― You just kicked the shit out of an innocent man.
― Innocent? Innocent of what?
(extrait du film Unforgiven)
Des policiers qui refusent de s’identifier? « Pas intéressant ». Des arrestations de masse malgré un jugement récent les condamnant? « Pas intéressant ». Des dents cassées? « Pas intéressant ». Des purges arbitraires sans preuve? « Pas intéressant ». Des policiers antiémeutes qui cassent des lignes de piquetage? « Pas intéressant ».
Vous n’auriez pas une photo de grévistes masqués qui ont l’air méchant à la place?
Ça c’est intéressant.
Un doigt qui pue
Pourquoi les grévistes portent-ils le masque? Ne cherchez pas la réponse dans les pages de nos journaux, vous ne la trouverez pas. Comme le dit le proverbe : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». Les expulsions arbitraires, les injonctions, la surveillance par caméra, les grévistes pourchassés par des gardiens de sécurité et la police qui défonce les piquets de grève, c’est normal. Ce qui n’est pas normal, c’est de résister à cette violence. Autrement dit : « Travaille! Consomme ! Pis farme ta yeule! ».
Plus la répression de l’État est grande, plus la société dénonce ceux qui lui résistent.
Un bel avenir nous attend …
Les mots vers la prison
La société québécoise veut décidément en finir avec le mouvement étudiant. Les mots qu’elle emploie à son égard ne sont pas ceux du débat. Elle l’enferme et ne lui laisse aucune possibilité de sortie, l’emprisonne dans une réalité imposée qui le constitue tout en le dénonçant. C’est ainsi que les grévistes deviennent à la fois « fascistes-et-anarchistes », « égoïstes-et-communistes », « manipulateurs-et-désorganisés », « utopistes-et-nihilistes », « intellos-et-idiots »… Sur les ondes des poubelles de Québec, on les traite d’imbéciles à grands coups de « si j’aurais une matraque, moé, je leur apprendrais le respect pis tsé wouf wouf le gros… ». Sur Twitter, une journaliste du très rigoureux Devoir compare les étudiants masqués aux commandos de l’État islamique. Sur les ondes de LCN et de Radio-Canada, on donne au public de touchants témoignages d’étudiants victimes de la grève et des « radicaux » sans jamais présenter la thèse inverse.
Il n’aura suffi de presque rien : une anecdote par-ci et une autre par-là; un courriel par-ci et un autre par-là; quelques mensonges par-ci et quelques raccourcis par-là; un graffiti par-ci et une machine à chips cassée par-là, et hop! Le spin propagandiste du Parti libéral du Québec est progressivement devenu un fait tenu pour vrai.
C’est pour cette raison qu’il faut désormais en finir, à grands coups de matraques, de violences institutionnelles et de poursuites judiciaires, avec la « violence et l’intimidation ». La violence ne peut pas venir de l’État. La violence ne peut pas venir du marché ou de la loi. Bienvenue dans le monde moderne : la violence, c’est ceux qui la subissent qui la provoquent.
Fin de l’Histoire.
Sondage
Dénoncer la grève étudiante relève désormais de l’objectivité journalistique. Pendant que le ministre de l’Éducation discute des « crottés de l’UQAM » sur les ondes des vidanges de Québec, Céline Galipeau nous parle de « l’intransigeance du mouvement » en ouverture du téléjournal.
Un sondage viendra par la suite confirmer que les Québécois écoutent trop la télé. Des experts vont l’analyser.
Les sauvages
Les grévistes d’aujourd’hui sont totalement objectivés, déshumanisés. Ce sont des parias, des « étranges » au même titre que les islamistes d’ailleurs ou les sauvages d’autrefois.
On peut les frapper, les gazer et les arrêter par centaines. Ce sont des « terroristes en herbe » comme le dit Jean-Jacques Samson [JdeM, 9 avril].
Comme les sauvages, ils parlent une langue qu’on ne comprend pas ― l’iroquoien semble tout aussi difficile à comprendre que le fonctionnement d’une Assemblée générale. Comme les sauvages d’autrefois, on les considère violents, irrationnels, sans loi ni respect, paresseux… Ils sont l’Autre ― avec un grand « A » pour souligner leur irréductible altérité.
Problème du futur
Les historiens du futur vont découvrir un phénomène étrange.
Quelque part au début du 21ème siècle, dans le merveilleux monde des médias, l’extrême gauche est devenue « fasciste ».
Selon qui?
Selon ceux qui sont contre le droit de grève, contre la démocratie directe, contre les manifestations, contre l’immigration, pour la guerre, pour la sécurité et pour la répression policière.
Faudra leur expliquer.
D comme Denise
Sur son blogue, Denise Bombardier, la charmante chroniqueuse de Radio X, se demande ce « qu’enseignent donc à leurs étudiants les professeurs et chargés de cours progrève [sic] qui affrontent les policiers, demandent la démission du recteur et font peu de cas des injonctions du tribunal? » [« Les profs progrève[sic]de l’UQAM », 10 avril].
On leur enseigne, chère madame, à se méfier des béni-oui-oui de votre acabit. Vous connaissez Noam Chomsky ? Beaucoup l’enseigne au bac. C’est plus facile que Gramsci et plus accessible que Bourdieu. Chomsky analyse les cinq filtres régulant la propagande médiatique. Parmi ceux-ci : la taille et la richesse des propriétaires; la publicité comme source principale des revenus; les « tirs de barrage » comme moyen de rétorsion pour discipliner les médias et l’anticommunisme comme mécanisme de contrôle…
Il n’y a qu’un seul des filtres qui ne s’applique pas à notre charmante Denise… Chomsky parle de la dépendance des journalistes à l’égard des sources officielles et institutionnelles (police, État, entreprises…), sources souvent tendancieuses, mais considérées « vraies » à cause de la notoriété des institutions dont elles proviennent.
