Le temps nous fait violence de deux manières.
Dans le dos, il nous pousse et nous impose son rythme effréné, sa course contre la montre et ses impératifs fictifs de productivité. Les médias sociaux sont une caricature de ce processus répétitif et aliénant. En sens inverse, nous rappelant sans cesse que nous portons un lourd passé déterminé et déterminant, le temps freine notre marche et ralentit notre mouvement vers l’avant, nous enserrant de ses préjugés et de ses structures irrationnelles.
Il faut pourtant s’arrêter quelques instants. Pour comprendre la possible altérité qui nous fait face, et qui représente bien souvent le reflet d’une part de notre humanité niée, nous devons faire prendre au temps une diagonale.
La réflexion demande une interruption. Et comme c’est elle, après tout, qui nous distingue des bêtes sauvages et des policiers, autant la cultiver un peu. Deux secondes d’arrêt pour se mettre un peu dans la peau de l’autre ― l’autre couleur, l’autre genre, l’autre croyance ou l’autre pays. Deux secondes à donner à celui ou à celle qui ne vit pas exactement dans le même monde que nous. Deux secondes bien méritées pour que les malmenés puissent nous faire entendre ce qu’ils et elles vivent ― et qui est par définition difficile à communiquer.
Deux petites secondes pour que l’homme, le blanc, l’Occidental et le riche se taisent pour entendre la femme, le noir, la musulmane et le pauvre. Non que ces derniers aient toujours raison : l’oppression ne rend pas infaillible. Elle fait cependant vivre une expérience singulière, une expérience difficile à comprendre pour ceux et celles qui ne la connaissent pas. Plusieurs théories de l’émancipation, dont certaines déclinaisons du féminisme, ont conceptualisé ce point de vue de la « subalterne ». Comme l’idéologie dominante nie la position de la dominée afin de rendre sa vision du monde cohérente, elle doit la couvrir d’un voile de fausse conscience. Les dominées, pour leur part, ne peuvent se permettre une telle approche. Au contraire : la compréhension qu’elles ont de la vision dominante est la condition même de son dépassement émancipateur. Le point de vue des « subalternes », celui de la critique, épouse ainsi plus largement le réel que celui du dominant. Il englobe ce dernier tout en cherchant à le surpasser.
Encore faut-il, cependant, prendre le temps de l’entendre….
Comment comprendre la vie en Palestine? Comment comprendre quelqu’un qui a grandi dans un bidonville? Comment comprendre l’inceste? Le suicide? La guerre? Comment saisir la souffrance créée par la maladie mentale? Comprendre les anxiétés et les peurs créées par l’homophobie, le racisme et la haine « ordinaire »?
Deux secondes pour y penser. C’est un début.
Les femmes vécurent et vivent cette expérience qu’elles seules peuvent saisir entièrement. Comment comprendre la peur de marcher seule dans la rue simplement parce qu’on a des seins? Comment comprendre le viol? Comment comprendre le dégoût provoqué par les frôlements calculés, les blagues douteuses et les commentaires de mononcles? Comment toucher les blessures créées par une telle humiliation quotidienne ?
Les femmes apprennent à se taire, à être belles, à ne pas élever la voix, à se laisser interrompre, à sourire, à baisser les yeux, à ouvrir les jambes si ce sont des « putes » et à les fermer si ce sont des « mères ». C’est à même leurs tenues qu’on leur enseigne la retenue : les talons hauts freinent la course, la mini-jupe réduit l’amplitude des mouvements, le soutien-gorge restreint la cage thoracique, etc. Les femmes sont victimes de la vaste majorité des crimes de nature sexuelle (dans une proportion de 97 %) et forment l’une des marchandises les plus échangées sur terre. Sur Internet, en tapant « teen porn », on trouve environ 28 400 000 résultats en 0,15 seconde. La féminité inspire le doute ou la tentation. On arrache aux femmes leurs corps en disant que c’est parce qu’elles séduisent qu’on les viole; et lorsqu’elles dénoncent, on affirme qu’elles détruisent des carrières, minent la vie des jeunes hommes et se victimisent. Cette culture traverse nos gouvernements, nos universités, nos salons, nos chambres à coucher, nos lieux de travail, notre imaginaire, nos rêves et nos cauchemars.
