Ma chère Jeanette,
Le jour de la publication de votre fameuse lettre, vous avez confié à une journaliste de la Presse, que vous auriez peur d’être soignée par une femme voilée « tout d’un coup , dans sa religion, qu’on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite ». Cette déclaration Madame, devrais-je en rire ou en pleurer..?
Et vos co-signataires qu’en pensent-elles..?
Tout monument national que vous êtes, entre votre dernier passage à « Tout le monde en parle » en 2007 et votre petite lettre au sujet de la charte des valeurs, publiée dans plusieurs journaux et dont tout le monde parle, je me permet de réagir à nouveau.
Je réagis en reprenant mots pour mots, la lettre que le Devoir a publié au lendemain de votre passage à la fameuse émission. Je ne changerai rien de cette lettre parce qu’apparemment, vous n’avez rien changé de votre position. Un triste amalgame que vous persistez à signer, cette fois, 20 autres Jeanette vous appuient.
Avant de vous inviter à relire ma lettre, sachez Jeannette, que la charte que vous appuyez, j’aurais aimé l’appuyer aussi, si elle était porteuse d’un projet vraiment rassembleur. Cette égalité entre les hommes et les femmes que vous revendiquez à juste titre, ne devrait pas éclipser l’égalité de tous devant une loi. Je m’attendais de celle qui a combattu le patriarcat de l’Église à se prononcer contre le crucifix à l’Assemblée Nationale. Aucun mot là dessus dans votre lettre.
Vous n’avez pas remarqué Jeanette qu’on instrumentalise la laïcité pour rassurer une majorité au dépens d’une minorité..
Vous n’avez pas remarqué Jeanette qu’on instrumentalise la notion égalité homme-femme pour masquer une crispation identitaire qui ne dit pas franchement son nom ?
Vous n’avez pas remarqué Jeanette que ça sent le vide politique! Et ce depuis quelques années déjà..?
Vous n’avez pas remarqué Jeanette que le populisme en politique tue la politique..?
Vous, plus que tout autre Madame, vous devriez bien sentir, que de ces temps-ci au Québec, ça sent l’amour avec un grand B.
L’amour avec un grand B. (Lettre à Jeanette)
«Chez vous, c’est chez nous, chez nous, c’est chez vous… aussi.» Gilles Valiquette.
Qui au Québec ne vous aime pas, Mme Bertrand? Bien avant que vous ne soyez consacrée femme du siècle par le public du Salon de la femme en 1990, vous étiez déjà un monument national. Si cet hommage a été jugé caricatural, il n’exprimait pas moins la reconnaissance que le Québec doit à la grande féministe que vous étiez avant l’heure.
J’aime l’éducatrice populaire que vous n’avez jamais cessé d’être pour améliorer les conditions des femmes. Mais par-dessus tout, j’admire chez vous d’avoir surmonté votre propre vulnérabilité et ce manque d’amour que vous avez souvent évoqué pour construire ce que vous êtes devenue. Une femme épanouie, pleine de compassion pour ses semblables.
Mais à 82 ans, tout monument national que vous êtes, Mme Bertrand, vous avez dit une bêtise. À votre dernier passage à Tout le monde en parle (TLMEP), vous avez répondu à une question alors qu’on vous en avait posé une autre. Une réponse qui, avouons-le, n’est pas à la hauteur de l’éducatrice populaire que vous êtes. Disons que vous n’avez pas beaucoup réfléchi à la question posée. Néanmoins, presque deux millions de Québécois, qui vous aiment et vous respectent, vous ont entendue. Combien parmi eux ont-ils noté l’erreur dans la question et la bêtise dans la réponse?
Comme tous les invités de TLMEP, vous deviez répondre à une petite entrevue formatée. De petites réponses à de petites questions. L’animateur a appelé cela «la question Janette». À la question: «Si tu avais une question à poser à une musulmane qui vit au Québec?», vous avez répondu, après un silence: «T’es de la visite [silence], qu’on aime, qu’on veut garder [silence]. Respecte-moi.»