Cela ne concerne évidemment pas Denise Bombardier. Cette dernière utilise une seule et unique source : elle-même. Toute sa « pensée » est soufflée de cette incroyable prétention typiquement bourgeoise. Elle n’argumente pas, elle dicte. Jamais elle ne cite de source. Jamais elle ne démontre quoi que ce soit en s’appuyant sur des faits. De manière circulaire, tout son « contenu » se fonde sur ce vide rempli d’elle-même. Sans cette prétentieuse sagesse autoproclamée, la charmante Denise Bombardier serait comme une espèce de vieille balloune dégonflée de lendemain de party plate.
Exclusif : une machine à chips témoigne
― Nous avons la chance de recevoir la fameuse machine à chips décapitée par des étudiants de l’UQAM la semaine dernière.
― Bonjour.
― Bienvenue dans nos studios. Alors, on imagine que ce n’est pas facile pour vous par les temps qui courent.
― Non, ça va.
― Comment vous vous sentez aujourd’hui, après ces tristes événements?
― C’est triste effectivement, cette histoire. J’ai vu des étudiants se faire casser la gueule solide juste parce qu’ils refusaient de se laisser trainer dans la boue par un gouvernement corrompu. L’UQAM les réprime, la police aussi et tout le monde s’en crisse. C’est triste à mort!
― Mais quand même, vous n’approuvez pas la violence et l’intimidation? Vous en êtes la première victime.
― Écoutez, prenez un jeune comme Simon. Il est menacé d’expulsion pour « avoir bloqué un corridor » il y a deux ans ― deux ans! Je le connais, c’est un grand amateur de Doritos. Simon est un passionné de philosophie, un gars brillant, on menace de l’expulser juste pour ça? On va briser son avenir pour ça? Pourquoi au juste? Pour avoir fait un geste que des centaines d’autres ont commis, et pour défendre l’éducation en plus? C’est pas sérieux. C’est une purge, rien de moins.
― Oui, oui, on comprend tout cela, mais que faites-vous de la violence et de l’intimidation dont vous avez été vous-même victime?
― Je n’ai été victime de rien.
― Mais oui, écoutez, vous avez été littéralement décapitée par des étudiants masqués.
― OK, oui, ils m’ont frappée et pas mal décrissée. Mais c’est pas grave.
― Pas grave! Mais cette scène a choqué le Québec en entier.
― Mais monsieur, je ne suis qu’une machine à chips.
― Ce n’est pas une raison pour vous faire du mal !
― Le Québec est malade, monsieur. Occupez-vous des humains, ça semble être amplement pour vous, surtout par les temps qui courent. On m’a déjà réparée. Je vais même mieux qu’avant, ce qui n’est pas le cas de vos jeunes blessés par les forces de l’ordre. C’est d’eux dont vous devriez prendre soin. Et de votre nature, qui est « saccagée », comme vous dites, à grande échelle. Mais bon, c’est pas nécessairement à une machine à chips de vous dire comment vous comporter. Là, vous allez m’excuser, mais j’ai une date avec une caméra de surveillance… Elle a une croupe d’enfer et je crois qu’elle a envie de me brasser les trente sous alors je dois vous quitter.
― Merci de votre présence à notre émission, chère machine, on enchaine avec le témoignage d’une serrure de porte sauvagement étouffée par la gomme d’un gréviste. Chère serrure, d’abord merci d’être avec nous dans ces moments difficiles…
Ouf, heureusement que vous êtes là pour nous raconter la vérité. Vous nous sauvez de ce gigantesque complot dans lequel TOUS les journalistes de TOUS les journaux marchent main dans la main…
Il faudrait par contre que vous récriviez tout votre texte sans faire l’amalgame gréviste/casseurs. Parce qu’à vous lire, dans votre plaidoyer pour la défense des casseurs, on croirait que tous les grévistes soutiennent les actions des casseurs, on croirait aussi que tous les grévistes sont critiqué par le journalistes complotistes et on croirait aussi que tous les grévistes sont victimes de la police.
Bien évidement, ces trois dernières affirmation sont complètement fausses.
Estrie! Commence par aller lire Chomsky et écouter le documentaire de Pierre Carles «Pas vue, pas pris», tu comprendras ensuite la cohérence et la pertinence de la chronique de Marc-André Cyr. Tu me donne réellement l’impression d’être la parfaite copie de la description qu’il a fait de Denis Bombardier.
plein de raison d’aller là …https://www.facebook.com/events/1575837182703600/
Non, merci… y a aucune bonne raison de visiter une page Facebook de techno-moutons. Des manifs et actions qui se valent ne devraient pas être communiquées par une telle technologie aussi orwellienne et compromettant pour la sécurité en-ligne de chacunE. Parmi l’éventail (quand même restreint) de modes de diffusion d’infos en-ligne, faut toujours que vous choisissiez le pire.
Qui a parlé de complot? J’ai parlé de filtres, jamais de complot.
Qui fait des amalgames? Les grévistes existent, et ils sont largement méprisés, c’est tout simple. Le terme « casseur » ne veut rien dire… C’est un concept non-opératoire.
Tous les grévistes sont effectivement victime de la police, qui les traquent et les matraquent, qui brisent leur mouvement.
Ce n’est pas rien que votre commentaire est écrit au conditionnel. Vous n’avez pas grand chose à me reprocher au final.
Non, vous n’allez tout de même pas nous faire le coup du « Où est ce que j’ai écrit le mot complot ? » ?
