J’étais présent hier soir à Québec au premier rassemblement partisan de la Coalition Avenir Québec.
La prestation de M. Legault a beaucoup fait parler hier soir et ce matin dans les médias. On cite souvent ce qu’il a dit au sujet de M. Charest, notre premier ministre depuis bientôt neuf ans.
« Jean Charest c’est un beau parleur, ce n’est pas un homme de résultats. »
Le message est clair et je conviens du fait que ça met beaucoup de pression sur les épaules de ceux qui travaillent aux projets de la Coalition. Il faudra livrer des résultats.
Un des moments forts de ma soirée fut les quelques minutes passées à discuter avec Monsieur Jean Allaire, fondateur de l’Action démocratique du Québec en 1994; à titre de premier chef de l’ADQ et surtout, à titre de figure dominante de la politique québécoise des dernières années, les militants l’ont chaudement applaudi en début de rencontre. J’ai été touché par le haut niveau de sa confiance envers le cheminement de la C.A.Q. et il a continué de me surprendre en affirmant que tôt ou tard, une certaine forme de « représentation proportionnelle » existera au Québec. On a convenu ensemble que ce n’était pas, pour l’instant, au programme de la formation politique qui a succédé à celle qu’il a fondé et nous avons bien rigolé. Mais son assurance était ferme. Il me conseillait de rester patient… que les planètes s’alignaient doucement en ce sens. Les résultats étaient bientôt à portée de voie (oui, oui… pas « de voix »).
Je reviens à l’idée forte qui se dégage du rassemblement d’hier soir. Autant cet extrait du message de François Legault sur le « beau parleur » fait image, autant de mon côté c’est l’aspect « des résultats » qui me touche. Neuf ans au pouvoir…
« L’économie du Québec vient de traverser son pire trimestre depuis 30 ans. Notre taux de chômage est maintenant à 8,4 %! Il s’agit du pire taux de chômage de toutes les provinces, à l’exception des provinces maritimes. Depuis un an, le Québec a perdu 45 000 emplois. Et quelle a été la réaction du gouvernement libéral ? Des comités ! Depuis 9 ans, le gouvernement libéral a augmenté la dette du Québec de plus de 50 milliards de dollars. C’est un record de tous les temps. »
Il s’agissait bien sûr d’un événement partisan hier soir. Mais puis-je affirmer que ce genre de message a été bien reçu de tous?
N.B. Crédit photo : Donald Leblanc
ah oui? vous étiez là?
a-t-il été question du financement « créatif » de la caq, c’est-à-dire faire le plein comme osbl et ensuite collecter une deuxième fois comme parti, la même année? je sais; ce n’est pas illégal. rire des gens non plus ce n’est pas illégal.
avez-vous discuté de l’ascenseur que le parti devra éventuellement retourné au cabinet de mario charpentier?
avez-vous tirer au clair le rôle de charles sirois, ex-recruteur libéral et président d’une banque de toronto?
et l’appui de bill johnson, illustre pourfendeur de séparatistes et fervent opposant à la loi 101, comment doit-on l’interpréter?
et vous, M. Asselin, êtes-vous indépendantiste ou dépendantiste?
J’aurais probablement fait mieux d’intervenir dès votre premier commentaire où vous avez à peu de choses près fait « déraper » la conversation qui portait sur des façons de témoigner de notre respect aux enseignants. J’en ai contre votre pseudonyme qui laisse croire que ceux à qui vous vous adressez sont des… Mais bon.
Vos questions sont intéressantes en ce sens qu’elles ont été posées par certains journalistes hier soir. Voici quelques éléments de réponse.
Pendant la « vie utile » de l’OSBL, plusieurs observateurs ont traité M. Legault de « chokeux » et quand il a fondé son parti, ces mêmes gens ont dit que tout était prévisible. De mon côté, si je conviens que dans le dernier droit, c’était plus évident, auparavant, je n’étais certain de rien. M. Lévesque a agit de la même façon avec le MSA avant de fonder le Parti québécois et on entend moins cet autre côté de la médaille de la part de nos adversaires politiques. C’est de bonne guerre, mais il faut en revenir avec ces insinuations…
Pour le reste, je suis ravi que M. Johnson soit d’accord avec le recours à la clause dérogatoire pour éradiquer les écoles passerelles.
