A voir la programmation de sa neuvième édition, le Rockfest a voulu embrasser (et en brasser) large, très large. En fait, avec l’avalanche de légendes de tout acabit qu’ils nous propose cette année, ça va être juste impensable de même envisager ne pas y aller. Beaucoup en ont encore sûrement pas mal gros sur le cœur, après le méga fuck-up organisationnel de l’année passée, mais va falloir avoir les principes pas mal solide pour boycotter le festival cette année. Surtout quand on sait que c’est la gang de 3E et du festival d’été de Québec qui a pris ça en main, disons que ça risque d’être pas mal différent cette année pis que c’était clairement la dernière fois qu’on pataugeait dans des étangs de pisse.
Parlons line-up asteur. Et c’en est un digne du nom. En fait, ça peut juste pas être plus complet que ça. Peut-être un peu plus pop que d’habitude, mais veut veut pas, avec plus de 160,000 têtes qui ont passé le tourniquet l’année passée, on ne peut pas blâmer Alex Martel et sa gang, de vouloir y aller encore plus big. Et ils ont réussi à le faire tout en n’en gardant une bonne dose pour toutes les crowds qui ont fait ce que le festival est devenu aujourd’hui. À mon avis, ça ne pourrait pas être mieux balancé.
Premièrement,(…roulement de snare) pas compliqué : les headliners sont juste immenses. Pour ce qui est du rock plus mainstream, ou alternatif mettons, qui apparaît cette année à la programmation, on commence par Weezer (excellent au Festival d’été de Qc l’été passé), les grungeux d’Alice in Chains et A day to remember. Notons aussi la bonne vieillle Joan Jett avec ses Blackhearts qui est pas mal basse sur la liste, mais qui, à mon sens, ne peut pas être autre chose qu’un gros nom. Dans le punk rock, on s’pète Blink-182 qui ne sont pas venus au Québec depuis 2011, Billy Talent qui offre un des shows les plus explosifs que j’ai vu, les vieux routiers de NOFX toujours aussi efficace (incluant aussi Fat Mike avec ses Me first & the Gimme Gimmes un peu plus tôt dans la journée) et les bombes incendiaires d’Anti-Flag. Pour les métalleux, on aura Megadeth, Five finger death punch, Mastodon et le show d’adieu de Mötley Crüe..quand même très solide. En plus de ça, il y aura les rappeurs mythiques de Cypress Hill et l’inimitable Les Claypool avec la bande de Primus. Plus j’écris, plus je me dis que..ouin, ça va être malade, pis en esti à part de ça.
Et ça ne fait que commencer. La liste de monuments est (immensément) longue. Côté punk, il y a la scène revival plus années 90 avec the Vandals, Lagwagon, Face to face, Guttermouth, Alkaline trio, Strung out, New found glory, 88 fingers louie, MXPX et la réunion du groupe québécois Reset. À ça on ajoute une trâlée de légendes du genre incluant: les Dead Kennedys, Black Flag (avec le proskater Mike Vallely qui chante), Henry Rollins (!?), the Misfits, Danzig, the Casualties, Cock Sparrer et Fear. On peut pas dire qu’on en a pas la gueule pleine.
Pour ce qui est du Hardcore, on sera aussi bien servi. En premier lieu, ce sera avec ceux que je considère être le meilleur acte du genre : l’explosif groupe suédois Raised Fist. Ensuite, viennent les Strife, Judge, Ignite, Earth Crisis, Chain of strenght, H2O et Throwdown. On ajoute à ça la réunion des montréalais de Despised Icon pis on chie dans nos pants.
Pour les amateurs de skank, quelques bons bands Ska vont aussi être au programme. A ce titre, on peut nommer Reel big fish, Goldfinger, Streetlight Manifesto, Fishbone et les montréalais de Planet Smashers qui ont prouvé à maintes reprises qu’ils s’y connaissent très bien en terme de party.
Bon, pas trop essouflés, on passe au Métal. Et encore là, on peut pas dire que la coupe déborde pas. On aura la machine à détruire des tympans de Cannibal corpse, les démons de Cradle of filth, Venom, Meshuggah, August burns red et Between the buried and me. Ouf..solide, solide, solide.
Côté Québec, Grimsksunk seront de retour après avoir rocké le stage du festival l’année passée, Anonymus vont jouer non seulement avec Mononc’ Serge mais aussi avec Marco
Calliari qui les rejoint après 8 ans d’absence, plus la réunion des Sainte Catherines, de B.A.R.F., d’Obliveon et d’Exterio.
Et pis j’en passe tellement. Et tout ça en deux jours, dans un village de 1000 personnes. Définitivement incontournable.
En terminant, mention spéciale à la présence des thrash rappeurs de Suicidal tendencies que je n’arrivais pas à classer ci-haut et qui vont nous défoncer le beat solide et aux bonbons psychotiques du Reverend Horton Heat dans le soleil rose de Montebello.
Pour un p’tit aperçu de c’que ça a pu être comme trip l’an passé si jamais vous vous branlez encore dans votre manche :
Bon asteur, pour les billets c’est là : http://www.pnrockfest2.com/billets/ On se voit là!