Tout votre texte parle de la supposé complaisance des médias envers le gouvernement. Du début de votre texte, où vous sous-entendez que les médias ne choisissent que de parler des manifestants masqués et pas de la violence policière, jusqu’aux multiples citation différents journalistes qui, à votre avis, ne font pas leur métier comme il faut, vous sous-entendez que les Québecois sont manipulés par les médias qui ne raconterais qu’une version de l’histoire et ne donnerais pas la parole aux étudiants.
Pour que tous les médias marchent dans le jeu, si ce n’est pas un complot, ou une manipulation, je vous demande comment ça s’appel. Pouvez vous nous éclairer ?
« Le terme « casseur » ne veut rien dire… C’est un concept non-opératoire. »
Oui oui, le terme casseurs est très parlant, et pas représentatifs de l’immense majorités des grévistes. C’est vous qui essayez, par le biais de votre texte plein de raccourcis et de sophismes, de forcer les gens à s’imaginer que tous les grévistes sont pris pour cibles par les médias, la police, les recteurs d’université, le gouvernent (citez ici tous les gens que vous n’aimez pas).
De très nombreux grévistes sont en désaccord total avec les méthodes employés par les casseurs qui ont agit à l’UQAM.
Hormis les fautes de français (désagréables, mais que l’on peut mettre sur le compte de l’émotion du militant professionnel ébranlé de voir cette pathétique tentative de reprise du printemps 2012 échouer lamentablement), ce texte m’a fort diverti pendant deux minutes. Merci, Monsieur Cyr !
« La société québécoise veut décidément en finir avec le mouvement étudiant »…
C’est justement là le problème. À ce que je sache, plus de 90% des étudiants ne sont pas en grève. Le « mouvement » n’existe qu’à l’UQÀM et encore là…
D’un autre côté, combien d’associations étudiantes ont voté une motion d’appui avec les mesures d’austérité ?
Soulignons au passage, qu’à l’inverse, avec les votes de grèves ponctuelles, il y a eu 130 000 étudiants en grève à un moment ou un autre.
Hésiter à prendre les risques d’une grève prolongée comme moyen de pression ne signifie pas qu’on n’est pas d’accord avec la cause.
Des 130 000, combien ont réellement voté pour la grève?
À ce que je sache, plus de 90% des étudiants ne défoncent pas les machines à chips. Et pourtant, il semble qu’on les associe à la majorité…
@ouch
Et des « 90% des étudiants qui ne sont pas en grève » combien l’ont été ? Combien ont voté pour la grève ?
A contrario: combien appuient l’austérité de Coiteux et Couillard ?
Je rappelle qu’exactement zéro asso étudiantes ont voté une motion d’appui au gouvernement. Aucune, zéro, nada.
Ne pas être prêt à utiliser un moyen de pression à cause des risques qu’il comporte ne signifie pas être contre la cause.
J’aimerais donné mon opinion, mais je n’ai pas le droit. Because huis clos médiatique.
#jesuisraif
M. Estrie (une cagoule internet?),
Dire que les médias sont biaisés ne revient pas à parler de complot, mais de filtres, comme je vous l’ai déjà dit.
Concernant mes sophismes et les raccourcis, démontrez-le au lieu de vous lamenter.
Et donnez-moi, svp, une définition objective du mot « casseur », juste pour le fun.
Phil: Il y a 30 000 étudiants en grève. Et ceux qui ne le sont pas font quand même partie du mouvement étudiant, car ils participent à ses idées et à ses actions.
« M. Estrie (une cagoule internet?), »
Ah ? L’anonymat vous dérangerait tout d’un coup, ou c’est une tentative de décrédibilisation ? Non, parce qu’autrement, j’aurais pu très bien écrire Sébastien Côté, mais là vous m’auriez peut être reproché de ne pas mettre ma photo, pour identifier quel Sébastien Côté…
Ne vous inquiétez pas, ma cagoule internet de veut pas dire que je vais tenter de vous empêcher de vous exprimer de grès ou de force, ni vous empêcher de faire quelque activité que ce soit.
Bof, pour vos raccourci, relisez vous simplement, je vais pas passer 3h à reprendre entre guillemets chacunes de vos phrases que je trouve grotesque, mais juste un exemple, et après je vous laisse faire tout seule, vous êtes assez grand pour savoir ce que vous écrivez :
« Bienvenu dans le monde moderne : la violence, c’est ceux qui la subissent qui la provoquent. »
Bon, si on sélectionne les articles ou les citations qui vont bien, on peut faire croire à celui qui ne suit l’actualité qu’avec son mur Facebook qu’effectivement, les médias diabolisent et amplifient le moindre pas de travers d’un manifestant. Dans les faits, ce n’est pas le cas du tout. Je prends pour exemple cette étudiante blessée au visage il y 1 ou 2 semaines, on en a beaucoup parlé, et la police n’a pas été épargnée sur cette histoire.
Bien au contraire… le cas de cette femme est un cas de violence institutionnelle machiste envers une femme, et les médias en ont pas juste parlé de façon évasive et passagère, mais aussi pas à la hauteur de cette perspective
– d’un « Estrien » pas réactionnaire
Votre entrevue fictive avec la distributrice est vraiment une perle. Mais que dire d’un certain François Blais qui surpasse Line Beauchamp quand il s’agit d’infantiliser les étudiants pour mieux discréditer leur action ? Et même si celle-ci me semble mal articulée, on ne peut pas traiter des êtres humains de la sorte à mon avis. J’ai peur d’une société qui ne voit les jeunes que comme des crânes prêts à bourrer…
Ben oui, quand la police manque de tuer quelqu’un, il y a des débats. Vive la démocratie.
