Sur le nouveau site du Journal de Montréal, il y a des chroniqueurs qui ajoutent une vidéo en guise de préambule à leur chronique. On peut les voir nous raconter très brièvement ce dont ils parlent dans leur chronique du jour.
Sur Cyberpresse, il y a des chroniqueurs qui introduisent leur chronique dans leur blogue. On peut y lire des informations qu’ils n’ont pas pu mettre dans leur chronique du jour – peut-être à cause de la contrainte d’espace imposée par le support papier.
Sur Twitter, il y a plein de chroniqueurs et de blogueurs qui introduisent leurs billets de blogue ou leurs chroniques à l’aide d’un tweet. Il y en a même qui nous disent qu’ils publieront sous peu une chronique ou un billet à propos d’un sujet donné.
Nous sommes décidément à l’époque du making of. Tout est « documenté ».
Toutefois, personne n’introduit son tweet. Ni le chroniqueur, ni le blogueur, ni même le twitteux. Un tweet, ça vient comme un cheveux sur la soupe, et ça repart. Ce n’est jamais documenté.
Triste sort.
Qu’à cela ne tienne, le documentaliste que j’ai été dans une autre vie vient à la rescousse et pousse la note un peu plus loin. En effet, comme dans un film de Christopher Nolan, je vire tout ce processus de documentation à l’envers et, à l’aide de ce billet, je vous raconte ce qui m’a incité à publier ce tweet.
NDLR: c’est ici que vous devez retourner en haut du présent billet et le relire ad vitam æternam. VOUS AVEZ ÉTÉ RICKROLLÉS