La confusion dans la réponse
Il y a dans cette petite réponse toute la confusion dont le Québec souffre dès qu’il s’agit de musulmans et d’islam. Il y a aussi une contradiction flagrante dans le message caché dans cette petite réponse: il fait appel à l’intégration de l’immigrant tout en continuant à le considérer comme de la visite!
J’imagine que je ne suis pas le seul à avoir compris que votre réponse, Mme Bertrand, s’adresse particulièrement aux femmes musulmanes voilées qui vivent au Québec. Celles dont les médias ont tellement parlé qu’il est devenu apparemment difficile de faire la distinction entre les musulmanes voilées et les autres.
La question de Guy A. Lepage ne parlait pas de musulmanes voilées mais de musulmanes tout court. Le diable est dans les détails. Apparemment, vous n’êtes pas la seule à qui échappe cette nuance de taille. Et pourtant, faut-il le rappeler, la majorité des femmes musulmanes, au Québec et dans le monde, ne portent pas le voile. Elles ne sont pas toutes pratiquantes. Dans la rue, vous en avez croisé des centaines. Parlez avec elles.
Aussi attachées que vous aux valeurs de liberté et d’égalité, ces musulmanes sont des citoyennes à part entière. Certaines sont arrivées plus récemment que d’autres. Mais toutes ces femmes ne sont pas en visite, comme vous dites. Plusieurs ont des enfants nés ici. Certaines ont choisi des hommes d’ici comme mari. Quand je pense qu’il n’y a pas longtemps, aux nouvelles de TVA, Pierre Bruneau présentait une femme musulmane en tenant à préciser qu’elle était «non voilée». Ça semblait être l’événement du jour!
Puisque, de toute évidence, votre demande de respect s’adressait aux femmes musulmanes voilées qui vivent au Québec (sinon, je ne vois pas la raison d’être de la question), en quoi ces dernières ne vous respectent-elles pas, Mme Bertrand? La formule de l’entrevue ne vous permettait pas de vous expliquer, mais je devine par votre expression, «respecte-moi», que vous faites allusion à ces longues années de combat des femmes pour faire reconnaître leurs droits au Québec. Vous avez peut-être peur que tant d’efforts soient sabotés par des visiteuses musulmanes, devenues à travers les médias symboles du recul des droits des femmes.
Expression politique
Au risque de vous surprendre, moi aussi, Mme Bertrand, chaque fois que je croise une femme qui porte le voile islamique, ici ou ailleurs, je ressens une peine profonde. Mais le laïque que je suis n’explique pas son malaise devant le voile par le manque de respect. Ce serait trop simple — pour ne pas dire simpliste — que de réduire le phénomène du voile islamique au Québec à une affaire de manque de respect.
Ma peine trouve ses racines dans une histoire qui dépasse les frontières du Québec. Il y a 40 ans, des milliers de femmes et d’hommes musulmans ont désiré de toutes leurs forces atteindre plus de liberté dans le cadre d’une évolution démocratique. Leur volonté n’a pas été respectée. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé, au prix de leurs vies.
Le voile islamique n’est pas uniquement le symbole d’une appartenance religieuse. Il est aussi l’expression politique d’une déception. Il y a 30 ans, dans certains pays, le voile islamique n’existait pas. Les femmes ne se sentaient pas moins bonnes musulmanes que les musulmanes voilées d’aujourd’hui. Elles étaient modernes et aspiraient à plus de droits. Elles espéraient retrouver leur liberté dans la démocratie. Mais la démocratie n’a jamais vraiment été au rendez-vous. Avec la complicité tacite des grandes démocraties, on a tué dans l’oeuf tout élan démocratique des pays nouvellement indépendants, guerre froide oblige…
Sans démocratie, il n’y a pas de véritable justice, et sans justice, il n’y a pas de véritable paix sociale. Devant cette impasse, dans plusieurs pays musulmans, le repli sur soi est devenu le seul recours de milliers d’hommes et de femmes. La religion, lieu de toutes les espérances, a pris une place d’une ampleur égale au vide qui sépare les riches devenus plus riches et les pauvres devenus plus pauvres, créant ainsi des situations socioéconomiques désastreuses. L’immigration est devenue une solution de survie non seulement pour fuir la misère mais aussi pour réaliser le rêve de liberté. Néanmoins, certains immigrants arrivent avec les traces d’amertume d’un certain passé. Voilà pourquoi les pays du Nord n’ont pas échappé au phénomène islamique. Nous sommes au stade où le repli sur soi des uns provoque le repli sur soi des autres.
