À force de compromis, de manque de sens politique et de conformisme, les péquistes ont finalement réussi à repousser encore plus loin les frontières honorables de la bêtise. Non seulement ils ont aplati le projet de souveraineté au point d’en faire une plate galette sans saveur, mais ils ont fait de l’admiration de cette plate galette sans saveur la condition même d’adhésion à ce qu’ils osent encore appeler un « projet ».
Pour les péquistes, être progressiste, désormais, c’est se ranger derrière le colonel PKP. Autrement dit, pour être de gauche, il faut appuyer la droite.
La dégénérescence du PQ n’aurait pas été complète sans la venue d’un richissime héritier à la tête du parti. PKP le grand boss ami des travailleurs. PKP le libertarien social-démocrate… PKP le riche héritier magnat de la presse combattant pour la liberté… PKP qui a fait passer les radios poubelles au grand salon médiatique dans les pages de ses journaux et sur les ondes de ses stations… PKP la victime de Gesca… PKP le fils de l’autre…
Ouvrir les veines de la transformation sociale et culturelle entamée par la Révolution tranquille, ce n’était manifestement pas assez. Il fallait que ça saigne encore. La gauche péquiste adore pisser le sang. Elle en redemandait.
Bienvenue dans le frénétique univers du nationalisme petit-bourgeois.
FLQ
« Faites vous-mêmes votre révolution dans vos quartiers, dans vos milieux de travail. Et si vous ne le faites pas vous-mêmes, d’autres usurpateurs technocrates ou autres remplaceront la poignée de fumeurs de cigares que nous connaissons maintenant et tout sera à refaire »
― Manifeste du FLQ, 1970.
L’ancien felquiste et rédacteur du Manifeste de 1970, Jacques Lanctôt, se porte à la défense de son patron et des lock-outs qu’il a décrétés. Selon cet admirateur de Cuba, le débat de la course à la succession aurait dû prendre fin il y a longtemps au profit de PKP. Pas besoin de démocratie ou de discussions. Il y a urgence. Il faut faire un pays [Canoë, 23 mars 2014].
RIN
« […] ils s’apercevront bientôt qu’on n’achète pas longtemps tout un peuple qui aspire à la prospérité et à la liberté pour tous ses fils et non pour une minorité de petits bourgeois, plus soucieux de leur niveau de vie que de l’épanouissement complet de la nation québécoise »
― Andrée Ferretti, Partis Pris, 1968.
Andrée Ferretti, ancienne militante de la gauche du RIN, elle qui a affronté tour à tour Pierre Bourgault et René Lévesque afin d’éviter les virages à droite au sein du mouvement indépendantiste québécois, soutient désormais que le colonel PKP est un « homme de gauche » qui, en « défendant Quebecor […] participe objectivement aux efforts actuellement déployés dans le monde contre les visées des entreprises oligopoles » [Indépendantes.Québec, 11 mai 2015].
Celle qui voulait d’un pays libre et égalitaire sacrifie désormais la liberté et l’égalité au nom d’une conception fort abstraite de la nation. Elle veut désormais un chef d’État patron d’un oligopole pour « nous » protéger des… oligopoles.
Les artistes
« Qu’est-ce qui nous reste encore
Qu’on leur a pas donné?
J’leur donnerais c’qu’y voudraient
Pour enfin avoir la paix »
― Paul Piché, Les pleins.
Quittant son feu de camp pour nous entretenir de politique, Paul Piché affirme que PKP est le seul qui puisse faire aboutir ses « batailles » pour la justice sociale. Que l’empire Quebecor se mobilise violemment pour contrer toutes les « causes de justice sociale, de protection de l’environnement, de luttes syndicales ouvrières ou étudiantes » qu’il met de l’avant ne semble pas le gêner. Bien au contraire. Car la « première » des causes est bien entendu celle de « faire du Québec un pays » [Le Devoir, 12 mai 2015].
Celui qui voulait d’un pays pour changer la société enterre désormais sa volonté de changer la société au nom du pays.
« Y’a pas grand-chose dans l’ciel à soir ? ». Effectivement…
« A-pi-dla-da-a-pi-di-dla-da-pi-dla-da ? ». Pas certain, mon Paul, pas certain pantoute.
Inutile de prolonger le supplice. Lanctôt, Ferretti et Piché, auxquels on pourrait ajouter Armand Vaillancourt, Lise Payette, Xavier Dolan et Pierre Foglia disent tous la même chose. Au nom du progressisme, il faut laisser tomber le… progressisme. La souveraineté serait un projet « en soi ». À partir de ce principe, il est possible, justement, de la vider de tout potentiel de changement sans rencontrer trop de problèmes.
Vous les suivez?
Nous non plus.
Mais peu importe : il y a « urgence »! Avec la souveraineté du colonel, il ne sera plus question de se soumettre aux dictats du Canada anglais. Fini le temps où « eux » décidaient pour « nous ». Nous aurons désormais nos impératifs néolibéraux, notre classe dirigeante, notre pollution, nos lois antisyndicales, notre répression, notre capital, nos monopoles, notre soumission, notre jaunisme, notre exploitation, notre médiocrité…
Pourquoi être abusé, berné, exploité, manipulé, charrié, entourloupé, fiché et matraqué par le Canada anglais alors qu’on pourrait très bien être abusé, berné, exploité, manipulé, charrié, entourloupé, fiché et matraqué par des gens bien de chez nous?
On pourrait même faire ça en joual pour plaire aux purs et durs.
Vous imaginez le changement?
Coalition?
Nationalistes de droite et autres patroneux larbins du même acabit prétendent que la venue du riche héritier à la tête du parti incarnera le retour de la grande coalition nationale qu’était le PQ.
Le PQ, une coalition entre la gauche et la droite? Immense mensonge que celui-là. Et qui pourtant fait mouche. Comme si la droite n’était pas depuis des décennies à la direction du parti. Comme si les règnes de Lucien Bouchard, de Bernard Landry et de Pauline Marois avaient été des régimes de gauche. Déficit zéro, diminution des impôts des grandes entreprises, lois spéciales antisyndicales, privatisations, politiques antidémocratiques, coupures dans les programmes sociaux, coupures dans les soins de santé, coupures dans les cours de francisation, mise de l’avant du repli identitaire …
En fait, pour être honnête, il existe effectivement une coalition gauche-droite au PQ. Elle ne s’articule toutefois pas horizontalement, mais verticalement. Elle sépare la base de la direction. Cette dernière gouverne à droite en appuyant sa légitimité sur le vernis mille fois terni de la base militante progressiste, elle qui en redemande docilement à chaque élection, à chaque congrès, à chaque génération.