Et vous… Qu’est-ce qui vous empêche de vous identifier clairement quand vous intervenez sur les blogues ? Je ne compte pas tolérer longtemps les interventions d’anonymes qui ont des pseudonymes insultants envers les personnes qui souhaitent échanger ici. Merci de modifier vos pratiques.
Plusieurs blogues ne tolèrent plus les anonymes…
@mario asselin
je suis désolé je boycotte la presse depuis le 21 janvier dernier. je ne pourrai donc pas consulter l’article que vous pointez. pourriez-vous en faire un petit résumé, pour moi et les autres qui ne consomment pas de propagande?
concernant le financement de la caq. vous auriez tout simplement dû attendre 2012 pour re-solliciter vos amis. la loi électorale existe. les partis qui la contournent ne sont pas bienvenus chez moi. votre « il faut en revenir » ne me satisfait pas. et votre « les autres font pareil » encore moins.
prière de me diriger vers une source qui confirme que bill johnson est maintenant un vecteur d’épanouissement de la langue française à montréal et ailleurs au québec.
« pour le reste »… euh… c’est que je vous avais posé d’autres questions, aussi? trois autres, en fait. pertinentes au possible, en plus! vous y travaillez?
p.s. concernant mon identité, voir le point 9 de votre propre netiquette.
http://voir.ca/netiquette/
Mon problème est moins que vous ayez fait le choix de rester anonyme que le choix de votre pseudonyme. À mon avis, il contrevient au point #1 de cette même nétiquette…
Vous avez un point, par contre, à la fin de mon commentaire, j’exprimais des doutes sur ma volonté d’interagir avec un anonyme…
Si vous invoquez le fait de boycotter La Presse, vous croyez vraiment que je vais résumer pour vous ?
Et sur la base de mon point #1, que je vais continuer cet échange bien longtemps ?
mettons une chose au clair: je ne crois pas que vous soyez un épais.
maintenant que cette ambiguïté fait partie du passé, peut-être pourrez-vous vous concentrer sur les questions restées en suspens à propos de l’étonnante générosité du cabinet de mario, de l’intérêt de charles sirois à se lancer en politique et de votre opinion quant au futur constitutionnel du québec.
Cela étant dit, je veux bien continuer l’échange. J’arrive à peine de l’Université de Montréal où j’enseignais ce soir. Précédemment, je vous avais répondu pendant la pause. Sur vos trois sujets, j’ai bien peu de choses à ajouter.
« L’étonnante générosité du cabinet de Mario Charpentier »
M. Charpentier, comme nous tous qui récoltions des sous, savions que le nom et les montants des dons seraient publiés. J’imagine que M. Charpentier savait ce qui l’attendait quand il a constaté la générosité de ses collègues. André Ryan (avocat de Jean Charest) fait aussi parti des avocats du bureau de M. Charpentier… Dans ces circonstances, je suis convaincu que la Coalition n’est aucunement « attachée » dans une forme de retour d’ascenseur. Ce sera assez facile de suivre la suite des événements, de toute façon. De mon côté, toutes les personnes que je sollicite savent que je ne cherche que des dons désintéressés et je présume qu’on ne reviendra pas me servir l’argument inverse s’il s’avérait que la Coalition finisse par se retrouver dans une situation « de pouvoir ». Je comprends qu’il ne faut pas être naïf et que ça pourra arriver. Dans ce cas, je mettrai les points sur les «i». Je ne suis pas devenu militant pour « devoir » quelque chose à quelqu’un. Je présume que c’est la même chose pour ceux qui militent comme moi dans la Coalition. Avec les rumeurs ambiantes, je ne blâme personne de suspecter, mais j’offre ma bonne foi et celle des autres de mes collègues dans le début de cette aventure. Nous avions dit que nous serions transparents, nous l’avons été. Il y a eu des maladresses, elles ont été assumées par la direction de la permanence. J’ai appris à connaître ces personnes et je leur fais confiance plus que jamais. Je n’ai aucune raison de douter des explications offertes par M. Charpentier, non plus. Il était présent hier soir, il s’est montré disponible pour les journalistes. Personnellement, je suis allé le saluer puisque nous avons l’habitude de nous croiser sur Twitter tard le soir; il me semblait intéressant de pouvoir échanger en présence l’un de l’autre. Nous avions bien d’autres sujets d’échange à l’occasion de ce premier contact face à face. Enfin, une élection s’annonce et nous devons trouver rapidement beaucoup de sous pour lutter à armes égales avec les autres. J’accepte ces « règles » qui consistent à devoir convaincre que notre projet est à lui seul un argument de persuasion. Que dire de plus… Nos réflexes ont été de se mettre en oeuvre avec notre projet politique en s’activant avec nos collègues d’abord, puis auprès des membres de nos réseaux de proximité ensuite et la population en général, enfin… Plus le temps avance, plus je réalise que le défi sera du côté du financement auprès de gens qu’on ne connaît pas. Mais il faut faire vite et ce, en repérant et évitant ceux qui ne donnent pas de manière désintéressée.
