être quelque-part un vieux clown vivotant, qui tentait de trouver quelques dollars pour partir le cirque de l’astre lumineux en même temps que Laliberté devenait ami du premier ministre et obtenait sa chance de passer devant l’autre.
L’un est milliardaire, l’autre rien.
Il a vraiment « créé » la totalité du milliard par son talent et son travail ?
Et sans lui il n’y eu rien ?
Vraiment ?
Pensez-y bien, vous réaliserez que la pensée de droite est manipulée pour faire accepter ce qui est injustifié.
Outre la prime à l’invention et le gain pour talent et travail, tout le reste est indu.
Pour vous en convaincre, revoyez l’histoire du téléphone.
Bon enfin c’est vous qui avez titré votre papier »les cochons sur le perron » je crois en faisant référence aux méchants riches qui exploitent le pauvres démunis sans défense et leurs porte-parole médiatiques, et vous me renvoyez à une lecture manichéenne d’un papier avec un titre semblable. Vous avez bien droit à vos opinions.
Que M. Turcotte croit dûr comme fer que réussir en affaires est forcément synonyme d’être un crosseur, je n’ai pas de commentaire autre que de constater qu’une attitude pareille envers les vrais entrepreneurs, (ceux qui prennent les risques) est synonyme d’une société sclérosée qui se préoccupe avant tout de partager la richesse sans connaître son origine.Si vous préférez que les Bombardier ou Laliberté aillent ailleurs créer leur richesse afin d’éviter l’exploitation des nôtres notre dialogue est rompu et nous serons condamnés à subventionner les pauvres clowns qui n’ont pas été assez habile , oui ou chanceux, pour réussir.
C’est exprès de dévier pour éviter le débat, ou c’est une fixation ?
N’ai-je pas fonctionnellement, clairement et simplement défini ce qu’est un crosseur ?
Je dois utiliser des mots plus courts, des phrases plus simples ?
Pourquoi réussir en affaire « doit emporter » d’empocher « le plus possible » de richesse créée par le travail de tous ?
Si un entrepreneur est incapable de reconnaître l’apport des autres dans « la » réussite de l’entreprise, et de partager un % croissant de la richesse créée à mesure qu’elle augmente, alors il n’est que justice naturelle que l’état s’en charge.
Un entrepreneur qui n’est pas un crosseur se prendra sa prime à l’invention, sa prime de risque, son salaire, et partagera équitablement le % restant.
Coupe-nous trois parts Obélix …. 90% pour toi et les autres se partageront 10%.
Par quelle philosophie malsaine est-il devenu normal en 2013 d’être reconnaissant d’avoir une job de salaire S, alors que la richesse créée par le travail de l’employé vaut 5xS, et que sans l’existence de l’entrepreneur dominant le marché, l’employé serait travailleur autonome produisant son revenu de valeur 1.5S ?
Avez-vous déjà un peu vécu ?
Avez-vous déjà vécu autrement que dans l’aveuglement, la tête enfoncée dans le cul d’un millionnaire, qui vous convainc que vous êtes chanceux de respire son odeur ?
Avez-vous déjà été un entrepreneur indépendant ?
(indépendant ici est loin d’être innocent)
J’en doute.
Vous sauriez comme moi combien les dominants se liguent et collusionnent pour s’assurer que le marché ne soit pas libre à tous, seulement à ceux ayant la tête brune, et la bonne odeur.
Même ceux qui ont réussi reconnaissent que la réussite est d’abord une question de chance, ensuite de travail, puisqu’ils ont pour la plupart souvent échoué avant d’être au bon endroit au bon moment.
Vous croyez que je n’ai pas vécu ?
Vous croyez que je n’ai rien vu ?
Vous croyez que je n’ai jamais vu de documentaire donnant la parole aux artisanats du Cirque du Soleil, blessés à l’entrainement et peu ou pas assurés parce que contractuels, et jetés après usage par un entrepreneur milliardaire ?
