C’est probablement la phrase que j’ai lue le plus souvent cette semaine.
« Pourquoi j’écris sur le Huffington Post ».
Allez-y, tapez-la sur Google.
Je n’ai rien contre l’arrivée d’un nouveau média sur l’échiquier médiatique québécois. Et en tant que consommateur de contenu, le Huffington Post me permet désormais de diversifier encore plus mes sources d’informations – et le fait que les blogueurs ne soient pas rémunérés ne me regarde pas. Et mon grand-père vous dirait la même chose s’il était ici.
Pourtant, les textes du genre pullulent…
« J’ai décidé d’écrire sur le HuffPost parce que ci… ou parce que ça. »
Le Huffington Post a ses détracteurs, tout comme le Journal de Montréal, La Presse et le Voir. Il n’y a probablement que Le Devoir qui n’a que des amis… et encore…
Pourtant, de mémoire, je n’ai jamais lu le texte d’un journaliste ou d’un chroniqueur qui expliquait pourquoi il avait décidé d’écrire sur Canoë ou sur Cyberpresse. Du moins, si certains l’ont fait, ce n’était assurément pas avec un bonnet d’âne sur la tête…
Résultat, ces billets ne font qu’exposer au grand jour leur malaise face à leur décision.
Généralement, quand on a besoin de se justifier aux yeux des auters, c,est parce qu’on se tente aussi de se convaincre.
Tu résumes parfaitement la situation dans ce court billet.