L’histoire du voile, Mme Bertrand, est encore longue à raconter. Si, dans certains pays musulmans comme l’Iran, le voile est imposé par la loi, dans d’autres pays, il cache d’autres dimensions, certaines frisant le surréalisme. Un jour peut-être, je vous en parlerai autour d’un verre. En attendant, je vous recommande vivement de lire Les Identités meurtrières d’Amin Maalouf.
Je me permets de vous répéter ce que vous avez enseigné toute votre vie à vos concitoyens, à savoir que la meilleure façon de gagner le respect de l’autre, c’est de se respecter soi-même. Lorsqu’on osera faire de la laïcité au Québec une affaire de tous par une charte nationale, lorsque le voile dans une institution publique sera aussi interdit que le crucifix à l’Assemblée nationale, alors le respect que vous demandez aux musulmanes voilées concernera tous les Québécois sans distinction. Mais nous n’en sommes pas encore là.
En vous attribuant le prix Condorcet 2003, le Mouvement laïque québécois a voulu souligner votre «remarquable contribution à l’élimination de préjugés, à la réhabilitation des exclus de notre société et à l’instauration d’un nouveau climat d’ouverture et de respect mutuel dans les discussions publiques de problèmes relevant d’options morales».
À votre dernier passage à TLMEP, une petite occasion s’est offerte à vous pour stimuler ce climat d’ouverture et de respect mutuels. À votre place, la question que j’aurais posée à une femme musulmane qui vit au Québec aurait été celle-ci: «Pourrais-je aller chez vous? J’aimerais jaser entre femmes avec vous… » Presque deux millions de Québécois, dont moi-même, vous auraient alors reconnue.
publié au Devoir le 27 avril 2007
http://www.ledevoir.com/non-classe/140775/lettre-a-janette-bertrand-l-amour-avec-un-grand-b
Lorsque le gouvernement décidera enfin de retirer le crucifix à l’Assemblée nationale, à peu près tout l’argumentaire des deux auteurs ci-haut volera en miettes. L’arguement de Mme Bertrand, à savoir que l’égalité hommes-femmes ne doit souffrir d’aucune exception, lui, demeurera.
Merci Mme Bertrand!
Quand le crucifix sera retiré de l’AN, parce qu’il le sera, plutôt qu’on ne le pense, ça ne sera pas grâce à la lettre de Madame Bertrand. L’argumentaire hommes-femmes de Madame Bertrand est à peine voilé d’une crispation identitaire qui ne dit pas franchement son nom.
On instrumentalise la laïcité, l’égalité hommes-femmes, des valeurs universelles, pour servir un agenda politique: http://voir.ca/mohammed-lotfi/2013/09/13/voile/
(1)
« Lorsque le gouvernement décidera enfin de retirer le crucifix à l’Assemblée nationale, à peu près tout l’argumentaire des deux auteurs ci-haut volera en miettes »
Mais c’est un argument qu’on garoche de meme … dans le fond …
C’est gens la … sont un peu comme quelqu’un qui dans une poursuite d’un mauvais film lance des objets veinement derriere eux ….
On garoche des arguments a la va comme je te pousse
(2)
On garoche des arguments ….
Lysiane Gagnon … laicite une idee importe …
Jerome Lussier … et un lien douteux avec prix nobel ( pas concretiser )
On y a va des sophismes de monsieurs vous etes emotifs …
Monsieur vous avez peur …
Monsieurs vous etes xenophobes … pas ouvert ….
