Le Mois de la photo, qui aura lieu en septembre et octobre prochains, vient d'annoncer sa programmation. Pour résumer, disons que ce sera gigantesque et que notre ville en entier battra au rythme de l'événement. Pour sa 10e édition, cette biennale de la photo fête en grand avec la participation d'une multitude de centres d'artistes (Skol, B-312, Clark, Dazibao, Optica…), de maisons de la culture (Côte-des-Neiges, Frontenac, Plateau-Mont-Royal…) et de musées (d'art contemporain et des beaux-arts) à une trentaine d'expos solo. C'est Marie Fraser qui sera la chef d'orchestre-commissaire de cet événement qui portera sur le changement survenu depuis une dizaine d'années dans la manière dont les arts visuels racontent une histoire. Avec la participation de Carlos et Jason Sanchez, Ève K. Tremblay, Bettina Hoffmann, Saskia Olde Wolbers, Kelly Richardson… Renseignements: www.moisdelaphoto.com/index.html.
Le mois de la photo semble un évènement assez gros merci et c’est bien de savoir que tout le monde va pouvoir en profiter peut importe le quartier ou il réside. Tout les gens peuvent y participer et découvrir quelque chose de très intéressant. Moi-même j’aime beaucoup regarder les photos des autres tout en les commentant de façon objective. On peut découvrir des nouveaux artistes et aussi voir ce qui nous plaît au niveau de cet art parce qu’il y a bien des possibilités.
Que vous soyez débutant ou amateur avancé, adepte du noir et blanc ou de la couleur, le mois de la photo, vaut la peine d’être vu. Plusieurs photos et reportages divers seront réalisés au cours de ce périble. Les photographes et les auteurs nous donne envie de découvrir ce que renferme le mois de la photo. Le mois de la photo, c’est toujours visuellement intéressant. Je me rends à chaque année, car le mois de la photo on y brassent des images fortes et captivantes. 10e édition déjà et amorçant toujours plus fort auprès des grands photographes pour notre plus grand bonheur. J’ai très hâte de revivre à nouveau les arts visuels nous racontant une histoire… Merci au Mois de la photo, qui ne cesse d’évoluer. Je suis constamment à l’affût de ce que font les autres et cela se répercute bien entendu sur mon travail.
Sous le thème d’Eplorations narratives, la dixième édition du Mois de la photo battera de l’aile à Montréal l’automne prochain. Une trentaine d’expositions solos paraîtront à divers endroits de la ville. Le Canada, les Etats-Unis, l’Amérique du sud, l’ Europe et l’Asie participent à l’événement. Pour souligner le 150e anniversaire de l’invention de la photographie, diverses activités gratuites sont mises en oeuvres pour le grand public.
La photographie a beaucoup évolué depuis les vingt dernières années. Avec l’avènement de la photographie numérique et jetable, le moment présent a pris une importance considérable. L’émotion spontanée, un nouveau regard propulsé sur le Web, la distance n’a plus d’importance et des millions de personnes peuvent être rejointes instantanément, en un clin d’oeil.
Les images n’ont pas besoin d’être expliquées. Elles touchent ou sont rejetées spontanément, de par les sentiments qu’elles évoquent chez le récepteur. Alors qu’avec les mots, il faut jongler et élaborer son répertoire. afin de s’ajuster à l’interlocuteur. N’étant pas tous des artistes, il fait bon de contempler les créations des photographes, qui rafinent leur vision du monde et ne demandent qu’à être vus, afin d’obtenir un peu d’approbation pour poursuivre leur réalisation.
Comme toujours, je suis consciencieux alors que je me documente et soupèse l’information avant de vous tourner tout ça selon mon humeur du moment… Mais cette fois, je n’ai pas appris grand-chose. Et le peu que j’ai me laisse assez perplexe. Prenez le nom de l’événement, par exemple: le Mois de la photo. Voilà qui devrait être clair, sans la moindre ambiguïté possible, non?
Justement, non. Le Mois de la photo dure deux mois. Du 6 septembre au 21 octobre 2007. Par contre, l’événement ne revient qu’à tous les deux ans. N’aurait-on pas pu être un peu plus conséquent, peut-être un peu mieux organisé ou que sais-je, et ainsi mettre sur pied un événement qui durerait effectivement un mois à chaque année?
Mais possiblement que je suis trop pressé d’être éclairé à propos de ce mystère. Après tout, les deux mois du Mois de la photo, ce n’est que dans quatre mois encore. Nous n’en sommes aujourd’hui qu’au mois de mai, ou au mois de Marie si vous préférez. Lequel serait d’ailleurs le mois le plus beau… Plus encore que le Mois de la photo… Alors, patience. Chacun son tour!
Cela étant, il ne faut pas désespérer de finalement arriver à comprendre pourquoi on coince ainsi deux mois en un seul (ou serait-ce plutôt le contraire?), ce qui oblige à prendre ensuite deux ans pour reprendre son souffle. Avec un peu de chance, il se trouvera bien une photo dans le lot qui apportera une explication bienvenue, une photo qui vaudra mille mots…
La photographie, demeure un art de savoir bien capter, un seul instant de vie. Aussi, banal peut-il sembler paraître! Il éternise à tout jamais, ce moment pour mieux, en faire un souvenir heureux. Cela, c’est le côté de la personne qui observe. Mais il y a l’autre côté, celui qui fait la photo. Le noir et blanc restera toujours, dans le classico-classique. Pour la bonne raison, qu’il faut donner chair, à l’incarnation sur papier. À tel point, que l’on peut se permettre, voir les moindres détails, du grain de la peau. Tandis, que l’on peut toujours, camoufler avec les couleurs. Et, que l’on ne parle, surtout pas du numérique, du moins pour faire des expositions. Quand, on pense à toutes les possibilités, de parfaire l’image, ne serait-ce que par : «photo shop» et compagnie! C’est peut-être nécessaire, pour certaines publicités. Mais dans le cas présent, on peut s’en passer. Ce sera un véritable plaisir, que d’aller observer, les trouvailles du : «Mois de La Photo».
En attendant le mois de la photo, je me permets de vivre l’instant de la photographie du moment présent. Je viens de photographier, dans ma pensée, une cour d’école avec des jeunes qui sont en période de récréation. Il y a un groupe d’adolescentes qui parlent peut-être de leurs idoles ou des garçons. Un homme de couleur noire se promène seul, il semble plus agé. Est-il surveillant ou professeur? Tant qu’aux gars, certains sont deux par deux et discutent tandis que la majorité joue au ballon.
Le temps de décrire cette photographie que je viens d’enregister dans ma mémoire, je me retrouve sur l’autoroute Jean Lesage en direction de Montréal. Je prends une autre photographie. Ce sont de vastes étendues de terre prêtes pour les semences. Tous les arbres sont encore dénudés quoique l’on peut sentir la vie se développer aux bouts des branches. Le ciel est bleu et mon âme en paix.
En voici une autre, à ma gauche, je vois le dominant Mont St-Hilaire. Le mélange du vert sapin et des branchages aux couleurs rouillés accentuent les rondeurs de cette montagne au milieu de la plaine. Ces descriptions figuratives occupent mon présent et je les sauvegarde dans mes pensées.
En attendant l’automne, les artistes de l’image chercheront à travers leurs travaux les clichés qui auront les plus grandes valeurs narratives ou abstraites. Ne bougez plus et souriez. Vous venez de vous faire photographier.