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Le sort heureux d’une migrante!

 

syrie

Au hasard de mes communications par Internet, j’ai croisé une rescapée de la barbarie. À des milliers de kilomètres de moi, elle m’a fait le privilège de sa confiance en me racontant comment elle a réussi à fuir la Syrie.

Pour respecter la confidentialité de la personne, certains faits ont été romancés.  D‘autres faits de ce témoignage sont trop cruels pour les âmes sensibles. J’ai jugé bon de ne pas les raconter. 

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Elle est née en 1969 dans un pays arabe, loin de la Syrie.

À trois ans, elle perd sa mère. Aussitôt elle est adoptée par une famille proche de sa mère. Jusqu’à l’âge de 10 ans, elle ignore son statut d’adoptée.  Par hasard, une de ses soeurs, qu’elle prenait pour une cousine lointaine, lui dévoile la vérité sur son identité.

Pour soulager le choc, elle cherche à rencontrer son père biologique. Celui-là refuse.  Elle lui écrit des lettres, beaucoup de lettres. Elle exprime son profond besoin de le connaître. Elle reçoit finalement une seule réponse, « NON ». En réalité son père était atteint d’une maladie mentale, « J’ai compris avec le temps que son refus de me voir, était une marque d’amour.  Je suis sûr qu’il voulait me protéger de ce qu’il ne pouvait me donner ».

Dans sa famille adoptive, elle mène une vie normale. Elle ne manque de rien. Elle est la petite fille adorée de ses parents dont elle sait bien maintenant que ce ne sont pas ses véritables parents. Mais elle continue à les appeler « Papa » et « Maman ».

À l’adolescence, cette dernière se montre un peu plus contrôlante avec elle.  Progressivement, la fille adoptée nourrit un sentiment d’injustice.

Orpheline de sa mère et privée de son père, elle perçoit la moindre critique à ses comportements d’adolescente comme un acharnement de la vie sur elle. Elle n’a plus la tête pour les études qu’elle finit par abandonner. Et à 19 ans, le mauvais sort frappe de nouveau. Elle perd sa deuxième mère.

Elle se retrouve seule avec son père adoptif et le fils de ce dernier, lourdement atteint d’une maladie neurologique.   La solitude sera encore plus grande lorsqu’elle les accompagnera dans un autre pays arabe, riche de pétrole et de traditions hostiles à l’épanouissement de la femme.

Après plusieurs mois dans ce pays étranger, elle se rend compte qu’elle mène une vie pas très intéressante. Elle s’occupe du ménage, prépare les repas et prend soin d’un grand frère lourdement malade.  À son âge, une jeune fille rêve d’amour et de romance.  Toutes les conditions n’étaient pas encore réunies pour envisager la vie dont elle rêve.  Elle continue à rêver quand-même.

Elle se donne un plan. À son retour au pays natal, elle suivra une formation pour acquérir le métier d’infirmière.  Elle rencontrera son prince charmant et se mariera. Elle aura des enfants et un travail.  Dans le pays natal, les traditions n’empêchent pas une femme d’être libre et moderne.

Elle sourit de nouveau.  Elle se fait belle.  Elle chante.  À ses rares sorties, sa démarche attire les regards et ce n’est pas pour lui déplaire.  Un homme ose s’approcher d’elle.  Son intention est bonne.  Il désire le mariage!  « Déjà? »

Elle ignore tout de cet homme sorti de nul part.  Il ne tarde pas à se présenter à elle en quelques mots. Il est travailleur saisonnier dans les chantiers de pétrole.  Elle comprend de son accent qu’il est d’ailleurs. Elle ose deviner.  Elle ne se trompe pas.  La Syrie.  Un pays qu’elle a déjà visité jeune avec ses parents adoptifs.

Pour ne donner aucune illusion à cet homme mystérieux, elle termine ce petit entretien sur une question «Ton âge?». À sa réponse, elle réplique sans tarder « Le mariage? Il n’en est pas question ».  À 20 ans, on ne marie pas un homme de 36 ans.