Les arguments qu’on donne sont pas dans le but d’enrichir le debat … on veut le refermer ….
Et ici le crucifix c’est juste une demande qu’on pensait qui ne serait pas accepte …
(3)
Faut pas etre dupe le crucifix ces gens s’en foute un peu qu’il soit la ou pas …
C’etait une exigeance a ce moment la … une fois enlever …. on dira qu’il y a ceci ou cela ….
(4)
« Vous n’avez pas remarqué Jeanette qu’on instrumentalise la laïcité pour rassurer une majorité au dépens d’une minorité.. »
Moi l’argument de vous avez peur je suis plus capable …
Alors que les femmes qui portent le voile ont une phobie qu’on voit leur cheveux …. que certaines ont la phobie des contact homme-femme ….
Que dire de la phobie de certains membre de la communaute juive hassidique … incapable de regarder une femme dans un gym …. ou de serrer une main ….
Si c’etait pas de le contexte de religion on evoquerait le besoin de se faire soigner … et de l’aide psychologique ou psychiatrique ….
Ceux qui sont dans les phobies ce sont ces gens avec des regles religieuses …
Et ceux qui ont peur ce sont ces tenant du multiculturalisme.
Je leur souhaite une campagne electorale la dessus.
Mohamed Lofti, soignez vousi.
Je ne voudrais pas être votre femme, je la plains.
Etes-vous arriéré parce que vous avez une maladie mentale, ou avez-vous une maladie mentale parce que vous êtres trop arriéré ?
Battez-vous souvent votre femme ?
Ici, on en a assez de se faire envahir, ça fait quand même 400 ans que les envahisseurs tentent de diriger nos vies…
Alors, inutile d’essayer de nous couvrir de guenilles et nous faire courir l’Halloween à l’année longue.
Que pensez-vous de vous immoler par le feu ?
Monique Charlebois
Montréal
Préjugés = poison
http://voir.ca/mohammed-lotfi/2013/09/13/voile/
Préjugés inversés!
Tout athée que je sois, je ne peux laisser Jeanette Bertarand avec ses préjugés ( je n’aurais jamais crue mettre Jeanette Bertrand et préjugés dans la même phrase!). Après avoir lu:« tout d’un coup , dans sa religion, qu’on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite »: je me sent dans l’obligation ou plutôt le devoir de raconté une histoire personnel qui démontre bien que les préjugés appel la peur et que l’on peux fort bien faire des détournements de sens lorsque l’on parle de peur.À Montréal, Côte des Neige, à l’hôpital, j’ai reçu les services d’une religieuse portant sa petite croix blanche de façon ostentatoire sur sa veste. Elle fût ma psychiatre pendent 4 ou 5 séances. Si je ne m’étais fier au fait qu’étant psychiatre dans l’exercice de ses fonctions et qu’ayant connue des soeurs ouvertes d’esprits, j’aurais peut-être eu un réflex de recule. Ce ne fût pas le cas, ma jujotte à suffis pour que je n’ai aucune hésitassions à parlé de sexualité, d’homosexualité, de suicide, sans me sentir jugé ni coupable, accepté que je fût, sans signe quelconque venant de mon interlocutrice pour me mettre mal a mon aise.Elle a eux à mon endroit une écoute des plus consciencieuse, des conseilles tout a fait a propos (en rien religieux) , d’une grande finesse, me permettant par ses questions à cheminer dans la compréhension des problèmes auquel j’avais a faire face. Tout cela pour vous dire que les préjugés faciles, tel que celui qu’elle à émis dans cet article, font montre d’une peur irraisonné qui me déçois venant d’elle (ancien élève que je suis) , émettant des peur qui semble ne pas voir que voilé ou non, une infirmière est une infirmière; bonne sœur ou non, une psychiatre est une psychiatre.C’est Janette et ses fidèles qui ont des préjugés, font montre d’ignorances.