Rasé compte pas, comme dit mon coiffeur…
Sérieux, vous venez de donner raison à Estrie avec ce « manque de tuer », de démontrer le b.a.-ba du journalisme opportuniste: une tempête menace mais n’a pas lieu? on titre « la côté épargnée par la tempête » alors qu’il n’y a pas d’évènement (Non, je n’approuve pas ce tir au visage pour autant). Aurait pu, le conditionnel, tsé…
Et vous osez parler des sophisme des autres…
Encore un appel sans fondement au sophisme. Le policier lui a tiré en pleine face avec un fusil à bombe lacrymogène, il a donc « manqué de la tuer ». Vous auriez préféré que je dise qu’il l’a « défiguré »? Aucun sophisme à l’horizon. Ces fusils peuvent tuer. En France, un policier a fait un an de prison pour une telle action. Sans oublier que cette violence n’est pas exceptionnelle (ni conditionnelle), et que j’expliquais à Estrie que ce fait n’avait pas été dénoncé à sa juste mesure.
WOW!
Il ne reste qu’un vrai journaliste au Quebec.Surpris que ton journal t’as laissé
publier.
BRAVO !
Ce qui se passe présentement à l’UQAM est très représentatif de ce vous décrivez.
Aujourd’hui nous avons eu droit à un appui de taille pour le recteur: Lise Bisonnette…la directrice du CA de la même institution.
Ainsi que la lettre de « dénonciation » de 184 « profs », envoyée à tous les grands médias (R-C, La Presse, Le Devoir, le JdM), mais qui ne sont capables que d’en nommer un seul: Bernard Landry (comme si sa position pour « la loi et l’ordre » était surprenante).
Dans tous les cas, il n’est question que du « saccage » et des « cagoules ». Rien, mais absolument rien sur les causes du conflit, ni même sur son évolution.
Qui sait que la crise a commencé le 20 mars, la veille du début de la grève quand la direction a décidé de suspendre neuf étudiants et étudiantes, sous divers prétexte (certains remontant à 2 ans plus tôt) EN VIOLATION DE SES PROPRES PROCÉDURES, juste pour « faire un exemple » et tenter de « casser » le mouvement dès le départ.
Qui sait que la revendication principale des étudiants à l’UQAM est la levée de ces expulsions politiques ?
Non, on répète ne boucle qu’ils ne « savent pas pourquoi ils font la gréve ».
https://www.youtube.com/watch?v=9PF93WRWwd0
« Ainsi que la lettre de « dénonciation » de 184 « profs », envoyée à tous les grands médias (R-C, La Presse, Le Devoir, le JdM), mais qui ne sont capables que d’en nommer un seul: Bernard Landry »
Pourquoi les mots dénonciation et profs sont entre parathèse.
Et si vous aviez vraiment lu l’actualité, vous auriez vu que les noms des 184 profs sont publiés, par exemple dans Le Devoir :
http://www.ledevoir.com/societe/education/437059/je-suis-aussi-l-uqam
Encore un qui parle sans s’informer.
Estrie, vous avex comme par hasard ignoré l’essentiel de l’argument de M. Lagassé. D’accord, il est coupable de n’avoir pas vu un article dans le devoir. Cela suffit-il à invalider l’ensemble de ce qu’il dit? Relisez ce qu’il a écrit, concernant par exemple l’expulsion purement politique d’étudiants pour des choses qu’ils auraient fait trois ans auparavant et sur la base desquels l’université n’avait pas jugé nécessaire d’agir avant.
Je l’admet, je suis FINALEMENT en accord avec les gens d’opinion impeccables dans ces commentaires. J’ai été convaincu par leur magnifique argumentaire! Clairement, il n’y a qu’un très faible pourcentage de québécois et SURTOUT d’étudiants qui …
– Sont scandalisés par la gouvernance exécrable des dernières décennies
– N’en peuvent plus des histoires de corruption quotidiennes
– En ont raz-le ponpon des coupures aux programmes sociaux pour payer les subventions aux corporations
– N’ont pas voté pour l’austérité mais se la tapent pareil
– N’en reviennent pas comment leur voix ne compte pas
– Pensent que les québécois devraient marcher ensemble comme un peuple uni pour faire valoir leurs droits
– Aimeraient voir les canadiens dans les séries
etc.
Nous, les bien pensants, sommes bien heureux que ces extrémistes qui marchent dans NOS rues ne soient qu’une infime minorité. Et nous proclamons haut et fort, que leurs idéaux et leurs complaintes à propos du Québec sont complètement opposées aux nôtres! Nous nous réjouissons que la police leur montre de quel bois on se chauffe!!! À bas les Canadiens Montréal, à bas la solidarité sociale! Vive les élus qui tour à tour deviennent conseillers pour une industrie subventionnée par l’état! Supportons l’austérité, sans laquelle il n’y aurait pas d’emplois! Quel journalisme d’exception il se pratique dans les mass médias québécois! Vilains manifestants qui font à semblant de saigner et se lancent dans le trajet des balles lacrymogène pour se faire de la publicité!!! Bien contents de ne jamais voir leur photo ensanglantée en première page! Quelle honte! Tous des adeptes du commu… en tout cas de cette affaire là!
Joignez-nous dans notre désir d’un juste retour armé aux années 30, un retrait du droit de vote de la femme et des écoles de réforme pour ceux qui ne sont pas de notre avis! Nous sommes pour qu’on coupe toute, chacun pour soi, sauf peut-être le nombre de millilitres de bière dans chaque bouteille de notre marque préférée.
À bon entendeur, salut!
Note : Toute ressemblance de nos idéaux à des positions politiques du Parti Conservateur du Canada est purement fortuite – nous sommes des indépendantistes, tout de même!
Vous êtes à coté de la plaque et vous partez tout seuls dans vos délire. « Les gens d’opinion impeccables » comme vous dites, dont je dois très probablement faire partie, n’ont pas discuté de l’austérité, de la corruption ou de toutes les choses pas rapport que vous citez. Nous réagissons seulement au point de vu de l’auteur qui a une vision très binaire, très noir ou blanc, très vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous. Un peu comme vous manifestement.