À force de vider le projet de son contenu émancipateur, les péquistes ont fini par faire de l’absence de projet une condition d’adhésion à leur « non-projet ». Pathétique serait un mot trop faible. Trahison passerait également à côté du vrai problème. C’est dans les sphères les plus obscures de la théologie qu’il faut se rendre afin de saisir de telles prises de position. Car c’est bel et bien d’idolâtrie, de messianisme et de conscience malheureuse dont il s’agit.
*
« Les nationalistes pardonneront les pires turpitudes au PQ. Ils sont prêts à oublier qu’il existe une différence énorme entre le nationalisme et une véritable libération nationale. Raison pour laquelle j’ai toujours été contre ces « nationaleux » qui voulaient sauver la langue et laisser crever ceux qui la parlent »
‒ Michel Chartrand, 1977
***
Tellement vrai.
Et tellement triste de voir le PQ, jadis véhicule d’un grand projet souverainiste, progressiste et démocrate se suicider en brûlant toute trace de son âme.
Encore une fois, les fanatiques du nouveau sauveur (ce ne sera que le 4e) prétendront être « rassembleurs » en exigeant une obéissance aveugle et sans nuance au Messie sous peine d’excommunication.
L’excommunication comme outil « rassembleur ».
Il suffit de lire les insultes que les PKP-istes lançaient contre ses adversaires. En particulier contre Pierre Céré.
Et les huées quand l’un d’eux osaient poser une question embarrassante au « chef ».
Très triste de voir ce que le PQ est devenu.
as-tu déjà pensé qu’à la première élection post séparation québec solidaire formerait nécessairement le gouvernement ou l’opposition officielle? eh oui le pq disparaîtrait, le plq et la caq fusionneraient et le parti equality renaîtrait pour les anglais. enfin un pays normal. alors vote pour le pq si ce scénario te branche.
Ben voyons.
Le PQ se saborderait ?
Volontairement ?
Belle politique fiction.
Et les péquistes vont faire quoi ?
Rejoindre QS qu’ils méprisent et insultent depuis 2007 ?
Devenir libéraux ?
Adhérer au Equality Party ?
@lagassé
il disparaîtrait. que ce soit par sabordage ou un autre moyen. il n’aura plus de raison d’être. si le nom survit, se sera nécessairement autre chose, alors oui le pq d’aujourd’hui mourra, c’est inéluctable.
les péquistes de gauche iront chez ce que sera devenu québec solidaire sans aucun scrupule. s’ils « insultent » les gens de qs aujourd’hui ce n’est pas à cause de leur positionnement idéologique mais bien parce que québec solidaire est selon eux une entrave à la réalisation de l’indépendance du québec. et ceux de droite iront à la caq en courant.
le parti libéral aussi disparaîtra, les francos écœurés de leur corruption et les anglais tout aussi rebutés par les magouilles n’y verront plus là l’unique rempart possible pour contrer l’indépendance. alors renaîtra le parti égalité pour les représenter. comme dans un pays normal, quoi.
Aucun parti ayant réalisé l’indépendance de son pays n’a disparu dans les années suivant l’indépendance.
Croire que cela va se produire, c’est ignorer totalement l’histoire, les mécanismes sociologiques et psychologiques des humains.
Le PQ a mis de côté la souveraineté entre Bouchard et MArois (inclus), faisant systémaqtiueemnt campagne pour le « bon gouvernement » (battre Chesrt étant plus « important » que d’avancer vers l’indépendance).
Le PQ a survécu à 20 ans à ignorer « sa raison d’être ». Il est entré en déclin évident (perte de 700 000 électeurs entre 1998 et 2014 malgré une hausse du nombre total d’électeurs), mais n’est pas disparu.
Une fois la souveraineté réalisée (en supposant que ce soit le PQ qui la réalise), ses dirigeants et militants trouveront une foule de raisons de maintenir le parti: « nécessité » d’assurer la transition, puis la survie de la souveraineté, puis de « défendre l’intérêt » de la nation (un mandat aussi éternel que l’existence de la nation). Si nécessaire une ennemi (intérieur ou extérieur) peut être « découvert » pour motiver cette « nécessité ».
C’est humain.
@lagassé
ah. et bien dans mon cas une fois l’indépendance faite je me permettrai de considérer les projets de tous les partis, ce que je ne me permets pas aujourd’hui. une question de priorité et de logique. me connaissant, au lendemain de l’indépendance, je serai attiré par québec solidaire qui sortira certainement de la transition renforcé.
et je soupçonne que la grande majorité des indépendantistes pensent de même. pas qu’ils iront vers qs, mais qu’il se donneront pour la première fois le luxe de choisir selon d’autres critères que l’indépendance nationale. comme dans un pays normal.
La logique serait plutôt, plutôt que de forcer tous les indépendantistes à passer sous les fourches caudines d’un parti unique, parti qui a d’ailleurs vieilli et déçu si souvent tant de gens, et de les forcer à devoir avaliser une vision unique de société, de faire une vaste coalition.
Et la meilleure méthode pour se faire serait de faire la réforme du mode de scrutin pour avoir un système plus représentatif. C’était au cœur de la pensée de Lévesque, qui désignait l’actuel système, vieil héritage colonial de l’Angleterre du XIXe siècle, comme étant « démocratiquement infect ».
Ainsi, le PQ redeviendrait le porteur de la démocratie qu’il était jadis et tous les indépendantistes pourraient voter pour un parti qui les représentent vraiment. Sans risquer de dégouter des électeurs qui n’arriveraient pas autrement à se résoudre à voter pour un parti qui ne les représente que sur un seul aspect et en lequel ils ont perdu confiance (ayant été trahis par lui trop souvent dans le passé).
Qu’est-ce qui est mieux ? S’obstiner à vouloir exiger de tous les indépendantistes qu’ils piétinent leurs convictions les plus profondes pour une vision néo-libérales, au risque d’entre perdre plusieurs; sans compter les innombrables déçus qui ont perdu confiance dans le PQ ?
Ou permettre l’émergence de plusieurs partis souverainistes qui pourront, sur ce sujet, former une vaste coalition arc-en-ciel ?
Il me semble que la deuxième proposition est plus démocratique, plus enthousiasmante et donne de meilleures garanties de ne pas échapper de votes souverainistes. Donc plus logique.
@lagassé
oui c’est sur le mode de scrutin devrait être réformé. mais tu mets la charrue devant les bœufs. la première étape est de voter en masse pour le pq. ensuite de participer à la réforme des institutions: constitution, mode de scrutin, etc. et ensuite assister au redéploiement des pôles idéologiques. finalement s’impliquer au sein de celui qui te semble le plus apte à faire progresser notre société.
espérer une réforme du mode de scrutin avant l’indépendance me semble hasardeux. voter pour le pq aujourd’hui c’est donner une chance à tous les québécois de pouvoir voter pour québec solidaire plus tard. et le plus tôt sera le mieux.