Vous croyez que je n’ai pas vu, entendu et participé il y a au moins 20 ans à ce qui se nie être connu à la commission Charbonneau ?
Vous croyez que je n’ai jamais tout risqué et tout perdu ?
Je n’ai pas la bonne odeur.
Il y a cette chose en moi qui m’aurait fait avoir la nausée dans l’espace, alors que se bercent au chômage des acrobates jetés après usage.
Le voyez-vous ?
Le savez-vous ?
Votre admiration, elle est pour des gens qui ont un profil très bien documenté.
Ils sont affranchis de cette nausée qui nous afflige.
Vous aimeriez être comme eux, avoir ce pouvoir, ne pas avoir cette faiblesse humaniste.
Vous aimeriez vous aussi être un psychopathe.
http://www.jobboom.com/carriere/travailler-avec-un-psychopathe/
Monsieur Turcotte,lorsque tu écris que l’un est milliardaire(et crosseur) et l’autre qui n’a pas réussi est rien,je sens un profond mépris autant pour le riche que pour le pauvre…et ça vient peut-être de ton subconscient.
Je crois que la solution viendra du partage de la richesse comme la France le fait déja.Et l’argent des riches doit servir aussi pour les soins de santé de toute la population car un peuple malade est un peuple qui s’appauvrit.
Argumentum ad hominem.
Qui je suis, d »où je viens, comment je me sens, n’ont aucun lien avec le fond de l’argument.
L’argument se suffit à lui-même, il a sa propre existence, il n’a pas de sentiment ou de subconscient.
L’argument n’est pas moi, il existe sans moi, avant moi, malgré moi.
Ce que je suis est indépendant de l’argument.
L’argument est-il faible ?
Si oui, comment ?
L’incapacité de s’en tenir à l’argument est un argumentum ad hominem.
Pratiquer l’argumentum ad hominem est énoncé son incapacité à argumenter.
Je méprise en effet le crosseur.
Peut-il en être objectivement autrement ? Sérieux …
Je suis le rien qui n’a pas réussi … à l’évidence je ne me méprise pas moi-même.
Soyez moins prompt à attaquer l’argumenteur, il vous restera plus de temps pour lire et réfléchir à ce qui est écrit.
Le rien qui n’a pas réussi a l’air d’avoir une dent contre les riches… justement parce qu’il n’a pas réussi.
Avoir une émotion de rancoeur invalide-t-elle l’argument ?
Avez-vous fait l’effort élémentaire de rechercher ce que signifie argumentum ad hominem ?
Avoir cette émotion est-il anormal ?
Les riches s’achètent le droit de pleurer, ce que les pauvres ne peuvent se payer ?
J’argumenterai que justement parce que j’ai échoué, je parle en connaissance de cause, ce qui, si on décide d’étudier l’argumenteur dans l’évaluation de l’argument, ajoute du poids au dit argument.
C’est pas comme si justement je n’avais jamais risqué, j’ai fait la chose.
Incidemment je note qu’à nouveau il ne se trouve aucune substance argumentaire autre qu’une attaque personnelle.
La droite a-t-elle réellement des arguments pour justifier sa vénération des riches, autre que de l’argumentum ad personam ?
Ta gueule le pauvre, le droit de parler ça s’achète, le droit de se plaindre surtout.
Tu es pauvre, donc ton argument est sans valeur.
… Mais, je suis pauvre parce que je suis allé étudier les sciences, les maths et le droit alors que j’étais pauvre, ce qui m’a rendu encore plus pauvre.
Refuser de sentir les rejets des riches m’a maintenu pauvre.
D’autant aussi que j’avais l’air pauvre (ce que j’ai toujours été, et je suis fort mauvais menteur), ce qui est impardonnable, puisque chez les riches l’apparence fait la valeur.
Je suis donc un pauvre savant.
Nous sommes légion dont la sous-utilisation cause la pauvreté de nos sociétés.