Si vous voulez savoir, je suis étudiant, à l’UdeM, je suis contre l’austérité, contre la corruption, contre toutes les choses que vous citez. Mais cela ne m’empêche pas d’être contre les méthodes employées par certains étudiants. Et je ne vois absolument pas en quoi le fait de pas me sentir représenté par ces casseurs (oops, le mot interdit) fait de moi quelqu’un qui approuve l’austérité.
Peut-être serez vous capable de m’expliquer ce paradoxe.
Estrie, ceux qui condamnent les étudiants de l’UQAM en passant à côté du fait que ceux-ci ont été victimes de violence policière grave juste avant n’ont-ils pas non plus une vision complètement binaire de la situation?
Je condamne les étudiants de l’UQAM ? Tous les étudiants de l’UQAM ? Ou seulement le faible pourcentage qui fout le bordel ?
Encore dans l’exagération, comme d’habitude dans ce débat…
Votre réplique, Estrie, n’est que cela: une réplique. Sans argumentaire. Et en évitant l’essentiel.
Bon, c’est vrai, j’ai tapé une phrase un peu courte. En effet je ne me référais pas à tous les étudiants de l’UQAM, mais à ceux qui ont pris une part active dans la contestation.
Et je reviens à mon propos: Il faut avoir une vision franchement manichéenne et unidimensionnelle de la situation pour faire abstraction du contexte: la violence policière qui a précédé le vandalisme, le refus de reconnaître un droit de grève qui a pourtant une histoire de 700 ans, ou l’expulsion arbitraire d’étudiants pour des gestes qui seraient survenus trois ans auparavant.
Généralistion, généralisation et généralisation…
Parler avec vous ne mènera qu’à plus de généralisations pour essayer de me faire rentrer dans un case.
Je critique les méthode de certain grévistes (et d’ailleurs pas forcément uniquement à l’UQAM,), qui sont aussi critiquées par des étudiants de l’UQAM, et vous vous me parlez du droit de grève en générale. La vérité, c’est qu’on est bien des étudiants à avoir qu’on se fait voler la grève et le mouvement de contestation par une poignée de caves qui se sont dit « Tiens ils ont essayé d’expulser 9 étudiants de l’UQAM, me semble que la bonne réponse ça serait de casser des choses, agresser des journalistes, bloquer des cours dont les asso étudiantes n’ont pas voté la grève… »
Sérieusement, il y a des gens qui, au lieu de créer un mouvement unificateur, ont décidé de s’attaquer à tout et n’importe quoi, et forcément, ils ne donnent pas une bonne image du mouvement. D’ailleurs il y a qu’à voir, l’UQAM et le CEGEP du vieux sont quasiment isolé dans cette grève à l’heure actuelle. L’UdeM n’a pas voté la poursuite de la grève après les 2 premières semaines.
Voilà une lettre d’une étudiante de l’UQAM qui en a plein son cass’ :
http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201504/10/01-4859881-jai-honte-detre-a-luqam.php
Les conneries que Cyr peut publier sur sa page FB… Comme celle de la police « intimidée » par un gréviste qui porte un bandeau. Réalises-tu le tawouin que ce n’est pas la police qui est intimidée, ce sont les autres étudiants. Ce n’est pas le bandeau qui intimide, ce sont les conneries qu’ils font pour écoeurer. Et après ça ça va brailler sur toutes les tribunes que les médias mentent et déforment les faits… ish.
M.Estrie,
vous avez bien le droit de garder l’anonymat, comme il vous plaira. Je soulignais simplement la contradiction.
Vous avez écrit combien de messages ici? Combien de temps vous avez pris pour tenter de dénoncer les méchants radicaux casseurs de tout? Vous prenez autant de temps pour dénoncez les égards systématiques du SPVM, lui qui joue avec la vie des gens réellement. C’est de cela dont parle l’article. Tout simplement. De cette habitude qu’ont beaucoup de gens à se scandaliser d’une certaine violence et d’en accepter une autre.
Merci de vos commentaires.
À ce qu’il semble, la démocratie et ses discplines sont faits de double-étendards, quand c’est un phénomène universel que ces agents et sujets voient leur gouvernment/pays/État comme les « bons » dans un rapport moral dichotomique avec des boucs émissaires « étrangers » à son ordre qui se font constamment pointer du doigt pour justifier la violence -de loin pire et plus sanglante- de leur propre État.
J’aimerais qu’un ou plusieurs de ces petits trolls lacquais du Pouvoir me montre, à ce sujet, qui, parmi ces « casseurEs » ont mis des gens en prison récemment pour le fait de manifester ou bien on assassiné des itinérants ou non-Blancs à bout portant, ou on envahi des pays étranger pour terroriser et attaquer leurs populations au nom d’une guerre au terrorisme ou bien pour les double étendards humanitaires.
Je vous met au défi.
Ouch (joli prénom). Changez de ton. Je me sens intimidé quand vous me traitez de « tawouin », je vais faire une mise en demeure.
«Le masque, la lune et la machine à chips»
Un article coup-de-poing de Marc André-Cyr !
À lire absolument! Et à diffuser largement!
La rhétorique gouvernementale, libérale et médiatique a effectivement inversé tous les concepts et toute la réalité.
L’austérité devient la rigueur et la responsabilité.
Les opprimés deviennent les oppresseurs.
Les étudiants deviennent des casseurs.
Avec les néolibéraux au pouvoir, ces experts du mensonges et les imbéciles qui les appuient.. Il devient absolument nécessaire d’inverser complètement la situation pour parvenir à la comprendre.. Car le diable lui-même ne mentirait pas mieux.
Christian Montmarquette
Un autre journaliste du VOIR qui écrit un texte prévisible et facile.
