Ça relève du mythe. Les Grands Ballets canadiens offrant aux montréalais le plus beau cadeau de Noël qu’ils puissent leur faire. Depuis 50 ans déjà, ils leur mettent sous le sapin le classique des Fêtes par excellence. Œuvre grandiose s’il en est, revisitée, retravaillée à chaque fois par une troupe de plus 300 artisans : Casse-noisette. Un joyau parmi les joyaux.
Un cinquantième hiver où le légendaire ballet mettra en scène pour la ville la chorégraphie irréprochable que nous avait offert le regretté Fernand Nault. Un p’tit gars de la place, auteur entre autres du non moins mondialement acclamé spectacle Carmina Burana et du ballet de l’album fondateur de ce qu’on qualifiera à partir de là comme l’Opéra rock, Tommy du groupe britannique The Who.
Casse-noisette se déroule sur deux actes créés par Tchaïkovski à la fin du 19ème en s’inspirant d’une version publiée par Dumas d’un conte écrit encore 80 ans plus tôt,par l’écrivain romantique allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Un conte épique, nous entraînant au gré de la brise enneigée par-delà le Pays des neiges, jusqu’au Royaume des friandises.
Avant chaque représentation, l’acteur montréalais Jacques Piperni lit cette histoire aux tout-petits et tout en refermant la couverture, il en pige un pour qui le rêve féerique soudainement deviendra réalité. En effet, le petit aura la chance de devenir souris pour un soir et passera le premier acte sur scène avec Clara, Fritz, et tous ces rats, souris moutons et rennes qui sautilleront à petits pas sur la scène de la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. De quoi rendre jaloux des générations de grands enfants.
Le spectacle sera présenté à pas moins de 17 reprises entre le 11 et le 30 décembre prochain sous la direction des chefs Allan Lewis et Oleksiy Baklan.
Les billets sont disponibles sur le site des Grands Ballets au : http://www.grandsballets.com/fr/spectacle/casse-noisette/