« L’intérêt de Charles Sirois à se lancer en politique »
Tout ce que je pourrais vous dire sur ce sujet est lié à ses déclarations publiques rapportées par les journaux. D’ailleurs, M. Sirois n’a pas mentionné qu’il « se lançait en politique ». Il me semble l’avoir entendu dire que si François Legault fondait un parti, il n’en serait pas. Je n’ai pas eu l’occasion d’échanger autre chose que des civilités avec M. Siorois Je fais parfaitement confiance à François Legault sur le fait qu’il ne doit rien à Charles Sirois, si ce n’est l’amitié et la gratitude comme fédéraliste d’avoir équilibré « les choses » (lui étant de « l’autre camp ») au début de l’OSBL.
« Mon opinion quant au futur constitutionnel du Québec »
Je me suis engagé à militer à la Coalition pour justement porter mon attention sur autre chose. Ce sujet ne m’intéresse que très peu. Certains à la Coalition préparent « une position » pour le congrès de mars. Moi, je travaille avec d’autres sur les sujets de l’éducation, de la culture et de la gouvernance. Nos travaux servent à alimenter le projet de programme électoral qui sera adopté en congrès des membres en mars. Je ne suis pas inspiré par ce sujet, ce soir en particulier, désolé…
Je vous savais militant, monsieur Asselin, mais je ne savais pas que ça voulait dire que vous aviez les mains dans ce qu’on dit être le nerf de la guerre en politique… Quelle que soit l’importance de votre rôle à ce niveau, voulez-vous bien témoigner de votre expérience? Ce que disent les médias à propos de ceux qui s’occupent de l’argent en politique a toujours été si laconique…
Ne vous a-t-on jamais dit : « Mario, dis-moi ce que tu sais à propos de l’argent en politique… » Moi je veux tout savoir de votre expérience. Votre biais (« b-i-a-i-s» 🙂 !) me semblerait alors d’autant avantageux!
@mario asselin
ah oui? vous enseigniez à l’université hier soir? je comprends très bien car pour ma part, je reviens d’un voyage sur la lune. Mais je veux bien profiter d’une circonvolution en orbite pour vous répondre.
en fait, puisque vous avez répondu à toutes mes questions, je vais tenter de distiller tout ça pour mettre l’essentiel en évidence.
au sujet du contournement de la loi sur le financement électoral, vous dites « M. Lévesque a agit de la même façon… » ou, les autres ont fait pareil vla quarante ans, alors nous aussi on peut. faible.
au sujet de la manne inespérée en provenance du cabinet de mario charpentier et du risque éthique encouru, vous restez contradictoire. « Je suis convaincu que la Coalition n’est aucunement attachée dans une forme de retour d’ascenseur », dans un premier temps, puis « …il ne faut pas être naïf et que ça (le retour d’ascenseur) pourra arriver », dans un deuxième temps. pas rassurant.
ensuite, vous n’avez pas d’opinion personnel au sujet des motivations de charles sirois, président de la cibc à toronto, à prendre le pouvoir politique au québec. étonnant.
de plus, il faut vous croire sur parole en ce qui concerne la bienveillance de bill johnson quant à la protection de la culture canadienne-française. difficile.
finalement, vous n’êtes pas convaincu que de rapatrier le contrôle de tous ses leviers de développement serait une bonne chose pour le québec. en d’autre mots, selon vous, peut-être que, dans certains domaines tel la politique étrangère ou le code criminel, le roc est plus apte que nous-même à décider ce qui nous convient.
erre-je?
