10 bonnes raisons d'aller au Rockfest 2016
BloguesMax Clark

10 bonnes raisons d’aller au Rockfest 2016

J’en connais une belle gang de barbus et de barbouillés qui comptaient les dodos comme des gamins depuis un bon bout de temps. Et puis voilà, juste comme ça, sans crier gare ou presque, elle est là, livrée pour nous.

Avec sa liste record de 125 formations sur scène, la programmation du Rockfest 2016 est bâtie sur le long, tout en profondeur et en écartades à un point tel qu’il est bon de la relire une fois ou deux pour bien en saisir l’essence, un peu comme un disque de death technique qui ne se laisse apprivoiser qu’après quelques séances d’écoute.

C’est donc après l’avoir disséquer sur toute sa longueur que je vous propose deux mains pleines de bonnes raisons de vous pointer à Montebello pour le week-end de la Saint-Jean de cette année. Ça risque de varger solide.

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Crédit photo: Ethan Miller

1- Blink-182 de nouveau en tête d’affiche

Le trio pop-punk californien était là en 2014 et bon dieu quel espèce de party de mongols ils avaient levé. C’était une foule record pour le Fest. Tous se laissant aller à ce plaisir simple que les boys répandent sans ménagement. Nouveau membre, nouveau show, avec en bonus une prestation solo de Travis Barker, probablement le batteur les plus inventif du genre. C’est gagnant.

2- Une détonation nommée Billy Talent

Cette bande d’ontariens ne déçoit jamais, point. À chaque fois, à chaque notes de chaque chanson, ils nous donnent tout ce qu’ils ont et leur leader Benjamin Kowalewicz est une véritable bombe d’énergie, versant sueur et sang sur les planches en hurlant sa rage à s’en défoncer la luette. Et la foule s’enflamme, immanquablement.

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Crédit photo: Andres Silva

3- Le retour inattendu de Limp Bizkit

Ça fait un bail qu’on n’avait pas entendu parler d’eux mais, si Fred Durst n’a pas trop engraissé, je leur prédis un succès immense. Leur nu-metal fortement teinté de hip-hop a le son parfait pour faire bondir une foule et la réverbération de leurs immenses succès d’antan en fera détourner l’oreille de plusieurs. Ça pourrait brasser.

4- Le baptême canadien de Puscifer

Le side-project expérimental de Maynard James Keehan (Tool, A perfect Circle) n’a jamais mis les pieds au pays et ce sera une rare occasion de s’envoler au son de son rock industriel tripatif. Sous le ciel enflammé du crépuscule, la transe risque de n’être rien de moins que parfaite.

5- Les frères Cavalera qui retournent à leurs racines

Les frangins Max et Igor Cavalera, membres-fondateurs de Sepultura ayant largué le navire, se retrouvent pour nous offrir l’iconique album Roots d’un bout à l’autre. Cette rare visite, jumelée à celle de la nouvelle mouture sépulturienne ne pourra que nous combler les tympans.

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Crédit photo: Conrado Del Campo

6 – Un total party-rock avec Turbonegro

La réputation de ces délirants animaux de foires n’est plus à faire. Leur gros punk rock suintant, fortement injecté de hair metal et de glam est la recette parfaite pour rendre une foule complètement marteau. Rajouté à ça la tendance au shock rock de ce sextuor norvégien et le fait que leurs visites sont rarissimes. Ça sera donc un oui.

7- Communion avec les pionniers de Sodom

Un retour aux sources avec la première visite au pays en une décennie de ce groupe-phare de la scène thrash allemande. Après la surprenante visite de Venom il y a deux ans, le Rockfest récidive avec une autre figure emblématique du metal européen. Définitivement incontournable.

8- La rédemption des Dirty Rotten Imbeciles

Il semble que les efforts de l’équipe juridique du festival aient porté leurs fruits. Après avoir été bannie des terres canadiennes pendant plus de vingt ans, la bande de texans dévergondés pourra enfin retraverser les lignes et venir nous déverser son crossover metal corrosif dans les conduits auditifs. Si tel s’avère véritablement le cas, ça va être très risqué de s’aventurer dans la Thrash zone.

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Crédit photo: Acid Polly

9- Un premier ajout électro avec Atari Teenage Riot

Cette formation berlinoise ne sonne comme personne, un son que l’on nomme affectueusement le digital hardcore. Rien de moins qu’une mitrailleuse auditive, le son de la machine déchaînée crachant sa haine de l’humanité à la puissance mille. Sur scène, c’est l’incendie, les rafales et l’émeute la plus totale. Aux barricades. Ça va fesser.

10- La réunion des Vulgaires Machins

Le groupe étant inactif depuis plus de deux ans, l’amorce de carrière solo de deux de ses membres nous portait à croire jusqu’à tout récemment que c’en était fait de la carrière de ces vétérans de la scène punk québécoise. Qu’à cela ne tienne, ils réuniront leurs voix de révoltés une fois de plus pour les rockers de la Petite-Nation.

Ça fait que j’en serai. Tenez-vous le pour dit.