Calinours dit:
«la première étape est de voter en masse pour le pq. ensuite de participer à la réforme des institutions… »
Parce-que le PQ n’a jamais pris le pouvoir depuis 40 ans? Parce-que le PQ a déjà réformé les institutions démocratiques alors que c’était à son programme? Parce-que maintenant on devrait croire qu’ils le feront maintenant qu’ils ont ENLEVÉ la réforme du mode de scrutin de leur programme?
Comment se fait-il qu’en Écosse ou en Catalogne il puisse y avoir plusieurs partis souverainistes qui savent coexister et collaborer, alors qu’ici tout le monde devrait se saborder pour un parti qui même sur la question de l’indépendance tergiverse?
« Parce-que le PQ a déjà réformé les institutions démocratiques alors que c’était à son programme? Parce-que maintenant on devrait croire qu’ils le feront maintenant qu’ils ont ENLEVÉ la réforme du mode de scrutin de leur programme? »
réaliser l’indépendance du québec impliquerait nécéssairement une réforme du mode de scrutin.
« Comment se fait-il qu’en Écosse ou en Catalogne il puisse y avoir plusieurs partis souverainistes qui savent coexister et collaborer… »
tu crois que le pq dervait s’inspirer de mouvements indépendantistes qui n’on pas réussi à donner l’indépendance à leurs nations?!? pourquoi?
« tu crois que le pq dervait s’inspirer de mouvements indépendantistes qui n’on pas réussi à donner l’indépendance à leurs nations?!? pourquoi? »
Parce que le PQ, qui existe depuis bien plus longtemps que les partis indépendantistes de ces pays et qui a occupé le pouvoir un peu plus de la moitié du temps depuis 1976 est un modèle qui fonctionne pour accéder à l’indépendance.
Avant de cracher sur les tentatives des autres, on devrait peut-être en tirer leçon. Comme de nos erreurs.
Le problème avec la stratégie actuelle (« hors du PQ point de salut ») est qu’elle exige que tous les autres partis indépendantistes se sabordent et que tous les souverainistes se bouchent le nez et avalent les politiques qui leur répugnent et marchent sur leur déception devant les trahisons répétées des dirigeants du PQ.
Désolé, mais cette stratégie ne pourra jamais fonctionner. Même si QS et ON se sabordaient en incitant de voter PQ, vous ne convaincrez jamais ceux qui se sont trop souvent et trop douloureusement trahis, ni les « souverainistes mous » qui n’aiment pas les politiques du PQ à voter pour cet unique parti. Exiger de passer sous les fourches caudines d’une seule et unique vision (qu’elle soit péquiste, souverainiste ou ONiste) est trop demander à plusieurs.
Après vous pourrez toujours rejeter la faute des échecs sur les souverainistes « mous » qui n’arrivent pas à voter PQ et préfèrent annuler ou ne plus voter, mais cela nous avancera à quoi ?
Il est beaucoup, beaucoup plus intelligent d’avoir plusieurs partis souverainistes, pour que chacun puisse voter sans arrière-pensée. Et cela exige la réforme du mode de scrutin.
Vouloir toujours remettre les réformes nécessaires (celle-là et bien d’autres) après la souveraineté, c’est cela « mettre la charrue avant les boeufs ». Cela signifie qu’on ne fera jamais rien de vraiment différent du PLQ tant que la souveraineté sera acquise. Et donc qu’on décevra toujours les citoyens qui aimeraient bien un gouvernement qui gouverne pour eux et non pour les lobbys financiers.
Et décevoir à répétition les citoyens ça mène où ? Au déclin du parti.
Je rappelle que le PQ a perdu, depuis 1994, 700 000 électeurs (alors que la population croît!). Dont 500 000 en 1998 et 2003 (donc alors que le PQ avait le « monopole » de la souveraineté).
Votre texte résume bien pourquoi le Québec est toujours soumis à la tutelle du fédéral : on veut l’indépendance, mais juste si le gouvernement qui est au pouvoir au moment du référendum est clairement à gauche. Comme si les progressistes du Canada réclamaient un nouveau pays quand les conservateurs sont au pouvoir…
Les progressistes qui appuient PKP ont compris une chose très importante : le réel obstacle à la mise en place d’un projet de société progressiste au Québec, c’est le régime fédéral. Pas PKP ou François Legault. Vous aurez beau élire 125 députés de QS, si la moitié de vos impôts et de vos pouvoirs sont détenus par le gouvernement canadien, vous pouvez oublier votre grand projet. Vous pourrez bien faire de petites réformettes provinciales, mais cela semble manquer quelque peu d’ambition de votre part.
Et n’ayez crainte, il y aura toujours des élections dans le Québec indépendant. Si les Québécois veulent élire un gouvernement clairement à gauche, ils pourront le faire. Et ce gouvernement aura les coudées franches, pas les demi-pouvoirs d’une province.
Cela change quoi de faire l’indépendance, lorsque la part d’impôt du Québec est géré par le PQ de la même manière que Ottawa le ferait lui-même.
@gabriel
c’est qu’au lendemain de l’indépendance le pq de désintégrerait. pouf! fini. mission accomplie. péladeau retourne à ses affaires et tout les progressistes du pq et du plq migrent vers québec solidaire. d’un coup les intentions de vote pour québec solidaire passent de 10% à au moins 40%. tout le monde gagne. qu’en dis-tu?
Inversement, en cas d’election du NPD au federal (ce qui est de plus en plus probable), pourquoi les progressistes quebecois perdraient leur temps a supporter une souverainete de droite?
@le calinours
Le FLN n’est il pas resté au pouvoir pendant des décennies suite à l’indépendance de l’Algérie? Et le Sinn Féin en Irlande? Et tous les autres partis qui ont présidé à l’indépendances des pays africains?
C’est beau de lire dans les astres et prédire l’avenir, mais il faut s’intéresser aussi un peu à l’histoire.
Entretemps, Calinours, pourquoi penses-tu que PKP soit le véhicule promis par les DIeux pour arriver au Grand Soir? Comptes-tu convaincre les 60% de nos concitoyens qui ne sont pas intéressés par la souveraineté en leur tenant ce même discours? Ton discours ne s’adresse malheureusement qu’aux souverainistes qui sont perplexes face à l’arrivée du Messie PKP. Or comme les autres qui nous disent «Bouchez-vous le nez et votez PKP», vous êtes incapable de nous expliquer pourquoi nous devrions croire que PKP soit un bon choix pour le mouvement indépendantiste. L’argument de Cyr et de Lagassé est justement que des personnages comme lui affaiblissent la cause souverainiste en la rendant insignifiante et incapable de proposer une vision d’avenir inspirante.
Pour la personne qui n’est pas gagnée à la cause souverainiste, il ne suffit pas de lui dire, «Nous vous promettons la même chose que ce que vous avez déjà».