À propos du cours que j’enseigne à l’Université de Montréal le mardi soir, « Communication et organisation »…
… et c’est pertinent parce que…?
Hier soir, quand j’ai posté mon commentaire plusieurs heures après le vôtre, je voulais expliquer ce qui avait causé le délai. Je n’avais peut-être pas à le faire. Je l’ai fait.
Vous vous en moquiez dans le commentaire suivant.
Ce n’est probablement plus pertinent, en effet.
Je retourne à mon travail… je reviendrai ce soir.
Je vous reviens…
Vous me faites « dire » ce que je n’ai pas écrit, ni voulu écrire. Drôle de rhétorique que la vôtre. Le « retour d’ascenseur » je ne le prévoie pas, parce qu’on met ça au clair quand on sollicite. Mais si une personne ayant contribué s’essaye d’en obtenir un, il ne l’aura pas, c’est ce qui compte.
Sur William Johnson, encore ici, vous déformez mes propos. Je recommence. Je connais votre opinion sur ce qui vient de La Presse, mais je suis obligé de vous citer la source d’où « ce feu de paille » débute. M. Johnson dit « appuyer » au potentiel candidat – Luc Angers, un conseiller municipal de Gatineau – de la Coalition. Dans l’article, c’est écrit noir sur blanc : M. Johnson est « ouvert au recours à la clause dérogatoire pour éradiquer les «écoles passerelles». Je n’invente pas ça. Bill Johnson, « grand protecteur de la culture canadienne-française », on s’entend, on en est pas là… Il appuie un candidat potentiel… « fine »… notre niveau de défense de la culture québécoise et de notre langue est bien au-dessus des standards de M. Johnson, j’en suis certain. Come on…
Enfin, sur la question du « contrôle de tous ses leviers » et le reste, je ne me suis pas exprimé sur ces sujets et votre interprétation des choses est erronée.
Oui, vous errez !
bon ok, en attendant que vous raffiniez votre discours, je vais continuer à ne pas vous appuyer.
pour l’instant, je réserve mon vote pour un parti qui collecte une seule fois par année, qui ne se compromet pas en passant le chapeau dans les grands cabinets, qui n’est pas dirigé par un banquier fédéraliste ex-recruteur du parti libéral, qui n’est pas appuyé par les anglais d’alliance québec et dont les militants reconnaissent l’absurdité pour un peuple de se contenter du statut de province.
Comme ministre péquiste et chargé des dessins du Ministère de l’Éducation, François Legault qui avait tous les pouvoirs d’agir, n’a absolument rien fait pour faire avancer les dossiers prioritaires de la réforme, entre autres dossiers comme celui de la normalisation des échecs et du décrochage scolaire. Rien d’autre que des discours, des «bleus», un cafouillis de verbiage. François Legault a la langue bien pendue, mais quand vient le temps de faire face à ses obligations politiques, SWEET NOTHING.
L’opportuniste millionnaire veut le pouvoir pour le pouvoir. Il y a du Régis Labeaume en cet homme. Mais il réalisera qu’avec son ramassis de transfuge et de démissionnaires comme lui, sa CAQuetterie n’ira nulle part ailleurs que dans les dédales de notre endettement priorisant les ballons gonflables de sa préciosité et de sa COQuetterie. N’est-il pas sans nous rappeler un certain haut-parleur nommé Clotaire Rapaille ? S’il réussit à diviser le vote, dans le seul but de nuire à Madame Pauline Marois c’est John James Charest qui va signer un autre bail encore plus rouge que les précédents. François Legault n’a présenté aucun programme ni projet sociétal. Rien que du vide. Rien que du vent. Et, les médias qui se spécialisent dans la désinformation en font un plat.