(Nous enrichir affaiblirait les riches, alors que les crises enrichissent les riches (très bien documentée cette réalité découverte par les riches en 1930))
De mon expérience j’ai observé et conclu qu’il faut pour réussir être appuyé.
Laliberté – Appui ferme de René Lévesque qui lui a fait obtenir un financement par le gouvernement.
Bombardier – Son père a financé son cheminement et lui a prêté l’argent pour construire son garage à 19 ans.
Péladeau père – Financé par sa mère pour acheter un journal.
Et tous ceux que j’ai connu et ne peux nommer puisqu’ils ne sont pas des personnalités publiques.
Un riche n’appui pas un pauvre qui veut devenir riche, cela est contre-nature, cela est dangereux, un vrai pauvre n’oublie jamais sa pauvreté.
Cela doit être réprimé, les riches le savent et le font.
Rien n’est plus dangereux pour l’ordre établit qu’un pauvre qui devient puissant.
Wanna fight ?
Attache ta tuque, j’ai déjà vécu.
@ M. Turcotte.
Je comprends que l’intervention de Big MAC vous choque, mais il ne faut pas se limiter à cela. Son but sur ce blogue n’est pas d’argumenter, mais uniquement de provoquer en insultant les gens (je le sais, je suis aussi tombé dans son piège). Votre réplique vous honore mais, comme on dit dans les Évangiles, « ne jetez pas de perles aux pourceaux ». Ou, dans le contexte de l’internet, « don’t feed the troll ».
Votre expérience est intéressante et suscite de bonnes interventions. Nous en apprenons ainsi beaucoup. Merci.
Mon cher Dio, au cas où ça t’aurait échappé, c’est ton mépris abyssal pour toute opinion contraire à la tienne qui te mérite ce que tu appelles des « insultes ». Calinours souffre à peu près du même mal. Tu peux continuer de faire ton intéressant avec tes réponses de 400 paragraphes, le fond reste le même : t’es une merde. Une merde intelligente, mais une merde quand même. Il faut appeler un chat un chat!
Quant à vous M. Turcotte, votre émotion n’est pas anormale, c’est votre généralisation qui l’est. Votre vécu, qui pour l’instant a l’air de se limiter au petit gars qui s’est fait revirer de bord et qui n’a jamais eu la force de se relever, n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais une règle. Mais ça, à moins d’être complètement aveuglé par l’amertume, vous le savez déjà.
(et faire des règles avec des cas, Marc-André est aussi très bon là-dedans)
Toute difficulté est une opportunité, l’occasion est belle.
Qui dit que je ne suis pas en train d’en faire un livre ?
C’est que la sophistique est ici poussée aux stéroides … tout un cas.
Incidemment je constate qu’aucune réplique à mon argumentaire n’a été servie, que des attaques personnelles pour tenter de dévier la discussion.
Un cas je dis.
Ce constat désolant est par ailleurs fort amusant au jouteur que je suis.
@ M. Turcotte,
« Incidemment je constate qu’aucune réplique à mon argumentaire n’a été servie, que des attaques personnelles pour tenter de dévier la discussion.
Un cas je dis.
Ce constat désolant est par ailleurs fort amusant au jouteur que je suis. »
Bien sûr, ce cas peut être amusant, d’autant plus qu’il demeure résolument fixé au stade anal. Mais on se lasse vite de l’amusement car il ne dépassera malheureusement pas le stade anal. Pire encore, on risque de s’intoxiquer au contact des effluves de ses pets directement sortis de la pensée unique de la radio-poubelle. Je vous conseille donc de l’ignorer.
Bonne journée.
La courbe de désintérêt est en effet prononcée.