Le lendemain, elle reçoit une lettre de lui.  Chaque jour, il venait lui-même poster une nouvelle lettre.  C’est la première fois qu’elle reçoit des lettres  avec  des mots qui la font rêver. Pour la première fois,  elle prend conscience de son pouvoir de séduction.  Le seul pouvoir qui lui appartient exclusivement.  Devant le miroir, elle apprend à raffiner son apparence et donne plus de lustre à sa fraicheur féminine.

Son père adoptif observe la métamorphose chez sa fille adoptée.  Il s’inquiète.  Il ignore tout de la liaison dangereuse entre sa fille et cet homme inconnu jusqu’au moment de le croiser aux escaliers de l’immeuble.  Ce dernier vient de poster une autre lettre à sa bien-aimée.

Le père pose alors des questions et veut obtenir des réponses. La fille ne dit rien.  Le père insiste.

C’est le début d’une tension insupportable entre le père adoptif jugé trop protecteur par sa fille adoptée.  Le père sait que sa fille prend un grand risque en tombant amoureuse d’un homme d’un autre âge et d’une autre culture. Elle, juge qu’à 20 ans, elle a le droit de vivre. Le sentiment d’injustice ne tardera pas de l’habiter de nouveau.

Ce sentiment devient encore plus fort quand le prétendant reçoit un refus catégorique à sa demande de mariage.   Désormais, elle ne pourra plus lire de lettre d’amour. Elle ne pourra plus rêver.

Son sentiment de grande injustice la pousse finalement à prendre la plus grande décision de sa vie.  Elle regarde le ciel en pensant à sa mère et à son père qu’elle n’a jamais vu.

Elle sent fortement leur total soutien.  Désormais, cette fois, la vie ne s’acharnera pas sur elle..

C’est avec un immense chagrin qu’elle va embrasser son grand frère malade  avant de quitter la maison.  Définitivement.

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Quelques jours plus tard, elle se retrouve en Syrie, accompagnée de celui qui lui promettait mer et monde.  Il est peut-être trop âgé pour elle, mais il semble bon, protecteur et déterminé. Elle voit en lui son sauveur.

À leur arrivée, son homme l’amène directement devant un homme de loi pour sceller leur mariage.  Une fois les procédures terminées, ils entreprennent le voyage vers la grande ville où enfin, la jeune mariée pourra entamer sa nouvelle vie, en toute liberté.

Elle se sent tellement heureuse. Elle  ne cesse de sourire à cet homme providentiel qui vient de la faire renaître.  Elle se promet de lui être bonne, loyale pour le restant de ses jours.

Ils arrivent enfin à la grande ville! Ils prennent un taxi.  Elle a hâte de découvrir sa nouvelle demeure, sa nouvelle vie.  En descendant du taxi, juste avant de franchir la porte, elle sourit au ciel,  là où des êtres chers la suivent et la soutiennent!

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Elle a attendu 24 ans avant de sourire de nouveau. 24 ans avant de reprendre l’avion du retour au pays natal.

Dans le vol qui la ramène à ses racines, elle est accompagnée de deux de ses quatre enfants.  Elle sourit de nouveau, mais d’un sourire blême. Un sourire qui en dit long sur l’enfer qui l’attendait de l’autre côté de cette porte qu’elle a franchi 24 ans auparavant.

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La première femme de son mari ainsi que ses cinq enfants sont tous là.  Ils n’attendaient pas cette surprenante surprise.  Ils ne savent pas comment réagir.   Comment l’accueillir.  Le mari la présente à peine sans trop préciser qui elle est, puis il disparait.

Elle se pince. C’est sûrement un cauchemar. Elle a envie de crier, de pleurer.  Elle a envie de mourir..

