Les fans vont jubiler: en plus de la tournée qui débute le 28 mai à Vancouver et qui mènera Sting et sa bande au Centre Bell les 25 et 26 juillet (et non pas au Stade olympique, Dieu merci!), il est de plus en plus question que nos policiers préférés nous mitonnent un nouvel album. "Si tout va bien lors de cette tournée, je ne vois pas pourquoi nous n'enregistrerions pas un sixième album, a révélé le guitariste Andy Summers. Récemment, on s'est remis à jammer et on s'amuse beaucoup. D'ailleurs, nous jouerons quelques-unes de ces nouvelles chansons pendant les spectacles cet été." Tendons l'oreille…
Je sais que bien des gens doivent être content d’entendre que la formation The Police feront une tournée cet été. Ces mêmes personnes serons encore plus content d’apprendre que le groupe de Sting a des chances de retourner en studio pour enregistrer un nouvel album. Je suis moi aussi content d’apprendre cette nouvelle car The Police a été un groupe important dans l’histoire de la musique. Cependant, j’ai entendu et vu leur prestation au Grammys cet année et oh la la… ce n’étais pas joli. Sting commence vraiment a manqué de voix et sur scène il n’est plus aussi bon qu’auparavant. Dire qu’à l’époque tout tournait autour de lui… imaginez comment sont les autres aujourd’hui. Je ne suis pas convaincu que cette nouvelle tournée sera bonne, je crois que certains spectacles seront râtés surtout que la chimie entre les membres de la formation n’est pas à son meilleure. Je pense que si le groupe fait un nouveau CD ce sera pour l’argent et ce ne sera pas aussi réussie que leurs premiers disques.
Tout de même c’est à suivre, seul l’avenir nous dira ce qui arrivera à Sting et sa bande !
Rien d’autre: désolant!
La note de passage d’un arrêt obligé à Montréal comme s’il s’agissait d’une ville parmi tant d’autres.
Comme une descente inutile de police dans un party qui n’a pas levé.
Des promesses non tenues de retrouvailles strictement lucratives.
Oui des tubes enfilés les uns aux autres (pas toujours pertinents: Voices Inside My Head, Truth Hits Everybody, Next to you…) mais sans âme, et surtout, techniquement boiteux. Sting, artificiel, était souvent à contre-courant de la mélodie, grimaçait, improvisait et s’impatientait tout en donnant l’impression de s’amuser. Les pitreries d’un Summers décrépit m’ont laissé perplexe. Il n’y avait que tout là, que tout adolescent, Copeland.
Un rare grand moment du spectacle: When THe World Is Running Down…
L’Histoire ne retiendra pas ce retour poli, ni cette réunion blafarde, sans éclat, sans fraîcheur. Comme un rendez-vous raté. Surtout pas un événement, surtout pas un triomphe. De retour à Shakespeare: Too much to do about nothing. Et rien d’autre.
D’un chaud fan fané dépité à moins qu’un nouveau cd rallume la flamme…