D’un autre côté, j’ai développé face aux attaques de style médias une habitude de renvoyer l’émetteur à lui-même, ce qui, parce que ça renvoi au néant, provoque de deux choses l’une, l’arrêt des échanges lorsqu’il est constaté par l’autre qu’il se fait exposer son néant en publique (ça c’est les moins cons, ou ceux qui sont en progression), ou une montée en hystérie qui rend fou et provoque l’arrêt des échanges.
Parfois il se produit un moment d’illumination dans lequel une victime se voit libérée de sa tête dans son cul.
Ça c’est beau.
Ça arrive.
Il faut conserver un minimum de respect, artificiel ou non, et parfois ça arrive.
Il est certain que crier des noms ne convainc personne, auquel cas l’échange est une perte de temps, mais sinon parfois ça arrive.
Mais au-delà de ça, il ne faut jamais oublier le public, le lecteur silencieux.
Même si on ne convainc pas l’autre, on peut convaincre 10 spectateurs silencieux.
Un spectateur ne sera pas convaincu si on y est pas.
Ou si on est agressant ou hystérique.
@ M. Turcotte.
« Il faut conserver un minimum de respect, artificiel ou non, et parfois ça arrive.
Il est certain que crier des noms ne convainc personne, auquel cas l’échange est une perte de temps, mais sinon parfois ça arrive.
Mais au-delà de ça, il ne faut jamais oublier le public, le lecteur silencieux. »
Vous avez bien raison sur ces points, même s’il est difficile de garder ce minimum de respect lorsque l’autre type s’égosille de tous bords et côtés. Vous devriez donc intervenir plus souvent puisque vos propos sont sensés et qu’ils réconfortent ceux qui souhaitent voir de l’intelligence dans les blogues.
Bonne journée,
Je butine mes propos de ci de là selon l’inspiration que la toile me propose.
Il m’est impossible d’avoir une fréquentation soutenue en tous ces lieux.
C’est que j’essaie de réfléchir un peu avant d’écrire, ça limite le territoire qu’il m’est possible de couvrir en continu.
Mais maintenant que vous avez mes trucs, votre capacité vaut au moins la mienne, je ne suis donc pas inquiet.
À ce que je vois, certains ici ont beaucoup de difficulté à s’assumer, préférant parler d’insulte. News flas: si votre état vous insulte, je n’y peux rien.
*flash
Dernière chose M. Turcotte :
« je constate qu’aucune réplique à mon argumentaire n’a été servie »
En déclarant que ce que vous décrivez est un cas, j’admets forcément que je suis d’accord avec une partie de ce que vous dites, seulement pas avec les généralisations que vous faites. Pourquoi faudrait-il que je m’étende là-dessus?
Au strip-poker idéologique, le manipulateur est toujours le premier à se retrouver tout nu, c’est pourquoi il refusera toujours de jouer selon les règles.
@ M. Turcotte:
« Au strip-poker idéologique, le manipulateur est toujours le premier à se retrouver tout nu, c’est pourquoi il refusera toujours de jouer selon les règles. »
C’est normal, lorsque l’on refuse les règles, sauf si elles sont seulement les siennes. C’est pour cela que les manipulateurs gesticulent lorsque l’on rappelle les règles de l’argumentation.
« C’est pour cela que les manipulateurs gesticulent lorsque l’on rappelle les règles de l’argumentation. »
T’es pas mal le seul avec Gilles à faire des sparages à ce sujet. Que doit-on en déduire?
@ Big MAC:
« T’es pas mal le seul avec Gilles à faire des sparages à ce sujet. Que doit-on en déduire? »
Eille, le champion. Depuis le début de tes interventions sur le blogue, Diogène, le Calinours et Gilles Turcotte te démontrent que:
1- tu as tort sur toute la ligne;
2- tu envoies chier tout le monde, surtout lorsqu’ils te montrent que tu as tort.
Que déduire de ça? Que tu aurais mieux à te taire plutôt qu’à montrer à tout le monde que tu es un troll?
Ne viens pas dire que tu n’envoies pas chier le monde: tu les traites de « rien qui n’a pas réussi », de « pas de vie », de « la tache de marde du Web », de « merde », etc.
