Il aura fallu attendre presque cinq ans, mais la formation pop symphonique the Hidden Cameras est finalement de retour avec un nouvel album tout chaud. Et on n’est pas déçu. Sorti le 21 janvier dernier, Age pousse la théâtralité du projet de Joel Gibb vers de nouveaux horizons. Des atmosphères dramatiques intenses qui ont, avec le violon et les chœurs de barytons, par moment quelque chose de quasiment..baroque! On saupoudre à ça du feel synthpop bien appuyé et on obtient quelque chose qui se rapproche d’un new wave à la Depeche Mode des premiers temps. Enwoeille, danses-là ta vie!
Reconnu pour offrir des prestations scéniques profondément interactives, le groupe de Toronto, maintenant basé à Berlin, a déjà regroupé quelques 13 musiciens qui donnaient le ton à un culte orgiaque où des danseurs à moitié nus distribuaient des raisins à la foule dans ce qu’on avait baptisé le « Gay church folk ». Toutefois, avec un album plus sombre et un groupe maintenant réduit à 6 membres, il semblerait que ce qui s’en vient pourrait être un tantinet plus sage. Ça reste à voir.
En février le groupe sera à Ottawa le 18 et à Montréal le 19.