Bookcamp Montréal est de retour le 8 novembre prochain avec l’intitulé « À livres ouverts ». L’intention de l’événement est d’ouvrir la conversation et les possibles au sujet de la relation entre les livres et les biens communs.
Pas de conférence, mais des questions, des idées, des expériences, des scénarios, des projets, des appels à tous ou à quelques uns pour co-créer des nouvelles hypothèses, pour penser le livre autrement. BookCamp Montréal propose une anticonférence sur le livre avec des discussions et des ateliers de création, la démarche étant essentiellement participative quelque soit la formule.
L’édition devient un écosystème plus complexe et plus interdépendant des autres domaines de l’activité humaine (culture, divertissement, éducation, travail). Depuis 2010, l’initiative réunit à Montréal des personnes d’horizons divers — éditeurs, auteurs, libraires, bibliothécaires, programmeurs, graphistes, des professionnels du monde de l’éducation, de l’information, de l’innovation, etc.
Par ailleurs, l’approche par les biens communs nous invite à repenser le partage, la circulation, la promotion, la valorisation, la préservation des ressources, notamment des ressources immatérielles comme l’information, les créations littéraires ou autres, les données, les logiciels, les idées, etc. Dans le contexte du numérique qui permet la reproduction sans limite, sans perte d’information, à peu de frais, d’exemplaires identiques, une réflexion émerge qui porte sur des modèles économiques et des logiques de création et de partage alternatifs pour les biens communs informationnels en général, et pour les oeuvres en particulier.
Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. (SavoirCom1)
Ce sont des enjeux sur lesquels se pencheront les participants lors du Bookcamp avec la thématique « À livres ouverts ». Les sous-thématiques de cette exploration de la relation entre les livres et les biens communs portent sur le domaine public, l’auto-édition-fabrication, les livres en tant que données ouvertes, les ressources libres, le livre à quel prix?, la découverte des oeuvres dans un monde de réseaux, la création littéraire entre le droit d’auteur et les licences, les bibliothèques ou les librairies en tant que média, etc.
Il reste encore quelques place pour s’inscrire à l’événement du 8 novembre, qui se veut une alternative, un OFF festival, par rapport au Salon du livre de Montréal ou au Congrès des milieux documentaires.