Comme d’habitude…….les étudiants sont bons, tva c’est des méchants….les autres aussi…..
Le Québec (mais n’est-ce pas le Canada , voire l’Amérique?) se fait remarquer dans l’actualité par des modes de répression que nous ne pouvions imaginer il y a seulement 30 ans.
Les polices même si les sections spéciales n’ont jamais respecté les lois démocratique était perçu comme une défense des droits des populations contre des agressions diverses, ce qui cautionnait leur existence et justifiait nos impots. Image plutôt républicaine c’était la sécurité.
Quand la police commence à taper sur la population on se rapproche dangereusement du fascisme ou les lois ne servent que les puissants,
En ce moment, le « Québec libre » se taille une réputation de pays répressif.
Relecture de l’histoire de la part de quelqu’un qui ne la connaît pas ou qui aimerait bien nous faire croire que ses mensonges sont des faits?
» la politique universitaire est si mesquine précisément parce que les enjeux sont si insignifiants » Henry Kissinger
Tout ce dialogue de sourds illustre bien les propos de Kissinger. Pendant qu’on se coltaille sur la pertinence de la grève, l’UQÀM entre dans une spirale vers sa propre disparition. Car qui voudra s’inscrire, ou encore qui voudra enseigner dans un tel chaos répétitif. Les étudiants sérieux, et les profs aussi, iront ailleurs et le déclin démographique frappera doublement plus fort à l’UQÀM que dans les autres universités.
C’est dommage mais cela semble inévitable. Les réputations sont longues à bâtir mais très courtes à détruire.
L’UQAM, comme toutes ou la plupart des autres « institutions d’engeignement », est devenue une machine à formater industriellement des travailleurEs et des consommateurs. La seule bataille pour leur réputation est rien de plus que du marketing corporatif auprès de l’industrie.
Ainsi les universités et même les CÉGEPS n’ont pas été vidés et graduellement détériorés de l’intérieur par des casseurs de machines à chips (DUH!)…
Mais plutôt par une classe bien visible et plutôt respectée de parasites bureaucratiques qui n’ont en fait RIEN à voir avec le processus d’enseignement, qui n’ont fait qu’assujettir les établissements aux exigences des rapports économiques corporatifs de l’austérité et de sa mondialisation. Ils n’ont pas toujours été là pour imposer leur fausse utilité (utilise seulement aux intérêts corporatifs qu’ils défendent) dans le rapport étudiant-prof-société, même si leur propre histoire à travers celle de l’enseignement sera probablement elle aussi formatée dans le le but de ne pas entacher la légitimité de leur existence dans le milieu académique.
Certains appellent ça néolibéralisme. Moi j’appelle juste ça un capitalisme totalitaire réduisant tout le monde à n’être que du bétail et des rouages dans une machine de parasitisme qui ne fait que prendre et tuer au quotidien. C’est la machine de l’impérialisme.
Sans devenir nostalgiques, faut aussi savoir que les anciennes version de l’université, comme les universités Italiennes de la Renaissance qui nous a donné cette panoplie de scientifiques et artistes prodigieux, n’avaient aucune bureaucratie les administrant, étaient gérées par leurs étudiantEs et parfois aussi les profs, qui étaient élus ou nommés par les associations étudiantes de l’époque. Ça, c’est l’Histoire que rarement on vous enseigne dans les cours de mémorisation de dates et de « personnages » que sont vos cours d’Histoire bidons.
Y a comme cette servile schizophrénie sociale par laquelle des gens vont discréditer des casseurEs de vitres refusant de travailler pour défendre en même temps des casseurs de VIES travaillant pour l’État.
La démocratie tout comme ses serviteurs/fossoyeurs est un monde fait de double-étendards sous la forme de simulacres (lire « Simulacres et simulations » de Baudrillard… pas mal plus éclairant et tranchant que du Bourdieu, à mon avis), qui discréditera ceux-celles qui refusent de se plier à la loi de la majorité, alors que tout est décidé par une infime minorité; qui jouera sur la fausse dichotomie morale pour couvrir ses propres violences et meurtres en pointant du doigt des gens qui font du grabuge, tout comme des despotes d’extrême-droite d’ici pointeront du doigt des chefs d’États non-alignés pour être des dictateurs… on connaît bien cette vieille routine.
Les double étendards sans fin… pour diviser la population afin qu’une infime minorité de gens puisse maintenir le contrôle sur une masse docile de travailleurEs robotique qui ne font que se révolter les uns contre les autres… mais pas contre leur propre asservissement à l’ordre établi.
J’imagine que Bernard Landry et les autres 180 profs qui se désolidarisent de leur syndicat et se scandalisent du fait que des casseurs barbares envahissent l’UQÀM ont tous également tort???
Bernard Landry, ce grand chum de Lucien Bouchard est tout aussi néolibéral que Couillard lui-même; C’est même le PQ de 1996 qui a institué le déficit zéro.. Alors si vous pensez deux seconde que Sa Majesté Ti-Bern Landry va prendre le parti des étudiants, vous vous mettez un doigt dans l’œil jusqu’au coude!
Christian Montmarquette
Impossible car Bernie n’a jamais tort. Actibus immensis urbs fulget massiliensis mon brave.
Toute l’histoire de « c’est l’État qui fait la violence, donc nous ne faisons que résister » n’est en fait qu’un sophisme de double faute. C’est tellement difficile de dire qu’il y a des personnes dans le mouvement étudiant qui usent de violence illégitime ? Ou alors l’esprit critique est à se point rare pour ce « prof » ?