@jcl
« pourquoi penses-tu que PKP soit le véhicule promis par les DIeux pour arriver au Grand Soir? »
simplement parce qu’il sera le nouveau chef du pq. si ç’avait été martine ouellette super, si ç’avait été cloutier super aussi. la cause dépasse de loin le chef. c’est à partir du moment où les québécois seront indépendants que tout deviendra possible, autant à gauche qu’à droite.
« Comptes-tu convaincre les 60% de nos concitoyens qui ne sont pas intéressés par la souveraineté en leur tenant ce même discours? »
non. pour convaincre les gens qui ne sont pas intéressés par l’indépendance politique de leur propre nation je leur tiens plutôt un discours dans lequel je vante les mérites de la liberté.
« Ton discours ne s’adresse malheureusement qu’aux souverainistes qui sont perplexes face à l’arrivée du Messie PKP. »
exact. je m’adressais effectivement à p lagassé et autres quebec solidaire.
« vous êtes incapable de nous expliquer pourquoi nous devrions croire que PKP soit un bon choix »
c’est un bon choix puisqu’il sera chef du pq. autant pour un anglais le chef du plq lui importe aucunement, autant pour moi le chef du pq est accessoire. évidemment avoir le choix je choisirais quelqu’un d’intelligent, d’honnête et de charismatique, mais moi je vote pour un québec indépendant et non pour le chef du pq.
« L’argument de Cyr et de Lagassé est justement que des personnages comme lui affaiblissent la cause souverainiste en la rendant insignifiante et incapable de proposer une vision d’avenir inspirante. »
ah bon. eh bien moi la liberté m’inspire. mais c’est juste moi, ça. chacun ses muses.
« il ne suffit pas de lui dire, «Nous vous promettons la même chose que ce que vous avez déjà». »
je suis d’accord, mais ça fait cinquante ans que le pq propose l’indépendance, ce qui est très différent de ce que les québécois ont déjà. alors je comprends pas pourquoi tu amènes ce point.
@XDarkAngelX
en quoi l’indépendance telle que proposée par le pq est-elle « de droite »?
@anne archet
je persiste à croire qu’au lendemain de l’indépendance du québec il y aurait implosion du pq. le parti tient uniquement grâce à l’article un. il s’est déjà scindé en trois depuis 1995: pq, caq, qs. l’indépendance achèverait cette migration, à mon avis.
et coudonc, si le pq reste en place après la première présidentielle, c’est que les québécois auront jugé qu’il a bien géré la séparation et que les perspectives sont positives. ce qui serait de bonne augure, non?
«ah bon. eh bien moi la liberté m’inspire. mais c’est juste moi, ça. chacun ses muses.»
Faudra nous expliquer ce qu’est ta notion de liberté. Quand il y a eu encore plus d’arrestations de masse et de répression de la dissidence sous Marois que Charest (avec Marois et Lisée qui disaient appuyer les ajouts au règlement municipal P-6 concernant les masques et itinéraires), il y a des gens qui ont plutôt l’impression que le PQ s’est activement affairé à tuer toute velléité de liberté accrue pour rassurer l’oligarchie habituelle. Bon, vous me dites qu’ils disparaîtront et que tout rentrera dans l’ordre le lendemain du référendum qui aura été victorieux (grâce à quoi, exactement, cette fois-ci?). Pouf! Vous ne croyez pas si bien dire! Faute de réponses on se tourne vers la pensée magique.
@jcl
que lisée ou marois ait appuyé ou non tel ou tel détail de tel règlement municipal ne m’émeut pas. l’indépendance du québec c’est se soustraire aux décisions que les canadiens anglais prennent en fonction de leurs intérêts distincts. il va te falloir élever ton argumentaire de quelques échelons pour passer du municipal à l’international.
Ta dernière réponse me donne quelques indices sur le sens que tu donnes au mot «Liberté».
@jcl
j’y donne le même sens que lui donne le dictionnaire.
Il faut vraiment pas connaitre son histoire pour dire de pareil ineptie. Pourquoi le mouvement d’indépendance existe vous croyez?
« Une guerre d’indépendance ou guerre de libération nationale est un conflit armé, qui prendra généralement la forme d’une guerre civile, dans lequel un peuple lutte contre une domination coloniale ou une occupation étrangère. » Wiki.
Oui, le mouvemennt d’indépendance commence là, la domination coloniale anglaise. Une lutte de libération ne peut pas se faire par la droite puisque c’est la droite qui occupe, domine, colonise.
Maintenant, la lutte n’est plus armée, mais c’est toujours la droite qui domine, qui exploite, qui assiège même les partis politiques comme le PQ, CAQ et le PLQ; seuls les riches sont à la tête de partis.
Je me méfie des «certitudes» cher Monsieur Lemieux ! (Que voulez-vous, j’en ai vu d’autres dans ma vie…) Cela ne m’empêche pas (en fait, au contraire), cela m’incite à me questionner sur les probabilités d’un Québec dirigé par une dictature… avec un «roi» au commandes et avec une sorte d’obsession (aveuglement volontaire ?) de l’indépendance «à tout prix» – cela ne me semble plus si improbable que ça… enfin, j’aimerais me tromper….
Voilà l’erreur des militants péquistes qui se disent et/ou qui sont ou pas « péquistes »… Ils et elles croient les discours et la rhétorique de leurs dirigeants qui depuis 1976 promettent un référendum pour la souveraineté du Québec. Il y a eu 2 référendum, le dernier a eu lieu il y a 20 ans! Est-ce que les citoyens et citoyennes du Québec ont pu se prononcer dans ces référendums pour affirmer une totale indépendance du Canada et une pleine souveraineté politique? NON. En 1980 le PQ demandait à la population du Québec le mandat d’aller NEGOCIER une nouvelle souveraineté-Association avec le Canada! Et en 1995, Parizeau-Bouchard faisaient porter le référendum sur une nouvelle entente, un nouveau parténariat! C’est donc le même scénario électoraliste que la nouvelle direction du PQ prépare: réchauffer un discours nationnaleux et le mirrage d’une souveraineté vaporeuse qui n’irrait pas plus loin que la quête d’une province « distincte » dans le Canada! Et les vieux péquistes penseront avoir atteint la « souveraineté ».! Naïfs qui croient que PKP et Cie aspirent à plus que ça!
J’essaye toujours de comprendre pourquoi certains sont si convaincus que PKP soit un «rassembleur». Cela semble se résumer au fait qu’il soit très riche et à la notion que les gens seraient impressionnés par la richesse et donc prêts à le suivre.