Le problème avec les populistes c’est qu’ils font un constat clair de les situations les plus criantes. Qui,à part les pro-Charest acharnés, réfuteraient cette analyse:
« L’économie du Québec vient de traverser son pire trimestre depuis 30 ans. Notre taux de chômage est maintenant à 8,4 %! Il s’agit du pire taux de chômage de toutes les provinces, à l’exception des provinces maritimes. Depuis un an, le Québec a perdu 45 000 emplois. Et quelle a été la réaction du gouvernement libéral ? Des comités ! Depuis 9 ans, le gouvernement libéral a augmenté la dette du Québec de plus de 50 milliards de dollars. C’est un record de tous les temps. »
Tout le monde s’entend là-dessus. Même Québec Solidaire ne dit pas autrement.
Mais une fois le constant (évident) posé, c’est là que le populiste dérape; Que propose-t-il ? Des solutions simplistes et racoleuses.
Par exemple, croire que demander aux gestionnaires des directions d’écoles de mettre à la porte les profs qu’ils jugent incompétents*, va régler les problèmes les plus criants de l’éducation est tout simplement aberrant.
*Sur quels critères ? Et que faire si c’est la direction qui est incompétente ? Comment lutter contre la tendance naturelle des gestionnaires à préférer un béné-ouioui à un prof « dérangeant » parce qu’il cherche à avoir les meilleurs outils pour donner son cours ?)
Cela réconforte une certaine tranche de la population qui aime bien jalouser les profs et se dire que, parce qu’ils sont syndiqués et « payés par nos impôts », ils se « pognent le cul » et profitent du système. Mais à part cela ?
Est-ce la faute d’une poignée de profs « incompétents » si:
– Les classes débordent
– Le système est sous-financé (l’Ontario dépense plus per capita pour l’éducation que nous et en plus une partie du budget de l’éducation au Québec va à subventionner les écoles privées, ce qu’aucun province canadienne ne fait plus depuis belle lurette)
– Les élèves avec des troubles d’apprentissage (autisme, TDHA, hyper-activité, etc.) ont été intégrés dans les classes régulières en même temps qu’on coupait les ressources pour les aider (cela faisait d’ailleurs partie de la stratégie du « déficit zéro » des agences de cotation et qu’a appliqué…Lucide Bouchard, le mentor de …François Legault, lui-même un des responsables de ces mesures).
– Les orthophonistes, orthopédagogues et autres spécialistes ont disparus (quand le temps d’attente pour avori accès à un psychologue est de 6 mois, l’enfant a le temps de couler son année; en plus ce psychologue ne peut le rencontrer qu’une fois par mois: quel suivi!)
– Les profs perdent un temps fou à des tâches non éducatives et qu’on peut qualifier d’administratives: harmonisation des plans de cours avec les directives du ministère (compétences, compétences transversales, etc.), rapport de justifications du respect des dites directives, paperasseries administratives de toutes sortes, etc.
et j’en passe
Que propose la CAQ sur ces sujets pourtant plus criants, selon la « longue réflexion » d’un ancien ministre de l’Éducation ? Rien! Pour le gestionnaire managérial qu’est Legault, il semble que ce ne fasse pas partie des « vraies affaires ».
Bref du populisme mâtiné de pensée managériale 1.0 des années 1980.
Évidemment, « mettre à la porte les profs jugés incompétents » ne contribuera pas autant à régler « les problèmes les plus criants de l’éducation » que d’autres gestes plus « porteurs ». Il faut surtout retenir des propositions en éducation de la Coalition le rôle dorénavant joué par l’école publique devenue autonome. À mon avis, c’est LA mesure qui contribuera le plus à faire avancer le Québec en éducation.
La question touchant l’évaluation des enseignants est importante également et je suis loin de penser que cette mesure vise en premier à « rejeter des mauvais profs du système ». Ça pourrait arriver, mais le plus grand bénéfice récolté par cette mesure sera l’amélioration des services rendus aux élèves du Québec. J’ai été directeur dans une école où nous avions innové par nos pratiques en évaluation du personnel et les résultats se sont avérés excellents.
Les hyperliens conduisent vers des textes que j’ai écrits récemment sur le sujet. Ils n’engagent que moi, mais c’est dans ce sens que je pousse actuellement en tant que militant à la Coalition Avenir Québec. Le détail des mesures sera adopté au congrès en mars et je vous invite à suivre de près le résultat de nos travaux sur ces questions, à la C.A.Q.
Jean Allaire une figure DOMINANTE des dernières années ???
