Pas encore habitué d’être blogueur sportif, j’ai oublié que les Canadiens de Carey Price reçoivent ce soir les Blues de Jaroslav Halak. Même pas une bonne raison : j’étais plongé dans les révisions de mon prochain livre.
Bon, j’aurais peut-être dû rester dans ma zone : j’allume à la moitié de la deuxième période, c’est 0-0. Je n’ai même pas le temps d’écrire mon premier paragraphe que les Blues comptent.
Pourtant, d’habitude, j’ai une bonne moyenne. Un de mes amis qui a des billets de saison m’invite de temps en temps, genre deux ou trois fois par année. Sur une douzaine de matchs, j’ai du en perdre deux. Même que c’est devenu un argument pour me faire inviter. Comme mon ami fait aussi partie du merveilleux monde du livre, entre les périodes, on refait le monde. Original, non?
Ça y est, 2-0. Je pense vraiment que je vais retourner à ma révision, moi.
Oui, certains écrivains suivent le hockey. Demandez à Roger Desroches, voir.
Me souviens aussi d’un resto de Québec, pendant le salon. Brian Perro était trop loin de l’écran et ne pouvait pas lire le score. Assis avec des gens qui s’en foutaient, il m’avait écrit un mot et me l’avait fait porter par le serveur. J’avais répondu à sa question de la même discrète manière.
Tout ça pour dire que c’est pas parce qu’on écrit des livres qu’on n’aime pas le sport.
2-0
Michel Vézina
Bon ben 3-0… Et j’ai même pas révisé mon livre.