Les médias sociaux sont également sous la gouverne de cette culture. Internet, manifestement, sert tout autant à s’astiquer le bambou que la langue. Un autre endroit où la parole des femmes dérange, choque, perturbe et se bute au sexisme qui hante la doxa sociale médiatique. Encore un endroit où la dénonciation de la domination masculine est ridiculisée, voire violemment dénoncée. Où les gars se serrent les coudes et se bouchent les oreilles, comme en témoigne la démission de la blogueuse Marie-Christine Lemieux-Couture dernièrement. « J’ai un malaise avec le web, son hystérie, son rythme effréné qui n’est pas le temps de la pensée, sa violence. J’ai toujours su que j’occupais une position paradoxale, mais le gouffre s’est creusé au point où ça fait un moment déjà que je suis sans voix », dit-elle dans sa lettre de démission.
Écouter ce que les femmes ont à dire… Deux secondes. « Vu d’ici, le monde est différent », affirment-elles. Deux petites secondes de réflexions qui pourraient parfois ― devraient souvent ! ― se multiplier en minutes, en heures, en jours, en années, en décennies d’actions et de réflexions.
Une décennie, après tout, ce n’est même pas deux secondes dans l’histoire de l’humanité…
***
Sources
Marie-Christine Lemieux-Couture, « Ciao le Voir », Je suis féministe, 31 août 2014, http://www.jesuisfeministe.com/?p=8134
Sandra Harding (éditions), The feminist stand point theory reader, Routledge, 2003.
Vision Mondiale: « Vue sur le monde: femmes et filles des marchandises? », mars-avril 2010.
L’R des centres des femmes du Québec, « La pauvreté des femmes: un enfer privé, une affaire publique », 2008.
Conseil du statut de la femme, Portrait statistique Égalité Femmes/homes: où en sommes-nous au Québec?, 2010.
Monsieur Cyr, merci pour cet éloge de la distanciation et de l’écoute. Voilà qui est exemplaire.
Cela m’incite à vous laisser le bénéfice du doute quant à la possibilité de discuter: en tant qu’homme bloguant au Voir, un média critiqué depuis des mois et délaissé par bon nombre de blogueurs féministes et pro-féministes, pourquoi persistez-vous à ne pas traiter du contenu même de ces dénonciations, et pourquoi y écrire encore alors que d’autres plateformes médiatiques équivalentes vous sont accessibles ?
Merci pour ce texte. <3
Toujours à sens unique, toujours. L’on demande, et ce genre de faux égalitaires nous remet cela, aux hommes de comprendre les femmes, comme si les femmes, elles, avaient déjà tout compris. Puis, l’on demande aux femmes de se comprendre elles-mêmes (ce qui n’arrive pas plus qu’à n’importe quels humains). Mais, l’on accepte que la femme réduise l’homme à images réductrices. Alors, ces belles paroles, de s’arrêter pour réfléchir, frape vite la réalité de la perspective visuelle de celui qui s’arrête. Il s’arrête bien, mais avec quoi devant lui, avec quoi derrière et qu’elle direction peut-il concevoir de cette piètre quantité d’information… Cette mode, présente, de pousser la vertu d’un côté, du côté du dominé (supposé), un peu à la Marx avec son prolétaire (après 100 ans, nous voyons vite les faiblesses de ce genre de logique) est une forme de suivi aveugle. Aujourd’hui, l’on écrit ainsi pour bien paraitre, pour les clics et aussi, malheureusement, car on y croit, à ces foutaises. La réflexion réelle, la réflexion égalitaire qui conçoit dans un rapport de même genre, elle ne se fait pratiquement nulle part et c’est là, la triste réalité!
En tapant gay porn on trouve aussi 10 millions de résultats, et puis???