Si tu n’es pas capable de parler comme du monde, reste donc chez vous. Pis cesse de jouer à la victime: tu méprises tout le monde sur le blogue et tu viens pleurnicher par la suite que les autres te méprisent. Je vais te dire un secret: quand tu chies comme ça sur le Web sans vouloir discuter avec eux, ils ont raison de te mépriser.
Ah, pis, je t’avertis à l »avance. Ça sert à rien que tu me répliques. Vu la tournure d’esprit que tu as ici, je te méprise aussi et je te répondrai pas plus.
Ne faites pas ça svp.
Restez zen.
Donner de la colère à une créature qui vit de confrontation, c’est lui donner ce dont elle a besoin pour grandir.
Ne jouez pas son jeu, haine et colère sont son univers, si vous jouez son jeu vous le renforcez.
C’est un personnage inventé, son identité est cachée, il s’écarte de honneur et courage, l’attaquer est vain, il utilise un avatar expressément pour pouvoir faire la guerre sans risque.
Votre argumentaire est excellent m. Turcotte et j’admire votre patience envers ces sophismes grossiers et ces argumentum ad hominem et ad personam.
J’ai longtemps fait la même chose sur d’autres blogues, comme Yahoo, mais il semblerait presque que certains sont payés pour venir introduire une dose de mensonges manipulateurs dans le but de réduire le débat à la chicane.
Ironiquement, ces gens sont tous de droite et adulent les corporations.
Beaucoup de commentaires et de raisonnements qui peuvent donner de bonne idées, mais malheureusement, trop souvent dans l’impolitesse….
Sur ce, je suis en faveur du partage de richesse et lorsque je vous lis, je vois que l’on discute beaucoup des employés (salariés) qui sans eux, aucune entreprise ne peut connaître le succès. Par contre, avant même cette possibilité qu’une entreprise puisse connaître du succès, permettez-moi de vous souligner, que très souvent, le très petit nombre de salariés qu’elle comporte, n’en auront rien à foutre des possibilités futurs de cette dite nouvelle entreprise… Leurs préoccupations, seront de recevoir leur paye et de quitter le plus rapidement possible. Ils n’auront aucune gêne de regarder s’épuiser l’entrepreneur, qui lui, mettra ce qu’il faut, pour que le rêve de voir un jour une entreprise prospérer, se réalise.
Un jour, cette prospérité sera réclamée comme un du ET pour le bien de l’entreprise, le partage sera de mise!
Un jour un employeur (entrepreneur héritier de son père) m’a répondu « je n’ai pas d’argent pour te payer, nous sommes une toute jeune entreprise sans cash-flow. Fais-moi confiance, un jour je te remercierai ».
Ma réponse : Soit, paie-moi avec des parts, actuellement sans valeur, je construirai avec toi et un jour « nous » serons riches.
Sa réponse : Es-tu malade ?! C’est à moi ça, c’est moi qui l’ai payé !
Ma réponse : Alors paie-moi ou donne-moi une reconnaissance de dette.
Sa réponse : T’es viré, je ne veux être entouré que de gens convaincus.
Ensuite les autres ont quitté, et lui a fait faillite.
Ça c’était après être venu me débaucher chez un concurrent avec des promesses de partenariat.
🙂
J’ai appris de ça … Les triadiques ne sont pas dans des hôpitaux
Je ne lance pas des « crosseur » à traver mon chapeau.
J’ai vécu déjà.
La journée où votre employeur partagera ses profits, soyez assurée que les employés auront un plus grand intérêt au « succès » de l’entreprise comme vous dites.
Ha oui, j’oubliais de rajouter, que se ne sont pas toutes les entreprises qui ont reçu une aide quelconque de subvention ou autre….
Alors, il serait peut être sage, de s’assurer de ne jamais généraliser, ni d’un côté comme de l’autre.