Robert Blanchard
C’est incroyable!
Les femmes se sont battues pour obtenir la liberté. La liberté de porter ce qu’elles veulent. Aujourd’hui, des femmes québécoises veulent soumettre d’autres femmes à leur vision. Elles veulent couper la liberté des femmes musulmanes de choisir de porter le voile ou non.
Si vous pensez que le voile est une soumission à l’homme, ne nous faites pas l’injure de soumettre une femme à une autre femme. Vous aurez beau enlever le voile des femmes soumises, elles se soumettront pour autre chose.
Nous sommes en un pays libre. Vivre et laisser vivre!
Madame Monique Charlebois ,vous n’êtes pas a votre place sur ce forum .Ce forum de discussion est un forum pour débattre dans le respect.
Vous devez excuses aux Musulmans et a Monsieur Mohamed Lotfi,un si bel homme distingué!
Et en passant Monique,je ne suis pas très impressionné du fait que nous Québécois de souche ,soyons ici au Québec depuis environ 400 ans .Les Amérindiens et les Inuits sont sur ce territoire depuis des millénaires!Tu as traité les autres d’envahisseurs .Pourquoi?
En passant,merci Robert Blanchard pour ton témoignage courageux ,je respecte ta démarche et je te souhaite bonne chance dans la vie.Continue a avancer dans la vie.
Je ne comprends pas pourquoi on tente de faire de ce débat un débat identitaire. Nous sommes en présence de deux conceptions de la place de la religion dans la société. Point. Djemila Benhabib, Nabila Ben Youssef, Boucar Diouf et autres Leila Lesbet n’appuient certainement pas la charte pour des raisons identitaires. Je suis contre le mélange de l’État et de la religion, que cette dernière soit la croyance d’une musulmane originaire d’Algérie ou d’un Gérard Laflamme de St-Flavien ne change rien.
Monsieur Lofti, j’ai lu votre texte « Voile! », que j’ai d’ailleurs adoré, mais je peine à y voir un lien entre la dénonciation du symbole qu’est le voile et la crispation identitaire dont serait affublé Madame Bertrand. J’aimerais beaucoup avoir des éclaircissements. Merci!
Très bon texte de votre part, Monsieur Lotfi.
Merci pour cette intervention qui devrait contribuer à remettre les pendules à l’heure. Du moins, chez les personnes qui s’intéressent à l’heure juste…
J’aurais signé le manifeste des Janettes en… 1962. Pas en 2013.
Il est triste de voir Janette sombrer dans la haine et l’intolérance.
Le manifeste de « toute des folles » risque de faire jaser en France, patrie du républicainisme laïc.
Pourquoi lorsque j’ai vécu en Algérie j’ai porté le foulard . . . . pour ne pas être embêté par les hommes qui venaient me toucher et toucher mes cheveux . . . . ici les hommes ont été éduqués et ils respectent les femmes : ce qui revient à dire que le foulard et la burka sont inutiles. Mais j’ai une autre question . . . . pourquoi dans les sites sociaux le bruit court que l’Arabie Saoudite paie les femmes pour porter la burka . . . . il est temps que le Québec met son pied à terre, et si le reste du Canada n’est pas d’accord : alors faisons l’indépendance !
Ce qui nous attends est la même chose qu’en France, si ont continue a faire un débat (de pas dans ma cour)
De Gilbert Collard, France
Progression de l’islam .
