Il fut trop souvent éclipsé par d'autres peintres. Borduas, Riopelle, Ferron nous ont trop vite fait oublier celui qui, dès les années 20, a su appréhender la modernité en vivant à Paris (de 1926 à 1940) et en produisant une oeuvre en dialogue avec les grands courants européens. Alfred Pellan (1906-1988), celui qui a signé le manifeste Prisme d'yeux (souvent oublié au profit de Refus global, paru lui aussi en 1948), dans lequel il glorifie la liberté d'expression, est à l'affiche du Musée d'art contemporain des Laurentides, à Saint-Jérôme. Dans l'expo intitulée Alfred Pellan, La modernité, montée par la commissaire Andrée Matte, vous pourrez voir une trentaine d'oeuvres du peintre. Une occasion de célébrer le centenaire de naissance d'un artiste majeur, qui aurait mérité un événement encore plus important. Renseignements: www.museelaurentides.ca. Jusqu'au 3 septembre.