C’est pas moi c’est Steve Boudrias, @Aquaplanant sur Twitter, qui a eu l’idée. La tradition veut, d’année en année, que les joueurs de hockey arrêtent de se raser pendant les séries éliminatoires. Certains fans les imitent. Ils prétextent évidemment la solidarité, mais tout le monde sait, un peu de la même manière que pour le mouvement Movember, qu’il ne s’agit que d’un prétexte fallacieux pour se la laisser pousser.
La proposition de Steve, donc : se laisser pousser une barbe des séries de défaites. C’est habile, avouez. Comme les séries (de défaites) risquent d’être plus fréquentes que les Séries (avec un grand S), d’ici la fin de la saison, les gars vont pouvoir avoir la barbe longue plus souvent.
Je propose ici de rajouter un paramètre littéraire : que les écrivains qui sont en train de d’essayer de finir un manuscrit – l’équivalent intellectuel d’une série éliminatoire au hockey, parce que oui, tout s’y joue – cessent aussi de se raser.
Bon, vous avez remarqué le glissement syntaxique : tant que je parlais « des gars », je parlais de « barbes ». Dès que je me suis mis à parler d’écrivains – un monde où heureusement, on croise plus de filles biens qu’à la Cage aux sports un mardi soir –, j’ai écrit qu’il fallait cesser de se raser…
Mesdames, à vous de choisir.