Le pire, c’est qu’en plus, la porte de notre pays leur est grande ouverte ! À lire, ça semble incroyable Message d’un avocat (Maître Collard) Bonjour, Comme le démontrent les lignes qui suivent, j’ai été contraint de prendre conscience de l’extrême difficulté à définir ce qu’est un infidèle. Choisir entre Allah ou le Christ, alors que l’Islam est de loin la religion qui progresse le plus vite en notre pays… Le mois dernier, je participais au stage annuel de remise à niveau nécessaire au renouvellement de mon habilitation de sécurité dans les prisons. Il y avait dans le cursus, une présentation par quatre intervenants représentant respectivement les religions Catholique, Protestante, Juive et Musulmane, expliquant les fondements de leurs doctrines respectives. C’est avec un intérêt tout particulier que j’attendais l’exposé de l’Imam. La prestation de ce dernier fut remarquable, assortie d’une projection vidéo. À l’issue des présentations, vint le temps des questions/réponses, et lorsque ce fut mon tour, je demandai: « Je vous prie de me corriger si je me trompe, mais j’ai cru comprendre que la majorité des Imams et autorités religieuses ont décrété le Jihad (guerre sainte), à l’encontre des infidèles du monde entier, et qu’en tuant un infidèle (ce qui est une obligation faite à tous les musulmans), ceux-ci sont assurés d’aller au paradis. Dans ce cas, pourriez-vous me donner la définition de ce qu’est un infidèle ? » Sans rien objecter à mon interprétation et sans la moindre hésitation, l’Imam répondit : « un non musulman »!!! Je rétorquais : « Alors permettez-moi de m’assurer que j’ai bien compris : L’ensemble des adorateurs d’Allah doivent obéir au commandement de tuer quiconque n’appartient pas à votre religion, afin de gagner leur place au paradis, n’est-ce pas ? » Son visage qui affichait jusqu’alors une expression pleine d’assurance et d’autorité se transforma soudain en celui d’un garnement surpris la main dans le pot de confiture !!! « C’est exact » rétorqua-t-il dans un murmure. Je repris : « Eh bien, j’ai beaucoup de mal à essayer de m’imaginer le Pape Benoît XVI exhortant tous les Catholiques à massacrer vos coreligionnaires ou le Pasteur Stanley en faisant autant pour garantir aux Protestants une place au paradis. » L’Imam se retrouva sans voix ! Je poursuivis : « J’ai également des difficultés à me considérer comme votre ami, lorsque vous-même et vos confrères incitez vos fidèles à m’égorger !» « Juste une autre question : Choisirez-vous de suivre Allah qui vous ordonne de me tuer afin d’obtenir le paradis, ou le Christ qui m’incite à vous aimer afin que j’accède, moi aussi au paradis, parce qu’il veut que j’y sois en votre compagnie ? » On aurait pu entendre une mouche voler, tandis que l’Imam demeurait silencieux. Inutile de préciser que les organisateurs et promoteurs du séminaire de formation à la diversification n’ont pas particulièrement apprécié cette façon de traiter le ministre du culte Islamique et d’exposer quelques vérités à propos des dogmes de cette religion! Au cours des trente années à venir, il y aura suffisamment d’électeurs musulmans en notre pays pour installer un gouvernement de leur choix, avec l’application de la Sharia en guise de loi. Il m’apparait que tous les citoyens de ce pays devraient pouvoir prendre connaissance de ces lignes, mais avec le système de justice et de médias libéraux combinés à la mode démente du politiquement correct, il n’y a aucune chance que ce texte soit largement publié. C’est pourquoi je vous demande de le diffuser à tous les contacts de votre internet.
Gilbert COLLARD
Oui nous sommes en 2013 mais les musulman???
Avez-vous lu la Sharia ???
Ça fait peur … Je suis une grand maman et j’ai peur pour mes petits enfants.
Oui pour les immigrants, mais qu’ils se conforment à nos valeurs. C’est à dire leur religion dans leur maison, cé correct. Et nous les femmes nous voulons rester à égalité de l’homme .
P.S. La semaine dernière, j’ai entendu aux nouvelles qu’en Ontario il y avait une protestation de jeunes filles car Les Musulman OUBLIGENT LES FILLES DE 14 ANS À 18 ANS À SE MARIER … Ça n’a pas de bon de bon sens et c’est proche du Québec. C’est comme ça que le Musulman vont finir par avoir le controle des Québecois et Québecoises. Il ne faut pas les laisser faire lors il faut la charte et que ces gens déménagent s’ils ne sont pas contents .
Bonne journée .