Marc-André Cyr devrait lire un peu plus de livres. Il manque cruellement de pensée critique. Par exemple, en mettant toujours la faute sur le dos des policiers, du système, de la « radio-poubelle », des riches, des entreprises, etc. Le vieux credo marxiste sauce 2015 ne semble fonctionner qu’à Montréal, dans certains milieux. C’est pourquoi le mouvement et M. Cyr se mettent à haïr le peuple en le pensant mouton, benêt et consommateur de TVA-JdM-La Voix-Radio X …..On voit bien qu’haïr le peuple en prétendant « résister » (sic) pour son avenir est payant pour la cause, non ?
Le mouvement étudiant ne donne pas envie à la majorité (que vous méprisez) de s’essayer à la démocratie directe car ce mouvement n’est même pas capable de se réguler lui-même. Pas par son essence même, mais car il intimide non seulement ceux qui sont contre la grève, ceux qui sont pour l’austérité, mais tout autant ceux qui en font partie et qui ne sont pas assez radicaux.
Je ne savais pas que le communisme était le contraire d’égoïsme. J’ai probablement eu trop de cours d’histoire.
Violence ?
http://sortonslespoubelles.com/la-radio-poubelle-rend-hommage-au-chien-policier-ayant-mordu-un-manifestant/
http://www.versants.com/Actualites/2015-04-01/article-4097669/Dents-cassees-et-plainte-deposee/1
http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/03/27/002-etudiante-blessee-manifestation-poursuite-agent-projectile.shtml (voir la vidéo à la fin de l’article)
http://www.journaldemontreal.com/2015/04/04/plaque-par-un-policier-sa-tete-defonce-une-vitre
Et ce ne sont que quelques cas bien documentés.
Combien de gens ont été blessés par des étudiants ?
Faut croire que les violences contre les machines distributrices sont infiniment plus graves que des jeunes estropiés par la violence.
Chacun ses priorités.
Le « Peuple ». Oh my…
Comme ça casser des vitres de business corporatives et perturber des bureaucrates parasitaires dans leurs décrets despotiques dans les Cégeps et unis, c’est de manquer de respect pour « le Peuple ». C’est le genre de schiophrénie dont je parlais ici plus haut.
Le Peuple, tu sais… c’est aussi ces « casseurs », et le reste des grévistes. C’est à des cul-de-sacs de ce genre que tu te retrouves quand tu utilises des représentations nébuleuses pour désigner des gens. Tu pourrais aussi utiliser la « race », le « public », le « pays », et ainsi de suite, ça reviendrai à la même pauvreté du paradigme.
je t’ai posé une question plus haut et t’as pas manqué à répondre…
Dis-moi combien de gens ont été assassinés par des étudiants grévistes. Dis-moi quand est-ce que des étudiantEs grévistes ont employé la réelle violence armée, offensive et invasive, comme les États le font (dont le Canada), contre des gens… surtout pour les dissuader ou convaincre d’une conduite particulière. (c’est aussi la définition du terrorisme)
Comme c’est pas l’ASSÉ, ou bien les « anarchistes », qui viennent de dépécher 200 soldats en Ukraine pour supporter une junte de Néonazis russophobes, et puis nous rapprocher encore plus d’une guerre totale avec leur provocation impérialiste.
« Comme ça casser des vitres de business corporatives et perturber des bureaucrates parasitaires dans leurs décrets despotiques dans les Cégeps et unis, c’est de (sic) manquer de respect pour « le Peuple ». C’est le genre de schiophrénie (sic) dont je parlais ici plus haut. »
Difficile de faire pire comme homme de paille. Tu es dans le champs…
« Le Peuple, tu sais… c’est aussi ces « casseurs », et le reste des grévistes. C’est à des cul-de-sacs de ce genre que (sic) tu te retrouves quand tu utilises des représentations nébuleuses pour désigner des gens. Tu pourrais aussi utiliser la « race », le « public », le « pays », et ainsi de suite, ça reviendrai à la même pauvreté du paradigme. »
Tu veux me faire dire « race » maintenant ? Tu sais très bien ce que je voulais dire. Le peuple voulait dire la population en général.
« Dis-moi combien de gens ont été assassinés par des étudiants grévistes. Dis-moi quand est-ce que des étudiantEs grévistes ont employé la réelle violence armée, offensive et invasive, comme les États le font (dont le Canada), contre des gens… surtout pour les dissuader ou convaincre d’une conduite particulière. (c’est aussi la (????) définition du terrorisme) »
Ce paragraphe est délirant ! Les questions rhétoriques, c’est ta spécialité ? Pourquoi tu veux rentrer dans le terrorisme d’État ? Tu maîtrises déjà très mal l’argumentation et aller dans de pareils concepts n’est pas encore à ta portée. Je n’ai encore rien dit sur la « violence de l’État », c’est donc une pétition de principe. D’ailleurs, le terrorisme n’a pas encore de définition. C’est un concept assez flou et les chercheurs ne s’entendent toujours pas.
« Comme c’est pas l’ASSÉ, ou bien les « anarchistes », qui viennent de dépécher (sic) 200 soldats en Ukraine pour supporter une junte de Néonazis (sic) russophobes, et puis nous rapprocher encore plus d’une guerre totale avec leur provocation impérialiste. »
Ici tu peux choisir entre pétition de principe, sophisme de double faute ou fausse analogie.
J’espère que tu ne t’impliques pas trop dans le mouvement….
Sophisme de la doute faute? C’est tout simplement n’importe quoi. Je ne dis pas que X est méchant , donc il est moins pire pour Y de l’être. Je dis que la violence de X englobe et subsume la violence de Y, dont elle est la forme négative.
Manifestement, non: vous n’avez pas « trop » lu. Votre mépris n’est pas à la hauteur de vos prétentions. Cette lecture vous éviterait de faire des appels au sophisme qui tombent à l’eau.