À son retour, quelques heures plus tard, le mari la conduit à une chambre à part et à voix basse il lui promet qu’elle aura sa propre maison, qu’elle ne manquera de rien, qu’elle est sa femme préférée, qu’il ne pouvait pas tout lui dire pour ne pas risquer de la perdre, qu’elle est pour lui ce que la vie lui a donné de plus beau, qu’il n’avait jamais rencontré une femme aussi belle, que son amour pour elle est infini, qu’il est prêt à mourir pour elle…

Rien à faire!  Elle se sent  trahie. Elle se sent surtout bête et terriblement coupable. Comment ça se fait qu’elle n’a rien vu venir ?  Comment a t-elle pu être aveuglée à ce point ?  Quoi faire maintenant ? Revenir au bercail pour être un objet de honte ?  Plutôt mourir.

Seule dans cette chambre, elle se ressaisit et réfléchit à une solution.  Elle ne voit aucune.  Fuir et refaire sa vie alors qu’elle est liée à cet homme par un mariage déjà consommé ?  Qui voudra d’elle ?   Elle se sent terriblement seule et étrangère, dans ce pays étranger.

Elle se résout à une décision, exiger une maison pour elle.  C’est la seule chose qu’elle peut espérer en attendant de voir plus clair.

De jour en jours, de semaines en semaines, la promesse d’une maison pour elle seule ne tient plus.  Elle réalise que son mari est loin d’être riche. Il n’aura jamais les moyens de se payer une deuxième maison.  D’ailleurs, il doit repartir pour travailler sur les chantiers de pétrole dans un autre pays…

Il part, la laissant enceinte avec une famille dont les enfants la tolèrent à peine. Le fils ainé de son mari, alors âgé de 10 ans la considère comme une intrus. Il lui fera vivre l’enfer en l’absence de son père.

Trois ans plus tard, le mari n’est toujours pas de retour. Il ne donne même plus de ses nouvelles. La première femme se débrouille comme elle peut pour subvenir aux besoins d’une famille qui ne cesse de s’agrandir.

La naissance d’une petite fille réjouit toute la famille.  Sa mère porte sur elle tout son espoir.  Sa fille devient sa seule raison de vivre.  Mais l’absence et le silence de son mari l’inquiètent.  Serait-il mort ?  Ça ne serait pas une bonne chose pour sa fille, mais pour elle, c’est peut-être le seul moyen pour justifier une demande de divorce.

Elle a une idée. Contacter le consultât du pays natal et préparer son retour. Peut-être que la longue absence de son mari pourrait la libérer d’un mariage qui n’en est plus un ?

Au consulat, on la laisse espérer la possibilité d’une dissolution de mariage. La loi islamique le permet pour une femme dont le mari ne donne plus de ses nouvelles après un certain délai d’absence.

Elle commence à envisager un retour au pays natal,  mais son espoir ne dure pas longtemps. Le mari fait sa réapparition.  Elle se donne alors une raison. Contrairement à elle, sa fille aura un père.

Son mari n’est plus reparti.  Le travail dans les chantiers de pétrole a affecté grandement sa santé.  Cependant, il sait toujours faire des enfants.  Il en fera trois autres à sa deuxième femme. Cette dernière a appris à faire équipe avec la première pour s’occuper de la grande famille.  Dans leur condition de femmes abandonnées, elles avaient appris à s’apprivoiser et tisser un lien de profonde complicité.

Mais l’équipe formée par ces deux femmes, ne dure pas longtemps. Le mauvais sort frappe de nouveau.  Une maladie emporte cette femme devenue sa partenaire de combat devant les épreuves.

Ainsi à 28 ans, elle se retrouve seule à s’occuper d’une famille de neuf enfants. Cette fois, elle puise ce qui lui reste d’énergie dans sa foi. Dieu ne l’abandonnera pas. Elle se met à la prière. Elle porte le voile.  Elle lit le coran. Cela l’apaise. Elle finit même par accepter son sort.  Elle aurait pu vivre pire.  Elle se compare pour se soulager.