Ce raisonnement me semble un peu pauvre.
un pauvre 5% de vote qui peut nous donner un pays
il y’a des temps pour qualifier et d’autres pour quantifier
Je pense que tu n’as pas compris le sens de mon commentaire: je n’ai pas dit que c’était triste que les gens soient prêts à suivre quelqu’un juste parce-qu’il a de l’argent. J’ai dit que le raisonnement de ceux qui pensent que le seul fait que PKP soit riche suffira à soudainement voter pour le PQ et pour un pays indépendant est peu convaincant.
@jcl
« J’ai dit que le raisonnement de ceux qui pensent que le seul fait que PKP soit riche suffira à soudainement voter pour le PQ… »
tu as raison. mais puisque personne ne raisonne ainsi ton commentaire est un peu impertinent.
Alors expliquez-moi, Calinours, pourquoi tant de gens semblent si convaincus que PKP soit le «rassembleur» recherché. C’était là la question que je posais. Et j’émettais l’hypothèse que c’était parce-qu’ils pensent qu’un homme immensément riche s’attirera la sympathie de la population. Si ça n’est pas pour cela, dites-moi c’est pourquoi, svp.
c’est parce que sa présence au sein du mouvement indépendantiste prouve qu’il est possible pour un homme d’affaire d’envisager l’indépendanec du québec avec enthousiasme. les artistes, les syndicalistes, les professeurs, les journalistes ont toujours été très actifs mais les gens d’affaires moins. et puisque la vitalité économique d’un éventuel québec indépendant reste le seul doute pour plusieurs nationalistes québécois qui s’opposent à l’indépendance du québec, que le plus illustre homme d’affaire du québec se lance dans l’aventure ne peut qu’être de bonne augure pour enfin surmonter ce dernier obstacle. comprends-tu maintenant?
Quel guidoune ce Marc-André Cyr.
Tant de mauvaise foi dans ce texte. Premièrement, le fait que d’anciens felquistes/pro-RIN se rangent derrière PKP signifie tout simplement qu’ils ne sont pas prisonnier d’un dogme et qu’ils sont conscient que les conditions aillant menées au FLQ ne sont plus là. C’est ce qu’on appelle changer d’opinion, encore faudrait que l’auteur reconnaisse cette possibilité et n’y voit pas, de façon simpliste, que de l’aplaventrisme servile.
Parlant de changement d’opinion, »Nous aurons désormais nos impératifs néolibéraux, notre classe dirigeante, notre pollution, nos lois antisyndicales, notre répression, notre capital, nos monopoles, notre soumission, notre jaunisme, notre exploitation, notre médiocrité… » c’est le même discours qu’avait les marxistes-léninistes dans les années 70, peut-être qu’il serait temps d’évoluer un peu dans le discours… De plus, si le Québec devient un pays, il est possible que les Québécois se mettent a voter pour un parti de gauche comme QS. Alors cette espèce de tendance à tout voir négativement me semble en dernière instance défaitiste. Plusieurs pays adoptent des politiques progressistes, mais encore faut-il en avoir les moyens et pour cela, il faut contrôler tous ses pouvoirs et ne pas être sous une tutelle. Exemple : les Québécois sont majoritairement en faveur de »mourir dans la dignité » mais le fédéral veut bloquer ce projet de loi. On ne peut pas progresser si on doit toujours demander la permission. Personne n’a jamais dit que l’indépendance était une fin en soit, c’est plutôt un outil que l’on se donne.
Pour ce qui est de la tentative d’assimiler les mesures antidémocratiques à la droite, c’est plutôt risible, comme si cette étiquette pouvait être coller à une frange politique. Dois-je rappeler que de nombreux régimes socialistes ont été des dictatures?
Ensuite, bon tout ce qui est repli identitaire… on peut aussi parler du replis gauchiste? Parce que quand on dit : »Nationalistes de droite et autres patroneux larbins du même acabit » je ne suis pas sûr que l’on respecte la diversité. C’est comique : on déchire sa chemise pour défendre la diversité religieuse mais la diversité politique…. ah non, là ça marche pus.
Vous devez comprendre que certaine personne régresse en vieillissant, alors, il change effectivement d’opinion, mais leur opinion n’est plus progressiste, mais une opinion conservatrice de droite.
Combien tu coûte toé mon tabar%$k de Cyr? M’a t’acheter!!
Lol
C’est décourageant d’être tellement au aboie que pour faire avancer le mouvement indépendantiste, qu’il faille faire affaire avec Faust!
« Comme si la droite n’était pas depuis des décennies à la direction du parti. »
HAHAHAHAHAHA
Ça explique pourquoi il voit le communiste Pierre Karl Marx Péladeau, le gars qui chante l’internationale quand personne ne regarde, comme un gars de droite.
PKP est un communiste? Pourriez-vous élaborer svp?
DooM Dumas voit des communistes partout.
C’est une pathologie qui frappe principalement la droite démagogique — groupe dont monsieur Dumas est l’un des plus illustres représentant — et qui date, selon wikipédia, de la célèbre « menace rouge » des années 50.
Tout était dans l’article de Martin Patriquin, mais l’extrême gauche veut l’ignorer.
De « Carl » à « Karl »:
Though he was a philosophy major in his university years—he changed his name from “Carl” to “Karl” in homage to Karl Marx…
Ses amis…
Much of the Parti Québécois old guard has lined up behind Péladeau. Writer and former member of the Front Libération du Québec terrorist group Jacques Lanctôt, whose written love affair with Castro’s Cuba is as long as it is profound, has publicly supported Péladeau. Strident separatist Andrée Ferretti, also a long-time communist, praised Péladeau’s “political instincts” and ability to “slake the communal thirst and rid [Quebec] of its federalist and internationalist capitalist vultures.”
Ses préférences musicales…
Soon the former capitalist bogeyman was singing L’internationale, that enduring musical staple of the global socialist movement, with his fans around a pool table.
Fort bien. Mais ses actions elles? Par définition, comment un chef de grande entreprise pourrait être un communiste? Ne chercherait-il pas à nationaliser sa propre entreprise? Ou à passer d’une économie de marché à une économie planifiée?
Son changement de nom date de sa jeune vingtaine: il n’est pas le premier jeune étudiant à flirter avec le marxisme.
Certains de ses « amis » sont des gens de gauche, c’est bien vrai. Mais ils semblent être indépendantistes avant toute chose. Peut-on réellement dire qu’il est communiste par association?
Et ses préférences musicales…Quelqu’un peut aimer le Punk sans être un anarchiste ou le Hip Hop sans être un « black nationalist ». Et on ne connaît pas le contexte ici, peut-être qu’il faisait juste déconner en jouant une game de pool…..
Oh boy…. il faut pas être trop brillant pour confondre des convictions politiques de jeunesse, qui était surtout une rébellion contre son père. et les convictions politiques d’un adulte.
J’imagine que quelqu’un qui n’évolue pas et pense la même chose auj que ce qu’il pensait à 18 ans ne peut pas comprendre.
