Nils Petter Molvaer |
J'avais découvert Nils Petter Molvaer en pleine canicule au Jazz il y a environ 5 ans je crois bien, pas longtemps après le lancement de Khmer, son premier disque. Pour échapper à la pluie, je m'étais réfugiée au Métropolis, si ma mémoire est bonne, sans trop savoir à quoi j'allais assister. Saisie, j'ai été saisie. J'ignorais qu'on pouvais jouer de la trompette et dégager une énergie aussi rock, chose que j'ai pu apprécier nouveau avec Eric Tuffaz, présent au festival l'an passé. Le trompettiste suédois a ce don de savoir entrelacer les programmations et les beats au cuivre chaud de sa trompette, dans laquelle il fait résonner toute la mélancolie froide de son pays d'origine. Du moins c'est ainsi que je me l'imagine.