C’est quoi le point, outre de vouloir suivre un certain genre de féministe plus ou moins réaliste, ou disons, qui aime mieux chialer qu’agir! Je peux bien critiquer, mais j’aime mieux foncer dans la vie. Pour l’instant, rien n’a réussi à me décourager. Au lieu de jouer les victimes, je crois que les femmes devraient foncer. Ça réussi à toutes celles qui le font, aujourd’hui au Québec, ne perdant pas leur temps à dénoncer ce qui se passe en d’autres lieux sur leur blogs bidons et décidant d’être des exemples vivants, au lieu de théoriser dans le vide! 😉
Moi, ce que je trouve fascinant, c’est que les finissants de l’UQAM (autant les hommes que les femmes) en ressortent avec une vision unique du problème du genre. Comme si cette université donnait vraiment dans la propagande féministo-boboche! C’est un peu cocasse, en fait, de décrier la faiblesse du genre lorsque l’on constate que dans les faits, les féministes (un certain type) ont tellement pris le contrôle de cette université qu’elles y ont imposé une certaine culture de sexisme inverser où l’homme doit avoir honte à tout prix (même des choses desquelles il n’est pas responsable) et la femme doit se sentir plus grande à tout prix. Il faudrait suivre ces gens dans leur vie de tous les jours pour se rendre compte de l’hypocrisie de la chose!
Peut-être devriez-vous suivre les enseignements éthiques du professeur Francis et vous résigner à entreprendre un processus de disempowerment, tel que prescrit dans son petit guide proféministe. À moins que c’est ce que vous tenter en arborant publiquement une posture morale sans pour autant risquer votre position, un peu comme le fait le prof lui-même en prenant la direction d’une collection à Remue-Ménage et celle d’un observatoire à l’Institut de recherches et d’études féministes, en bon proféministe disempoweré au sommet de sa carrière au sein d’espaces féministes. Éclairez-moi je suis mélangé un peu. Le disempowerment c’est mettre en jeu sa position de dominant ou pas?
Effectivement M. Proud, vous semblez un peu mélangé…
Julien Prou D. nous fera peut-être le plaisir de nous expliquer son point sans se perdre dans son obscure mélange de FDD.
Salut Galem,
Si je n’ai pas pris position en ce qui concerne les différentes démissions survenues ces derniers mois, c’est simplement parce que je crois que les blogueurs ont très bien exprimés eux-mêmes et elles-mêmes leurs malaises…. et il est faut de dire que toutes ces démissions concernaient la question femme. Ce dont je suis responsable, jusqu’à preuve du contraire, c’est de ce qui est écrit sur « mon » blogue, et non sur Facebook ou sur les autres plateformes utilisées par les autres blogueurs. Cela dit, je suis pro-féministe et je ne voulais pas jouer l’autruche suite à la démission de mon amie Marie-Christine. J’ai décidé de parler de façon plus générale puisque d’ici, de mon point de vue, les versions divergent et se confrontent. J’ai donc laissé entre les mains des protagonistes le soin de s’exprimer et décidé d’élargir le focus, simplement.
« … pourquoi y écrire encore alors que d’autres plateformes médiatiques équivalentes vous sont accessibles ? »
J’aimerais bien qu’on me parle de ces plateformes…
Merci de me répondre. Au niveau des plateformes, je parlais de votre présence sur Urbania. Et c’est sans parler de bien d’autres plateformes citoyennes émergentes qui seraient sans doute heureuses de vous voir y débarquer!
J’avais compris votre préoccupation à vouloir élever le débat. N’empêche, ce n’est pas un hasard si vous traitez maintenant de cette question et en ne vous positionnant pas comme vous le faites, vous savez bien que vous donnez raison par défaut à l’un des camps en cause. Et vous comprenez sans doute en quoi ce qui peut être perçu comme une certaine forme de ménagement tout azimuts peut finalement se retourner contre vous sur cette base.
Une situation problématique que votre migration vers des plateformes moins souillées (souvent avec raison) pourrait régler. C’est au final cet entêtement contradictoire que je ne comprends pas; Voir profite plus de vous que l’inverse, après tout.
« ce qui peut être perçu comme une certaine forme de ménagement tout azimuts peut finalement se retourner contre vous sur cette base ».