Ou bien j’étais sourd-muet et aveugle durant les dernières années ou vous faites dans la démagogie Monsieur Asselin !
L’ ADQ de Allaire , Dumont et Duhaime s’ est fait sortir du Québec tellement ce parti allait dans toutes les directions pour quelques votes de plus ! Le Québec Indépendant dans un Canada uni d’ Yvon Deschamp était une parodie dont Allaire et Dumont en auront fait un parti politique !
Aujourd’ hui Dumont et Duhaime sombre dans la démagogie la plus crasse pendant que Legault et Deltell jouent aux » sans étiquettes » quand nous savons très bien ou ce parti de lucides , du monde des affaires et du privé veulent aller pour se partager le » butin » des richesses naturelles du Québec . L’ implantation du privé partout ou il y’ a du fric a faire comme dans la santé et l’ éducation et une offensive anti-syndiale digne des P. K . Péladeau de ce monde sont parmis les objectifs les plus importantes de la CAQ !
Sans étiquettes la CAQ ?
J’ ai regardé dans le miroir pour être bien sûr que je n’ avait pas une poignée dans le dos et je suis soulagé de constater que ce n’ est pas le cas ! Oufff !
On ne peut, en démocratie, ouvrir unilatéralement une convention collective. Seul un dialogue honnête entre les parties peut conduire à une entente solide et respectueuse des deux parties.
Foncer comme un taureau sur une cible n’apportera rien de bon. On doit négocier en tenant compte des faits, des données virifiables et observables.
Les enseignants souhaitent la réussite de leurs élèves. Il est du devoir du gouvernement de favoriser cet objectif en mettant tout en oeuvre pour ce faire.
M. Legault fait fausse route. Il est mal conseillé ou n’écoute pas les conseils sages et éclairés qui lui sont prodigués. Oui, il y a péril en la demeure, mais l’usage d’un buldozer, niveleuse en français, 🙂 est déconseillé. Sans marcher sur des oeufs il y a moyen de progresser. Les enseignants aussi désirent du changement, pas un massacre à la tronçoneuse.
Un peu de doigté ira plus loin qu’une claque en pleine face. La diplomatie sert à concilier les gens de bonne volonté.
Je pense moi aussi que « les enseignants désirent du changement ». L’enflure médiatique laisse voir de la confrontation, mais il ne me semble pas que ce soit ce qui est souhaité. J’imagine facilement le dialogue suivant…
– Journaliste : vous souhaitez que le travail des enseignants soit évalué, M. Legault ?
– M. Legault : Oui, c’est une mesure importante de notre plan d’action.
– Journaliste : Pour ce faire, il vous faudra ouvrir les conventions…
– M. Legault : Évidemment, il faudra négocier cet aspect de notre programme avec les enseignants à l’intérieur de paramètres modifiant la convention actuelle.
– Journaliste : Si les syndicats s’y opposent ?
– M. Legault : C’est nécessaire d’ouvrir le débat sur ce sujet, d’autant si la population nous donne le mandat de le faire…
– Journaliste : Mais s’il y a « fin de non-recevoir », allez-vous forcer l’ouverture des conventions ?
– M. Legault : Il se pourrait qu’on doive aller jusque-là, mais ce qui est souhaité, c’est la négociation.
– Journaliste : Mais si aucune négociation n’est possible ?
Vous voyez ce que je veux dire… De ce dialogue (imaginé par moi, mais peut-être pas si loin de la réalité médiatique des derniers jours), on peut rapporter sans mentir que M. Legault souhaite ouvrir les conventions, mais c’est réducteur et ça ne mentionne pas que ce qui est souhaité avant tout, c’est négocier…
Est-il possible d’avoir au pouvoir autre chose que de sinistres gestionnaires?
Peut-on, exiger, de la part de nos dirigeants, d’avoir un certain recul sociologique?
On ne peut quantifier la réussite, bien que la volonté de l’ex-ministre Legault ait été de faire signer des « contrats de performance »…
» Est-il possible d’avoir au pouvoir autre chose que de sinistres gestionnaires? » DM
Excellente question. J’y songeais moi-même.
