Au Festival des films pour enfants de Montréal (FIFEM) nous avons vu aujourd’hui : Kauwboy de Boudewijn Koole (Pays-Bas) ****
Nous avons déjà pu apprécier tellement de films emballants au cours des années au FIFEM, des films qui font voyager, qui nous placent en décalage, qui nous sortent des courants dominants de l’industrie. L’an passé, Les couleurs de la montagne (Colombie), ou avant: Les trois brigands , U de Solatareff, tous les films de Michel Ocelot et combien d’autres. (J’aurais aimé avoir accès à partir du site FIFEM, aux programmes des festivals antérieurs, pour aider notre mémoire).
Encore cette fois, Kauwboy est une oeuvre rare qui aborde un thème difficile, avec une facture unique même s’il exploite un motif narratif classique : la relation entre un enfant et un animal.
Jojo souffre du deuil de sa mère et de la négligence de son père. Sa peine est provisoirement apaisée, puis sublimée par son amitié pour un oiseau. Superbement maîtrisé et joué, avec une caméra expressive qui recourt à des plans très intimes. Troublant, très fort.
Annoncé comme un des films à voir lors de ce festival, il a bien dépassé les attentes et on ne s’étonne pas des nombreux prix (Berlinale 2012, Prix du cinéma européen 2012, etc.) qui l’ont déjà récompensés.
Pour les 10 et plus.