Il ne faut pas être trop brillant non plus pour confondre indépendance véritable et rébellion contre son père, changement de conviction et renversement intégral, argument et procès d’intention.
Bonne journée.
Effectivement, la gauche ne veut pas d’un pays « pas..né » ni même du PQ…la gauche veut juste une ride abord d’un parti politique vers un monde meilleur imaginaire…
C’est décourageant à quel point certains semblent croire qui si le Québec devient indépendant, le PQ va rester au pouvoir à perpétuité! Misère vous voterez pour QS si vous voulez. Mais en attendant, même si QS était au pouvoir, il ne pourrait faire que des réformettes. Comment réaliser un projet avec des demi-pouvoirs de province?
Même chose au fédéral avec le NPD. Il faut faire quoi? Se croiser les doigts pour que le Canada élise le NPD jusqu’à la fin des temps? C’est impossible…et les autres options fédérales sont pas mal plus à droite que le PQ, PKP ou pas.
« C’est décourageant à quel point certains semblent croire qui si le Québec devient indépendant, le PQ va rester au pouvoir à perpétuité! »
oui c’est étrange. ce sont des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
En fait, ce texte refète très bien la pensée de l’extrême-gauche québécoise.
Ces gens ne sont que des indépendantistes de pacotille aveuglés par leur idéologie. Et incapable de voir la lutte de notre indépendance nationale pour ce qu’elle est : un mouvement historique qui nous dépasse tous et qui devrait se situer au delà des courants idéologiques du temps présent.
D’où vous vient la certitude que celui qui a plus contribué aux caisses du PLQ, de l’ADQ et de la CAQ qu’à celle du PQ, qui a utilisé ses médias pour propulser Dumont lors de l’élection de 2007, ou qui a systématiquement fait la promotion de la privatisation et du démantèlement de l’Etat québécois dans ses médias travaillera vraiment pour l’indépendance du Québec?
L’aveuglement n’est peut-être pas là où vous le pensez.
Pourquoi se serait-il lancé en politique, sinon ? Dites-moi.
Pas un seul d’entre vous parle d’economie , Gilles Vigneault m’a dit un jour …un pays ca se merite…et ca se paie aussi, pour une 3em fois vous avez probablement une derniere chance de le faire avec PKP , et deja vous commencez a le detruire. Le 15 nov 1976 j’avais 19 ans et je gagnais mes elections, Rene etait mon heros, j’etais fervent independantiste. Moi , mes copains , on revait de prosperer en francais, on a parti des commerces , des (business) et aujourd’hui je vous observe … des gauchistes , marxistes , communistes, pas etonnant que ca marche pas. A cause de votre tite gang de teteux de l’etat biberon vous allez encore tout ruiner…A bien y penser l’independance avec vous , pas vraiment non merci. Vous voulez convaincre et rallier les gens a l’idee d’un pays ? Vous etes meme pas capables de vous rallier vous meme , respecter un chef réellement menacant pour l’establishment canadien , le gars a de la poigne bande de ti-culs…fermez votre grande gueule d’intellos de plateau et regardez le aller….mais je sais que ca n’arrivera pas! Le PQ est condamné a l’auto destruction. Et c’est deja commencé ….oubliez ca . La seule separation qui est réelle elle est a l’interieur meme du parti! Et ca les liberaux adorent…fayque asteure… en bon joual quebekouas….. essti d’crétins!!!
Qu’est-ce qui vous dit que PKP, comme homme d’état , est un homme plus à droite que les autres candidats ?
Qu’a-t-il déclaré pour que vous le considériez si à droite ?
À ce que je sache, PKP a fait affaire avec la caisse de dépôt pour acquérir Vidéotron. Il a ainsi bien profité de l’état québécois pour ses propres affaires. Pourquoi serait – il donc contre l’implication de l’état dans l’économie ? A-t-il promis des baisses d’impôts aux québécois ? A-t-il proposé des coupures dans les services ? Sur quel FAIT, autre que ses agissements passés d’homme d’affaire, vous basez-vous pour affirmer que cet homme est si à droite ? Si on suit votre logique, puisque tout homme d’affaire doit baisser ses dépenses et augmenter ses revenus, on ne devrait jamais avoir d’homme d’affaires au centre au niveau politique ? Vous parlez de projet de gauche , mais où est la gauche au Québec ? Qui est à gauche au Québec? La vraie gauche économique et humaniste, celle qui vise à la redistribution de la richesse, à l’égalité des chances pour tous, a été remplacée par les écologistes, qui souhaitent moins d’humains sur cette terre afin de ‘ »sauver la planète ».
Les financiers néo-libéraux sont les premiers à profité à fond de l’État. Le néo-libéralisme ne vise pas à la disparition de l’État, mais à changer son rôle: Plus d’intervention sociale, plus de services publics (sinon comme les donneraient n’importe quelle entreprise, contre argent comptant), plus de filet social, mais intervention pour « créer un climat favorable aux affaires », fournir les infrastructures pour les transnationales et … assurer que le peuple ne se révolte pas (« sécurité »).
Les banquiers ont été les premières à quémander l’aide de l’État pour sauver leurs placements lors de la crise qu’ils avaient eux-mêmes provoquée en 2007-2008.
Et regardez la masse des projets inutiles et coûteux défendus par le Conseil du patronat, Chambre de commerce du Montréal métropolitain, IÉDM, etc.: Romaine, cimenterie de Port-Daniel, compteurs énergivores d’Hydro, sauvetage de Petrolia à Anticosti, etc.
Prétendre que PKP n’est pas néo-libéral parce qu’il a abondamment profité de l’assistance publique est aussi ridicule que de prétendre que Petrolia est sociale-démocrate pour la même raison.
Ne pas confondre les prétentions officielles d’une idéologie (destinée à se vendre au bon peuple) avec la réalité de la dite idéologie. Staline est censé avoir été le plus grand démocrate de l’histoire. L’aristocratie prétendait que les nobles étaient tous des gens d’honneur désintéressés.
PKP a changé l’orientation nationaliste des journaux de son père pour en faire une agressive machine de propagande vouée au démantèlement de l’État québécois. La convergence vous connaissez ?
Pour augmenter la marge de profit de QUébécor, il a détruit 75% des emplois des journaux dont il a hérité et de ceux qu’il a achetés (je l’ai vu en Montérégie, une semaine après l’achat des journaux locaux la guillotine est tombée) et affaibli systématiquement les salaires et conditions de travail des « survivants ». Cassant au passage les syndicats quand ceux-ci osaient résisté pour défendre les emplois visés.
Il a fait maintes déclarations publiques dans le passé contre l’État et les syndicats.
Il a été un généreux donateur de Charest (ainsi que sa conjointe), qui l’a reçu en privé à au moins deux reprises (à ma connaissance).