Et un jour, la guerre civile éclate dans ce pays à majorité sunnite.  Une majorité qui se considère écartée et exclue du pouvoir depuis trop longtemps par une minorité alaouite trop dominante. L’éclatement du printemps arabe lui donne l’occasion d’entreprendre une opération de changement de régime.

Une véritable guerre divise le pays et fait des milliers de victimes.  Un soutien extérieur donne à l’opposition sunnite et islamiste les moyens pour faire face au régime.  Désormais, on est avec Assad ou avec l’opposition.

Son mari et ses trois grands garçons se rangent du côté de l’opposition.  Sans s’impliquer directement dans le conflit armé, ils ne refusent pas de porter de l’aide aux combattants. Comment peuvent-ils faire autrement ?

Une nuit, quatre soldats du régime envahissent la maison à la recherche des trois garçons soupçonnés de collaboration avec l’ennemi.  Leur absence ne laisse plus aucun doute aux soldats du régime. Quelques jours plus tard, une bombe tuera les deux fils ainés. Le troisième s’en sortira avec des blessures.

La guerre s’éternise. La famille se déplace plusieurs fois pour finalement retourner à la maison. L’armée de l’opposition les protègent. Mais ce n’est qu’une façon de parler.  La mort peut les emporter n’importe quand.  Les bombes pleuvent. Bizarrement, cela ne lui a jamais fait peur et ne l’empêche pas de dormir.  Mais depuis la mort des deux garçons, elle commence à s’inquiéter pour ses propres enfants.

Après deux ans, le conflit semble interminable.  Pour elle, la Syrie ne s’en sortira plus. Elle n’est plus un pays où on peut vivre normalement.  Elle commence à prendre conscience que cette guerre est peut-être sa seule porte de sortie.  Que la guerre pourrait peut-être la libérer de ce long calvaire.

Sa fille de 22 ans est déjà mariée.  Depuis la mort de ses deux grands frères, son garçon de 16 ans ne rêve que de vengeance, du moins c’est l’attitude que son père attend de lui.  Par contre, les deux derniers, sa fille de 14 ans et son dernier de 8 ans, ils ne désirent qu’une chose. La fin de la guerre.

Elle leur rappelle qu’un autre pays leur appartient de droit. Le pays natal de leur mère.  Elle leur parle de la possibilité d’aller y vivre.  Lacés de cette guerre qui n’en finit plus, les deux enfants réagissent avec enthousiasme.  Ils sont prêts à tenter l’aventure,  Fuir la guerre. Fuir la Syrie sans avertir les autres membres de la famille et encore moins leur père.

Depuis la mort de ses deux fils, ce dernier envisage la fin du régime Assad plus qu’une victoire, mais une vengeance personnelle.  Fuir, ça serait trahir la mémoire des fils morts en martyrs. Pour lui, rester en Syrie, est une question d’honneur.

Forte du soutien de ces deux derniers, elle prépare son évasion.  Elle réussit à entrer en contact avec des gens de sa famille au pays natal. Ces derniers font les démarches auprès des autorités consulaires du pays voisin de la Syrie.  On lui dit que si elle réussit à passer les frontières, le reste se fera tout seul.  On l’attend.

Elle prépare ses valises qu’elle cache à l’abri des regards de son mari. Les enfants gardent bien le secret de leur évasion. Ils sont excités à l’idée de vivre cette aventure en sachant très bien que ce n’est pas un jeu d’enfants.  Depuis deux ans, ils ne vont plus à l’école, mais la guerre leur a appris que la paix vaut la peine d’être vécue.

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L’aube est le seul moment pour traverser un champ de bataille sans trop attirer les regards des combattants. Accompagnés de trois valises, une mère et ses deux enfants quittent la maison sans faire de bruit. Leur marche durera deux heures avant d’arriver au taxi qui les amènera aux frontières.