Au plaisir!
Appeler à ne pas généraliser, cela est sage.
Mais généraliser donne une belle image de soit sans fondement.
C’est tentant d’être médiatique.
Les avantages fiscaux sont une forme de subvention et Dieu sait que les particuliers sont très loin d’avoir les avantages fiscaux des personnes « morales »! (Ni leurs taux d’imposition)
Ayant moi-même déjà eu une fiscalité d’entreprise, je confirme que la fiscalité a un écart bienveillant envers les entrepreneurs.
Mais il est juste qu’il en soit ainsi.
Le rôle fiscal de l’état étant de ponctionner la richesse pour ensuite la répartir, notamment sous forme de scolarité accessible, cela doit se faire dans le respect du contexte.
Un entrepreneur vit dans l’incertitude, il a droit à une prime fiscale pour incertitude (c’est comme une prime de nuit pour un salarié),.
Les différentes déductions sont cette prime.
(il est important de distinguer qu’un entrepreneur autonome n’a pas la même latitude fiscale qu’une corporation (latitude qui est généralement honteuse))
Snif snif, larmes de croco. Quelqu’un fait-il pitié ? Non.
Notez que pour les entreprises transnationales donc la fiscalité est beaucoup moindre que les PME et ce malgré une incertitude moindre de ces derniers.
Le rapport de force y est pour beaucoup.
Tout comme il est tentant pour une personne négative d’émettre des propos acerbes, justifiés par de la conspiration généralisée.
Je suis démasqué par cette attaque personelle, vous connaissez ma vie et mes motivations mieux que moi.
Diantre !
Ceci dit, mes motivations, quelles qu’elles soient, vous empêchent de répondre à mon argumentaire ?
J’ai écrit quoi qui est faux ?
@ monsieur Marc Sauvageau,
Le partage des profils ne signifie non plus et nécessairement, qu’il soit dirigé vers des salariés déjà bien rémunérés. Il peut aussi servir en l’investissement d’autres projets qui créeront d’autres emplois.
… biens rémunérés … ben oui, c’est sûr, faudrait surtout pas trop leur en donner, ils pourraient le gaspiller.
C’est qu’il ne faut jamais oublié que ce sont les riches qui créent la richesse, pour ce faire il leur faut ce capital que ces salariés ne feraient que gaspiller.
Réinvestir du capital, les salariés, c’est du chinois ça pour eux, c’est pas pour rien qu’ils sont salariés, ils ont une capacité intellectuelle limité.
Si la richesse pouvait être créée sans l’essentiel apport des riches, Dieu n’aurait pas créé Adam millionnaire.
Tout le monde sait ça.
C’est l’ordre des choses.
tsé
@ Gilles Turcotte, pour faire suite à l’un de vos post, voici l’autre revers…
De l’expérience et de l’observation nous pouvons aussi conclure ce qu’il faut pour ne pas réussir.
Monsieur Victime – aucun appui ferme d’aucun financement possible puisque l’analyse du dossier révèle une gestion déficiente menant un risque élevé pour quelconque investissement.
Entreprise J’AURAIS PU – Son père à bu tout le financement d’un cheminement possible ainsi qu’un l’argent d’un prêt pour la construction d’un garage.
Irresponsable père – Non financé par sa irresponsable mère pour acheter un journal.
Et tous ceux que j’ai connu et ne peux nommer puisqu’ils ne sont pas des personnalités publiques.
Un pauvre accuse les autres de ses malheurs, de l’empêchement de devenir riche alors que cela est contre nature pour les paresseux qui braillent, brûlant leur énergie à jalouser. Ce vrai pauvre, espère une solution sur le dos d’un autre.
Rien n’est plus dangereux qu’un pauvre d’esprit assoiffé de revanche, qu’il puisse devenir puissant.