Le seul et unique média qu’il a fondé est Sun News: L’organe de propagande de Harper (est-ce qu’on s’entend que Harper est à « droite »), voué à pourfendre la sociale-démocrate, les écolos et le Québec. C’est sa création personnelle (il s’est souvent vanté d’avoir lui-même trouver le créneau de Sun News) et il a personnellement engagé le direction des communications de Harper comme PDG.
Il a permis la création de la CAQ en faisant, avant sa création, l’agressive propagande de Legault en le présentant, presque quotidiennement, pendant toute l’année 2011, comme le « Sauveur » su Québec (sans rire, c’était le grand-titre de la première nouvelle à ce sujet).
Alors oui, tout le monde au Québec savait que PKP était un ardent néo-libéral.
Il prétend être devenu souverainiste et social-démocrate. On ignore quand et quels sont les arguments qui l’ont converti à ces deux convictions. Ni même ce qu’il entend par « social-démocrate » (il est resté plus que vague sur ses éventuelles positions)
Cela dit, vous pouvez croire à ces deux conversions. La première est surprenante, mais possible (J’ai ma petite idée sur le sujet.).
Quant à la seconde, Saint-Paul a bien passé de persécuteur des chrétiens à leur plus ardent apôtre. Mais disons que si Harper devenait un jour écolo, je demanderais des preuves et des garanties.
Si vous voulez y croire, après tout tout est possible. Peut-être que Harper va un jour devenir écolo.
PKP c’est l’option du désespoir. Pas étonnant qu’on y mette autant d’aveuglement. Maintenant tous les employés de Quebecor vont se tenir les fesses serrées
Si leur boss perd ses élections, il pourrait revenir au commande et régler des comptes.
Plusieurs commentaires ici laissent à désirer. Mais Dumas se surpasse et les surpasse tous en délire. PKP est un communiste… Un communiste! Même Gratton se garderait une p’tite gêne. « Ben non tsé, y’a un K dans son nom, des radicaux l’aiment pis y chante l’Internationale dans sa douche ». On se surpasse.
Et les autres qui soutiennent que nous n’avons pas de preuve qu’il est de droite. Et ses médias, ils colportent quoi? Et sa gestion anti-syndicale de Quebecor? Et ses déclarations anti-syndicales r? La Caisse de dépôt l’aide ? L’État aussi ? Ça change quoi? Il serait temps de comprendre que ces institutions n’ont rien à voir avec la gauche. L’État soutenant le capital, ce n’est pas du socialisme. Lâchez Fox News et Radio X, ils créent manifestement des dommages…
Merci quand même pour les commentaires…
Je ne sais pas ce qui a fait des dommages avec vous, mais vous croyez que le PQ, qui même sous Bouchard, ne s’est jamais approché de la droite (pcq il a échangé un déficit 0 temporaire pour de très grosses dépenses faisant grossir l’État plus tard afin d’acheter la paix avec les syndicats d’État qui ont été les seuls gagnants de cette histoire), comme un parti de droite depuis des décennies.
PKP a un fond communiste. Tout son discours est à gauche, pro-modèle québécois, protectionniste, gros État qui intervient dans l’économie, etc. Mais il a déjà fait un lock out pour permettre à son entreprise (qui va très mal encore aujourd’hui) de survivre. Le villain!
PKP communiste. N’importe quoi.
Il a changé l’orientation nationaliste des journaux de son père pour en faire une agressive et efficace machine vouée au démantèlement de l’État québécois.
A passé sa carrière à s’affirmer comme un financier parmi les plus agressivement néo-libéraux. Et a être accepté comme un grand financier canadian (quand il a mis la main sur Sun Media, il s’est écrié devant un parterre de ces financiers: « It’s a great day for Canada! », comme quoi les envolée pour le « pays » ne datent pas d’hier, le pays a juste changé).
Il a détruit 75% des emplois des journaux dont il a hérité et ceux qu’il a ensuite acheté (du moins au Québec, au ROC je l’ignore). C’est arrivé dans mon patelin (et ce n’a pris qu’une semaine pour que la guillotine tombe). Et quand les syndicats résistaient, il les a cassé par des lock-outs jusqu’à épuisement des travailleurs. Et en contournant allégrement la loi anti-briseurs de grèves.
Il a souvent vomi sa haine des syndicats (parait qu’ils détiennent trop de pouvoir au Québec et que les pauvres financiers comme lui sont pris à la gorge par ces créatures démoniaques).
Ses médias ont longtemps fait une propagande active de Dumont avant de permettre la création de la CAQ en faisant la propagande agressive et quotidienne de Legalut pendant toute l’année 12011 en le présentant comme le « Sauveur » du Québec (sans blague, c’est vraiment le grand-titre d’une page couverture du JdM).
Il a été, avec sa conjointe, un généreux donateur de Charest, qui l’a reçu en privé à au moins deux reprises.
Le seul média qu’il ait fondé c’est Sun News (ne pas confondre avec Sun Media), l’organe de propagande de Harper, pourfendant continuellement la « gauche communiste » (genre NPD et PQ), les « écolos » et…le Québec. Et c’est sa création personnelle (il s’en est souvent vanté), ayant lui-même trouvé ce « créneau inexploité au Canada » (le terme est de lui) et ayant engagé personnellement le directeur des communications de Harper comme PDG.
Ouais, le profil d’un communiste. Du gros n’importe quoi.
Bien sûr, il s’est « converti » à la souveraineté (seule voie d’Entrée au PQ, celle qui permet de tout pardonné) et à la « sociale-démocratie » (il ne faut pas faire exploser le PQ en en prenant le contrôle).
Mais il reste suffisamment flou sur ce que cela signifie (ex: rien sur les droits des travailleurs, sur la fiscalité, etc.) que cela peut vouloir dire n’importe quoi.
Même la sociale-démocratie à la Bourassa, qui avait nommé un ministre à la privatisation (sans blague: c’était le titre officiel) pour « sauver la sociale-démocratie québécoise ».
Imaginer PKP en social-démocrate (on ne parle même pas de communiste), c’est aussi surréaliste que d’imaginer Harper devenu écolo.
Comme aurait dit Henri IV: « Paris vaut bien une messe ».
Bon encore la faute de la droite néolibérale qui s’associe maintenant à des gauchistes, mais des gauchistes pas anarchistes. Crime de lèse gauchisme.
Un taxi pour la souveraineté
Et pourquoi pas reculer (PKP) pour faire le grand saut (souveraineté) ?
pourquoi pas faire un shut down souveraineté, et dans un deuxième temps dire un gros merci a PKP et faire le ménage de NOS affaires tranquillot chez-nous en votant QS
Notre électorat est légèrement capitaliste, de façon stable. L’actuelle frénésie pour cette star capitaliste qui te répugne tant, c’est le vote qu’il nous manque. C’est un taxi pour la souveraineté. pends-le, tu débarquera destination. Any ways aucun gauchisse n’est capable l’aller chercher le vote d’un capitaliste. Alors tu embarque ou tu braille pcq tu n’aimes pas l’halène du conducteur ?