Je crois qu’il n’y a rien de pire qu’un homme d’affaires aux commandes d’un état. Ces gens-là manquent de recul, de perspective, de visions autres que mercantiles. Ce sont des boutiquiers avant tout. Exemple, le maire Labeaume. Toujours pressé d’obtenir des résultats. A n’importe quel prix.
A la tête de l’état il faut un homme d’état. Jean Lessage, Daniel Johnson père, René Lévesque, Jacques Parizeau. Là on avait de la substance. Pour le moment, on a des comptes en banques ambulants. Ça vole bas.
Monsieur Asselin !
Comment prendre au sérieux votre argumentaire de la chose politique quand vous vous faite porte-parole d’ un parti poltique en particulier !
A lire votre profil c’ est facile de constater ou vous voulez en venir !
Heu… il est clair que je suis militant. Je n’ai jamais prétendu être « objectif ».
Même parmi ceux qui le prétendent (être objectif), j’ai souvent des doutes que ce soit possible… mais bon 😉
N’hésitez pas à apporter des contre-arguments aux miens; le débat n’en sera que plus intéressant.
Au plaisir,
@mario asselin
j’ai trouvé de meilleures réponses que les vôtres ici:
http://tinyurl.com/6oa7qx3
notamment au sujet de l’intérêt de charles sirois à privatiser, au moins partiellement, les soins de santé au québec.
qu’en pensez-vous?
et, plus fondamentalement, pourquoi donner votre énergie à une entreprise si évidemment vouée à servir des intérêts qui ne sont pas les vôtres?
p.s. si vous détectez des fausseté dans l’article mentionné, n’hésitez pas à m’en faire part.
Je suis en colloque au N.-B. actuellement et je compte lire ça attentivement à mon retour samedi soir.
En attendant, je suis quand même allé jeter un coup d’oeil et dès la 2e ligne, j’ai vu que le nom de Dominique Anglade figurait parmi les noms des fondateurs de l’OSBL.
Je n’ai croisé Mme Anglade nulle part pendant cette période des premiers instants du mouvement Coalition Avenir Québec. Ni même ensuite. Je me demande si elle a participé à l’organisation de la tournée régionale. Je ne crois même pas… Ensuite… Martin Koskinen… « dans l’ombre » ? Incroyable. Si quelqu’un s’est affiché depuis les débuts, c’est bien lui. Première et deuxième faussetés là ?
Est-ce qu’il y aura une fausseté par ligne dans ce document ?
Ça promet…
Je viens de remarquer la photo de Jean Allaire avec un inconnu qui- à la lecture- du texte – semble être le créateur de ce blogue..
Étant vieux et québecois par surcroit,’ je me souviens::’
1.le comité Allaire:
À la fin des années 80, le PLQ demande aux membres de ce comité interne de définir sa politique constitutionnelle. C’était après l’échec de Meech.
2. le rapport Allaire.
en 91, le Rapport Allaire propose l’abolition du pouvoir de dépenser d’Ottawa dans les domaines qui ne sont pas de sa compétence: Ottawa dépensait à l’époque 50 % de son budget dans les champs de compétence des provinces.:
3. Suite au refus du PLQ d’endosser les recommendations du Rapport Allaire, le président du rapport- Jean Allaire- et Mario Dumont du Comité jeunesse quittent le PLQ pour fonder l’ADQ..
La création de l’ADQ est reliée directement à La Question Nationale.
4. J’ai connu Jean Allaire, gradué du Collège Grasset, étudiant en droit à l’UdeMtl, gérant de l’équipe de hockey Les Carabins ( J’avais participé au camp d’entrainement en 53 avec mon cousin Bernard ), associé sénior d’un bureau d’avocats avec le même cousin Bernard qui fut nommé par la suite juge à la Cour supérieure..
5. La question que je me pose :
Jean Allaire- se sent donc à l’aise de mettre La Question Nationale sur la glace pour une période de 10 ans (…nous serons morts…mon frère..)?
6. Et je pense à ce bon évêque saint Rémi, au baptème du roi Clovis;
» » adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré »
bon week end…Tiger est à la TV et le CH joue ce soir.
… et – by the way- au hockey, on se permettait de patiner et de mâcher de la gomme…EN MÊME TEMPS…
ps Läche pas, Tiger…l’entraineur-chef des Patriots est un bon golfeur amateur.