Ben ouais, exactement CQFD : Ta gueule le pauvre, y’a que les riches qui ont le droit de pleurer, toi t’as échoué, t’es un minable, un rien, un looser, t’as aucun droit, surtout pas celui d’invoquer un droit.
Votre sens de la justice est très faible, Sophie.
Du moins, si l’on se fie à vos propos.
Ce qui est dangereux, c’est justement de mépriser les pauvres et de leur laisser le moins de chances possible de s’en sortir.
La condescendance et les jugements des riches envers les pauvres peuvent effectivement mener à quelque chose de dangereux. Ça s’appelle le karma et ils ont bien raison, car si j’avais l’âme aussi noire, je serais terrifié par le karma.
L’austérité est partout pendant que des gens vivent dans l’abondance. Vous savez que ça ne durera pas, vous tentez donc de justifier vos positions moyenâgeuses de seigneurs par des sophismes outrageants transpirant la peur et le mépris.
Le seul fossé entre la guillotine et les têtes des riches est le social, celui-là même ou les riches merdeux mettent la hache depuis un bon moment.
Vous allez très vite vous rendre compte que vos bouts de papiers ne valent pas grand chose face à des gens qui n’ont plus rien à perdre.
« L’art de devenir riche, dans le sens commun du terme, n’est pas seulement l’art d’accumuler beaucoup d’argent pour nous-mêmes, mais aussi celui de découvrir comment notre voisin peut en obtenir pour le moins possible. En termes exacts, c’est l’art d’établir le maximum d’inégalités en notre faveur. »
-Mohandas Karamchand Gandhi
Le discours de droite est une constante dans l’espace et le temps.
Les riches ont les droits et les lois.
Les looser doivent se taire.
J’ai été l’une des première à féliciter l’auteure de cet article et pourtant je suis à la tête d’une jeune entreprise.
Ce que j’ai pu lire dans les commentaires, démontre souvent 2 extrémités de personnes offusquées qui ne semblent pas capable d’analyser au delà de leur bonne ou mauvaise expérience.
C’est regrettable car pour avancer il faut être capable d’arrêter de se regarder le nombril!
Que c’est démoralisant de te lire Gilles Turcotte.Traiter les pauvres comme tu le fais ,honte sur toi si tu continues.Les pauvres ont assez de tracas ,il ne faut pas en plus tourner le fer dans la plaie.Je te demande de t’excuser ou de te retirer de la conversation car tu ne fais pas avancer le débat.Tu n’apportes pas de solutions ,préférant te plaindre.
J’y vois plutôt de l’ironie dans le commentaire de M. Turcotte qui pousse la logique d’élitisme de certains jusqu’au bout.
D’affirmer que l’on a ce qu’on mérite est très réducteur, voir simpliste. Bien qu’une minorité soit mal outillée dès le départ pour la vie, la majorité ont ce qu’il faut. Au final, a divers niveaux, la chance y est pour quelque chose…
Je suis maso
Oh, un bobo !
Monsieur Phil,
Dans tous les commentaires, ce qui en ressort sont le droit des pauvres et le droit des riches…. Bizarrement moi ce que je veux c’est de l’équité car voyez vous, je ne suis pas riche et je ne suis pas pauvre non plus. Je travaille sans calculer mes heures et j’investis tous mes sous s’en savoir si cela en vaut vraiment la peine. Ce que j’observe autours de moi, sont des gens qui veulent tout et bientôt peut être aussi ma peau. Alors, je suis entre les deux et je comprends les 2 positions. Je ne crois pas que rien n’avancera de passer son temps à s’accuser l’un contre l’autre non plus. Le système doit être révisé afin que tous puisse avoir accès à l’équité.
Je n’aime pas les têtes enflées et les profiteurs qui diminuent les gens tout comme je n’aime pas les pleurnichards qui passent leur vie à accuser les autres.
Voilà!
Sur ce, je n’ai rien d’autre à ajouter à ce post et vous souhaite un bon débat!
Sincèrement!
Sophie R.