En arrière du taxi, entourée de son fils et sa fille, elle prie pour que cette fois la chance soit de son côté.  Le chauffeur a été assez bien payé pour ne se rendre compte de rien.

Une heure et demi plus tard, c’est la frontière qui s’annonce avec ses douaniers et ses hommes lourdement armés.  Elle se présente avec son vieux passeport du pays natal en sachant très bien qu’il est périmé.   Elle est aussitôt refusée de passage.  Elle invoque les circonstances de la guerre pour justifier sa situation.  Rien à faire.

Elle demande alors si c’est possible de laisser ses valises et ses enfants dans la salle d’attente en attendant de faire un appel au consulat.   Le douanier accepte.  Elle ordonne aux enfants de ne pas bouger de leur place jusqu’à son retour, peu importe le temps que cela va durer.

En tournant le dos, elle se rend compte que la salle d’attente se trouve déjà de l’autre côté de la frontière. Tout ce qu’il lui reste à faire, c’est de faire le tour de la terre pour récupérer ses enfants.

Elle entreprend alors une longue marche tout au long des barbelés en espérant tomber sur un trou, un passage quelconque qui la conduira de l’autre côté de la frontière.  Elle ignore si c’est la bonne chose à faire, mais elle ne voit aucune autre solution. C’est son instinct de survie qui dirige ses pas.

Deux kilomètres plus tard, elle aperçoit de l’autre côté des barbelés un homme qui lui fait signe de le suivre.  Une demi heure de marche encore et elle se trouve devant un passage clandestin.  Cet homme sera son passeur.

Arrivée de l’autre côté de la douane, elle retrouve ses enfants au même endroit.   Elle ne va pas vers eux, elle leur fait plutôt signe de la rejoindre.  Le passeur s’occupe de ramener les valises.

Sans trop tarder, ils embarquent dans un car.  Le passeur refuse d’être payé. Elle n’en revient pas.  L’homme providentiel serait-il lui ? Se demande t-elle.

21 heures plus tard, ils arrivent enfin dans une autre grande ville d’un autre pays.  Les enfants constatent que les coups de feu et l’éclatement des bombes brillent par leur absence.  C’est leur rêve qui se réalisent.

Un simple appel au consulat alerte les autorités du pays natal de son arrivée.  Enfin.

Dans l’avion du retour au pays natal, elle se sent comme dans les nuages. C’est la première fois que ses enfants prennent l’avion.  Son fils s’amuse avec un jeu vidéo, gracieuseté de la compagnie aérienne Air Liberté. Sa fille de 14 ans, elle, regarde sa mère droit dans les yeux avant de retirer le voile de sa tête..

Sa mère réagit par un sourire blême… Mais avec un peu d’effort, elle finit par éclater de rire.

À la fin du voyage, comme une suite naturelle des choses, elle suivra l’exemple de sa fille.

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Questions:

Après l’avoir aidé à retourner chez-elle, le pays natal va t-il lui offrir toute l’aide matérielle et psychologique pour entamer une nouvelle vie ? Le pays natal va t-il offrir à ses deux enfants les moyens nécessaires pour s’intégrer à leur nouveau pays ?  Leur nouvelle culture.  Le pays natal pourra t-il lui faciliter les procédures afin d’obtenir un divorce de son mari ?

Et la famille du pays natal, comment pourra t-elle l’aider à refaire une nouvelle vie ?

Réponses:

Le pays natal a déjà facilité son retour en défrayant les coûts du voyage. Les enfants auront la citoyenneté de leur mère.  Il sont déjà inscrits à l’école publique.  Au pays natal, ne pas porter le voile n’est pas un crime ni un déshonneur.

Quant à la famille du pays natal, elle lui a déjà préparé un accueil très chaleureux. C’est grâce à ses frères, ses soeurs, ses cousins et cousines, c’est grâce à toute sa famille qu’elle pourra enfin habiter une maison achetée en son nom.

Une maison à elle et ses deux enfants.