Qu’est-ce qui vous convainc tant que PKP est la clé pour réussir la souveraineté?
Ce que tu peux dire n’importe quoi pour ta petite clique de suiveux, Cyr… C’est juste trop beau à voir. Du gros blabla aussi démago que ce qui est critiqué, animé à la sauce émotions pseudo-histoire à une seule perspective. Bref, quelqu’un qui se croit meilleur que les méchants politiciens sans rien avoir de puissant à apporter, sans avoir ce qu’il faut pour penser un système, pris dans un dogme anarchiste qui n’est même pas réfléchi, bref… du gros n’importe quoi pour animer les petites passions vides.
Les dépenses de l’État ne sont pas synonyme de « gauche ». Sinon Thatcher et Reagan seraient des gauchistes… Il n’y a que les patroneux libertariens qui ne comprennent pas cela. L’État soutenant le capital, ce n’est pas du socialisme.
Les dépenses de l’État ne sont pas de gauche et « patroneux libertariens » dans le même message… Et après il accuse les autres de ne pas élever le débat! 😛
M. Doom, Expliquez-moi en quoi les subventions aux entreprises sont représentatives d’une pensée de gauche.
C’est le contrôle gouvernemental sur l’économie.
Arrêtez d’essayer de convaincre cet anarchiste sauce moutarde. Être anarchiste sous-entend être anti-nationaliste et anti-état, donc anti-Québec. En bon anarcho-communiste altermondialiste, citoyen du monde, il ne réalise pas (encore) qu’il est lui-même un idiot-utile des néolibéraux fédéralistes. Quelqu’un qui croit sérieusement en « ni dieux ni maître ni patron ni frontière » est nécessaire un adepte de la table rase, donc de la destruction de notre nation.
Merci d’élever le débat les amis. Vous n’avez rien à dire à part des insultes? Pas grave. Amusez-vous. Vous semblez en tirer un certain plaisir.
Et le socialisme qui soutient le capital c’est le bon marché, le marché du bien, le marché de la raison raisonnante, le marché de la confiance et de la croyance dans la tarte aux pommes comme vertu…une économie socialiste sans le marché…on cherche encore le capital pour le fiancé le socialiste….
QS a un projet écologiste (comme si être écologiste serait de gauche) féministe (le féministe de gauche est bon pas celui de droite, un avortement libre est nécessairement de gauche par sa conscience) , pour le syndicat…la FTQ,CSN sont parti prenant dans le capitalisation du marché, ça marche le REER dans le fond
La partie Québecor..le bras financier de la Caisse de dépôt et placement du Québec…le fond de notre devenir vieux avec un peu d’argent pour le marché
La souveraineté n’est pas divisible, la souveraineté n’est pas une affaire de droit…comme le dit si bien Foglia pour fois… « Je suis arrivé au Québec disons un lundi il y a un peu plus de cinquante ans, le lundi soir j’étais souverainiste… »
La liberté d’un peuple, d’une nation dans son devenir souverain n’est pas un projet de société, c’est la nation qui est souveraine et non la société, C’est la nation qui est souveraine et non le n gouvernement…La souveraineté est inconditionnelle…encore un effort
En fait aucun parti au Québec ne promet une independance a gauche.
QS promet une constituante qui rassemblera toutes les tendances et composantes de la societe.
Cela ressemble à la souveraineté ni à gauche ni à droite du PQ .Mais dans le cas de QS cette constituante n’aboutirait pas necessairement a une proposition d ‘état souverain.
Rien ne garantit dans cette démarche un état souverain … Et à gauche.
Je trouve les propos du blogueurs méprisants mais ils sont le reflet d’une certaine gauche qui croit détenir le monopole de la vérité sur la gauche… Et la société… La même gauche qui a conduit à l échec le mouvement étudiant de 2015 et qui garde ses mots les plus tard pour un parti qui comprend dans ses rangs de véritables penseurs de la gauche, qui, pour cette gauche surtout utile a reconduire au pouvoir la droite, assurément des faussaires…
On pourrait parler de toutes les bassesses qu’on accepte en vertue du projet fédéraliste
Il semble y avoir beaucoup d’admirateurs de Pierre Karl Péladeau…La question que je veux poser à tous ces admirateurs de Pierre Karl Péladeau est une question très simple .Qu’est-ce que Pierre Karl Péladeau a réalisé pour son comté de St-Jérôme?Que ce soit pour la social démocratie ou pour le patronat,quelles sont ses réalisations pour les gens de son comté qui l’ont élus?Ce cher PKP semble plus attiré par le pouvoir que par le travail de terrain .
Jésus a dit :vous reconnaîtrez un arbre par ses fruits.C’est encore d’actualité aujourd’hui.Quels sont les fruits de Pierre Karl Péladeau?Oui ,il a contribué à la réalisation de l’amphithéâtre de Québec.Mais ce ne sera pas suffisant pour gagner les prochaines élections.Je prédis un règne libéral qui durera longtemps dans la province de Québec.
Même l’amphithéâtre n’est pas sa réalisation. La moitié du cash vient des contribuables québécois. L’autre moitié devait venir des contribuables de la ville de QUébec.
Là-dessus PKP en a fournit une toute petite partie…en échange d’avantages financiers importants (monopole) dans le dit amphithéâtre.
J’invite les gens à lire le livre du PÉQUISTE Pierre Dubuc sur la carrière financière de PKP: « PKP dans tous ses états ».
Quel débat, comme si on avait un besoin collectif de l’indépendance à gauche ou à droite ou juste tout court pour ensuite virer à gauche ou à droite une fois notre « libération nationale » réussie.
Ça prouve au moins une chose, la majorité des Québécois ne veulent même plus en entendre parler de ce débat un peu surréel et la venue de PKP illustre bien que les souverainistes sont prêts à miser le tout pour le tout sur un cheval qui n’a jamais couru ni gagné. Pourtant Pauline fut acclamée comme PKP et elle avait une longue expérience politique .
Bonne chances mes amis souverainistes car vous misez gros.
Pas les souverainistes. Seulement une partie des souverainistes accrochés au PQ.
Parce que, croyez-le, ou non, PKP est loin de faire l’unanimité chez les souverainistes.
Et seuls certains péquistes (OK, la majorité, mais pas tous) tombent à répétition dans le syndrome du Sauveur (Bouchard, Boisclair, Marois et maintenant PKP).
Il faudra voir combien le PQ aura de membres dans un an: Plus ou moins ?
Ca me fait penser au monologue de Yvon Deschamps « Les unions qu’ossa donne ».