SVP, relisez le texte, vous y verrez quand même quelques prises de positions assez claires merci.
Je ne vois simplement pas en quoi ces plates-formes sont meilleures au point de vue féministe que le Voir.ca.
Merci pour ce texte. Juste deux secondes… c’est tellement pas long, mais plusieurs, parmi ceux qui commentent, ne se donnent même pas la peine de les prendre ces deux secondes-là. Ils sont prompts à critiquer et à attaquer le féminisme, sans essayer de comprendre la position des femmes qui souffrent. En prenant deux secondes pour me mettre à leur place…. je constate qu’ils se sentent attaqué, même quand tout ce qu’on leur dit c’est d’écouter. Je constate que de de tenir une position où on victimise les hommes en général est pire encore que de croire que le féminisme ne s’occupe que de victimiser les femmes. Je constate aussi qu’on ne s’est pas donné la peine de chercher deux secondes ce qu’est vraiment le féminisme (même sur wikipedia!). Je constate qu’on est tellement certain de ce qu’on affirme, qu’on ne laisse place à aucune nuance et à aucune réflexion, comme si Cyr avait raison dans le fond.
Merci pour ces 2 secondes qui doivent faire, à vue de nez, 2-3 feuillets.
http://www.youtube.com/watch?v=3TR_YuDFIFI
L’internet apporte à l’humanité le meilleur et le pire.Les humains n’ont pas fini de constater tous les impacts qu’a apporter l’invention de l’internet car l’internet évolue à la vitesse de l’éclair.Il faut continuer à être attentif et vigilant à propos de cette invention qui fait maintenant partie intégrante de notre vie à tous les niveaux.
Merci pour cet excellent texte !
Merci pour votre blogue M. Cyr. Je ne retrouve rien de plus divertissant sur le net que les hauts-cris d’un adulte qui n’est jamais sorti de sa crise d’identité adolescente criant son besoin de reconnaissance sociale – besoin d’être reconnu comme marginal.
PS Je m’ennuie un peu du » J’ai un complexe d’infériorité donc j’hais la police » mais vous faites quand même un super divertissement en épousant aveuglément toutes les causes gauchistes.
Cher Claude C ,oui ça prend des hauts -cris pour cette société Québécoise qui tourne en rond.Je ne suis pas d’accord lorsque vous écrivez que Monsieur Cyr a besoin de reconnaissance sociale .Il a besoin de justice ,voilà tout!
Oui Monsieur Cyr épouse les causes gauchistes,mais de façon claire ,les 2 yeux grands ouverts.
Nous avons effectivement besoin de haut cris au Québec mais ceux entendus ici sont juvéniles et empreint d’un besoin d’attention immature. Je sais, je suis passé par ses (pronom possessif pour décrire les propos de M. Cyr) idéaux quand j’avais 14 ans et que je venait de découvrir les Dead Kennedys en pensant que j’avais mis les pattes aux mouches.
Je suis une mère,
Je suis une citoyenne féministe,
Je suis une policière,
des rôles qui teintent ma vie, orientent mes prises de positions.
Beau texte M. Cyr, belle envolée littéraire… Mais, les faits demeurent; je lis le Voir depuis plusieurs année et force est de constater que le regard féminin s’amenuise dans vos pages, dans votre lectorat. Il n’est pas rare de lire un texte signé d' »un » blogueur et de constater que les quelques commentaires proviennent uniquement d’un signataire aux consonances masculines.
Est-il nécessaire également de préciser que lorsque vous vous acharnez sur le rôle du policier dans notre société, en l’avalissant à celui d’un animal, sans jamais aucune nuance, aucun contrepoids, vous perdez de votre « mordant »… Les extrémistes sont tellement ennuyants!!
En espérant que le Voir sache apprendre de cette controverse et évoluer dans la bonne direction.
