Avec Pas d'Casque : Le duo, qui vient de lancer son premier disque chez Dare To Care ne devait pas s'attendre à se retrouver sur les planches du Métropolis aussi rapidement. Une question, les gars : la chanson de Johnny Cash que vous avez traduite et adaptée, celle qui raconte la vie d'un gars dont l'existence est bousillée parce qu'il s'appelle Sue – Carol pour votre version maison – pourquoi vous l'avez pas mise sur votre album? C'est un délice!
AS Dragon Photo: Victor Diaz-Lamich |
Le cas AS Dragon. Bon. Moi j'aime bien, à la base, AS Dragon. J'avais hâte de voir Natasha se démener. Sur scène elle évoque Emily Haines (chanteuse de Metric). Racée, filiforme et offerte, l'ancienne danseuse (danse moderne, pas top less) a ce je-ne sais-quoi. Sauf qu'on s'attendait quand même à plus, insatiables que nous sommes. Pour moi, AS Dragon c'est ce groupe dont j'espère encore beaucoup parce qu'il a écrit Morte et que c'est un véritable climax, une chanson-pulsion, haletante, entre la vie et la mort. Une chanson rock, quoi. Pourquoi le show n'a véritablement levé qu'à la toute fin, après la séance de sado-masochisme, les coups de fouets administrés par Natasha aux autres musiciens et à elle-même?
Malajube Photo: Victor Diaz-Lamich |
Malajube: On se tanne pas. 3 fois en quelques mois. Solide malgré les ballons lâchés et qui cachaient les pédales de guitares! J'étais au balcon et c'était très très joli, toutes ces ballounes multicolores qui flottaient. Moi, j'imaginais plutôt Étienne d'Août avec une boule disco et un éclairage mauve. Chacun son petit cinéma. En voyant ces deux groupes back à back, je me suis dit que le jour (qui approche) où les Français découvriront les Champion, Malajube, Karkwa, Omnikrom, Pierre Lapointe, Navet Confit, et j'en passe plein, eh bien, il vont se trouver soudainement très en retard.
Le rock en français ça existe et ça tue. Pas d'excuse. Qu'on se le dise. Le spectacle d'hier en est une énième preuve, s'il en fallait encore d'autres.