Si vous voulez être parmi les premiers à voir de Deweare (prononcez "Dewère" et non pas "Dewouare"!) en spectacle avant que les choses ne démarrent pour lui, c'est le temps. D'abord venu des Europes, ce dandy encore relativement peu connu, en plus d'en avoir vu d'autres (premières parties d'Alain Bashung et de Bérurier Noir avec ses Poormen en formule trio), fait montre de bon goût quand vient le temps de réunir un house band qui n'a rien d'ordinaire: quelques musiciens en fugue recrutés chez Plaster, Afrodizz et Motus 3F, Antoine Gratton aperçu au clavier. Outre cette mini-tournée dans les petites salles vibrantes de la métropole (Casa, Divan Orange, Café Chaos, etc.), Deweare planche sur un album réalisé par Carl Bastien, qui pourrait paraître un peu avant l'été. Une désinvolture de crooner décalé, une voix cuivrée, très chaude et des ambiances électronifiées qui font penser à Beck dans ses moments pop et ses heures d'heureux délire. Le 17 février au Va-et-Vient avec Gloomy.