On s’est habitué aux déchets qu’on peut retrouver sur ce blogue. Ce qui commençait avec une pseudo réflexion sur le temps s’est vite transformée en un ramassis de propos victimisant qui lèchent le cul des féministes extrêmes, qui croient détenir la vérité infuse grâce à cet extrémisme. On sent aussi que le jugement moral de l’auteur est profondément altéré par des passions qui ne nécessitent pas un sens critique digne de ce nom. Notons à cet effet le passage sur les policiers et les bêtes sauvages. Drôle, tout autant, est que l’auteur exprime une intense et renommée difficulté à jouer avec la critique. Il tend à se cacher derrière un mur de « tu n’as pas bien lu/compris mon texte » lorsqu’on le critique quand il ne verse pas dans l’insulte pure et simple. À cet effet, il est plutôt comique de le voir se forcer pour essayer de boucher chaque gérant d’estrade qui l’attaque.
N’est-il pas ironique que celui qui croit détenir le sens critique fait le plus preuve de dogmatisme? allant jusqu’à invoquer ce terme pour parler (lorsqu’il le fait poliment) à ses ennemis.
Il est vrai que son texte manque de délicatesse envers les policiers.Par contre, on ne peut pas rejeter tout son texte du revers de la main .Marc -André Cyr défend les femmes et ça prend un homme comme lui pour nous faire réfléchir sur les dérives de l’internet.Caroline D veut que le Voir évolue dans la bonne direction.C’est quoi ça la bonne direction?Je ne suis pas toujours d’accord avec les textes du Voir mais la bonne direction pour moi c’est d’avoir différents courants de pensées.Si certains préfèrent les opinions de droite ,il peuvent alors écouter les discours d’Harper ou lire le journal Le Soleil.
Un homme comme lui pour nous faire réfléchir? Sans blague? Il est non seulement une honte pour les hommes mais aussi une honte pour les intellectuels dont il semble se réclamer. Il est tellement occupé à se construire une image de bad-boy-anarcho-crypto-communiste (pour pouvoir se taper quelques petites granoles de l’UQAM) qu’il oublie d’utiliser son jugement avant d’écrire des imbécilités. Conseil M. Cyr achetez-vous donc une moto, ca fait bad-boy, ca pogne avec les jeunes mais ca ne corrompt pas la pensée de ceux qui vous lisent.
Le pire cest de meme pas se faire croire quand les gens vous disent ahh tes deprimantes pis tu raconte de la marde . MEME les policier ou enqueteur adopte des comportement negligeants et MECHANTS wais vraiment mechants serieusement se faire dire que c dans notre tete ce qu’on a vecu , ressenti , qu’ont a eu des preuves esti pis que nous ont sait plus que votre esti d’arrogance mal placer . manque de preuves esti viens dans mon cerveau , mes souvenirs , mes douleurs , wais pis mon intelligence meme si je suis une criss de blonde . Serieusement après sa vous êtes ahh non pove tiii est morte , Gagne de sans genie , vous êtes vraiment rare a être digne de confiance . Le mal qu’une personne peut avoir cest pas juste parce que cest personne est belle , que a vous disent : ahh a joue dans ton cerveau pis cest une manipulatrice . le suicide bande de pas empatique , de quoi vous oser !! La terre est rendu indigne !! Les bon parte et les mauvais survivre , Le suicide bande d’egoiste c’est parce que la personne est pu capable . Pu capable … C quoi votre probleme de tous leurs faire la morales sur des sites … Sérieusement c vous les malades dans tête pour venir nous faire la morale, ont sen caliss pis ont est pas des criss de victimes . Les vrai victime sont vu comme des personnes malhonnete manipulateur . Ahh pis venez pas repondre a sa , rien a foutre des pokerfaces . Le suicide cest un choix pis sa regarde personne d’autre que la personne concerner . Cest pas votre vie , vos probleme , mais vous etes pas capable de supporter la honte qu ‘une personne proche se tue , Esti d’égoisme fermer vos geule de marde , vous dites de la marde a ceux qui ont mal . Peut etre que les gens trop intelligents sont tellement trop lucide et voit trop bien le vrai du faux . Wake up societe ou les gens qui aident vraiment sont souvent trop sous- payer , trop souvent inconpris , trop souvent ont les prends pour des menteurs , societe ou il est plus facile d’agir en ignorant !