C'était hier soir que se clôturait ce fabuleux festival, dans ce pays aussi magnifique et idyllique que tout ce que vous aurez lu et entendu.
Quelques petits shows en début de soirée, puis les deux invités spéciaux, dont le nom était resté secret jusque là. Tout d'abord, notre Montréalais Pat Watson, encore une fois, au Gaukurinn, bar qui fermait ses portes pour de bon après ce soir-là d'ailleurs; on nous donnait presque la bière. Pas étonnant que Watson plaise autant aux Islandais. Il y a chez lui quelque chose de très délicat, entreoupé de passages plus tapageurs, toujours bien maîtrisés par Simon, Robbie et Mishka, les 3 excellents musiciens qui l'accompagnent. Il y avait bien 5 ou 6 Québécois pour l'applaudir dans la salle. Ravissement. Mission accomplie pour Patrick Watson qui doit dormir dans l'avion au moment où je vous écrit.
Mais la véritable surprise, est venue avec Technotransband Stefánar. Imaginez 5 jeunots – mais vraiment jeunots : entre 15 et 17 ans, même pas l'âge d'être dans le bar à un point tel que leurs parents étaient dans la salle. Grosso modo c'était 2 claviers puissants, saturés, une basse et un drum, plus un chanteur avec le feu au cul et une énergie punk, torse nu, qui ajoutait parfois un troisième synthé. Des tounes punk et défoulantes, une approche noisy, rebelle, plaquées sur des beats à la fois rentre-dedans et dansants. Mon coup de coeur, du côté des bands islandais. On aurait bien aimé les voir en classe ce matin. Paraît que certains d'entre eux étaient encore au bar à 6h du mat.