« Cela ne concerne évidemment pas Denise Bombardier. Cette dernière utilise une seule et unique source : elle-même. Toute sa « pensée » est soufflée de cette incroyable prétention typiquement bourgeoise. Elle n’argumente pas, elle dicte. Jamais elle ne cite de source. Jamais elle ne démontre quoi que ce soit en s’appuyant sur des faits. De manière circulaire, tout son « contenu » se fonde sur ce vide rempli d’elle-même. Sans cette prétentieuse sagesse autoproclamée, la charmante Denise Bombardier serait comme une espèce de vieille balloune dégonflée de lendemain de party plate. »
C’est tellement vrai, lol. Elle n’est malheureusement pas la seule….
Les manifestations étudiantes vont-elles s’essouffler ,on dirait que oui.Ce n’est plus le même engouement que durant le printemps 2012.
Les plus grands résistants du Québec sont les Mohawks de Kanesatake .Ils ne veulent pas d’oléoducs ,ni de compteurs d’électricité électroniques et ils ne veulent pas de terrain de golf dans leur cimetière.Les Blancs(pour la plupart) ne comprennent pas ces revendications environnementales .Un terrain de golf ,c’est tellement beau ,disent-ils .Il n’y a pas de pissenlits mais ils oublient qu’il y a beaucoup de produits chimiques! Qui va s’occuper de la résistance face à l’installation d’oléoducs au Québec:quelques étudiants,les Autochtones et les écologistes ainsi que quelques agriculteurs .Moi c’est un sujet qui me préoccupe mais pour ce qui est de mobiliser le Québec sur cet enjeu ,ce ne sera pas une tâche facile.
Bien t’as raison pour ça, même si la grève n’est pas une divergence de ces luttes autochtones… c’est évident que c’est un front de résistance qui est primordial, et encore trop négligé au Québec (alors qu’en Ontario, au « Bici », même au Nouveau-Brunswick y a eu un ralliement majeur de la part des colons en support aux blocages et camps de résistance autochtones.
C’est loin d’être trop tard, et je crois que le comité Printemps2015 a appelé les étudiantEs à un camp de résistance contre les oléoducs en Gaspésie cet été…
…ce serait grandement bénéfique aussi si les reporters/chroniqueurEs du Voir s’y joindraient d’une façon ou d’une autre. Vous êtes parmi les rares à avoir encore de la crébilité dans les médias à grand tirage au Québec.
Quelle vie triste doit mener ce M. Cyr pour essayer de se convaincre qu’il est entouré d’idiots qui ne comprennent rien!
Quelles seront les carences qui le poussent dans sa lutte illusoire contre les médias, le gouvernement, les experts, les riches, les propriétaires, les bourgeois?
Et le pire c’est que M. Cyr essaye de se faire remarquer sans se rendre compte qu’il n’a plus une opinion, qu’il n’est plus un individu car il est devenu seulement le véhicule d’une idéologie! Il ne dit pas ce qu’il pense, il suit ce que ses dogmes lui exigent… un peu comme David Desjardins. Dans les deux cas, les réactions sont toujours évidentes et prédictibles, car ils ne pensent pas: ils répètent ce que leur idéologie leur demande de dire.
Ça c’est de l’analyse… Au dessus de tout soupçon idéologique! En plein dans le vide!
»Plus la répression de l’État est grande, plus la société dénonce ceux qui lui résistent. »
M-A Cyr
Ça aussi c’est de la grande analyse
»Le spin propagandiste du Parti libéral du Québec est progressivement devenu un fait tenu pour vrai. » M-A Cyr
Belle affirmation manichéenne, PLQ = méchants, journalistes = aveuglés par le pouvoir répressif, encore de la grande analyse ML, on croirait un papier de troisième année sciences po.
»Bienvenue dans le monde moderne : la violence, c’est ceux qui la subissent qui la provoquent. » M-A Cyr
Grosse analyse savante en plein dans la dialectique matérielle! mais respectable parce que sous le couvert d’une citation de Chomsky s’il vous plaît!
Mais la machine à chips, c’est la meilleure, c’est l’analogie d’une thèse de doctorat, non ?
On a plus les intellectuels qu’on avait!
Encore une fois: bonne idée de sortir mes citations du texte afin de démontrer qu’elles ne sont pas appuyées. Dommage que le dit texte se trouve ci-haut, par contre. Lâchez-pas! Vous allez finir par trouver un argument.
Sortir des citations hors de leur contexte, tu fais ça à longueur d’année dans tes billets. Va brailler ailleurs!
Une preuve de ce que vous avancez, Ouch? Non? Comme d’habitude? Merci.
Regarde-toi dans le miroir, elle est là ta preuve.
Désolé, je me suis regardé, mais ça ne marche pas. Autre chose à proposer?
Donc tu admets que tu ne te relis jamais? Ça doit aussi expliquer toutes les coquilles…
Des coquilles comme?
« l’extrême gauche est devenue fasciste »
Le nouveau Spectrum politique classe en fait le communisme et le fascisme ensembles dans l’extrême gauche en ce sens que tous deux limitent les libertés et développent un État omniprésent au nom de la partie. L’extrême droite est maintenant représentée par les anarchistes et les libertariens qui prônent plus de liberté et moins d’État. Ce qui a du sens. Mais ce qui a le plus de sens est de mettre main dans la main les deux idéologies politiques les plus dévastatrices de l’histoire de l’humanité.
Plus loin vous semblez décrire les tendances anticommunistes comme quelque chose de mauvais. Incroyable de faire une lecture de l’histoire où le communisme a apporté quelque chose de bon. Mais on doit s’y attendre dans un milieu qui combat le fascisme sur une base quotidienne (même s’il n’existe plus dans sa forme politique) mais qui fait l’apologie de son grand frère – le communisme- problème qui existe encore et qui a même amené 3 députés à l’Assemblée Nationale.