Clarika
Musique

Clarika

Si vous voulez prendre une bonne dose de Clarika, n’hésitez pas, rendez-vous à ses spectacles. Et n’attendez pas la sortie domestique de son deuxième album, Ça s’peut pas, parce que vous risquez d’attendre longtemps. Ce qui est, bien évidemment, malheureux. Parce que ce deuxième compact marque un virage assez important, selon moi, dans la carrière de la jeune chanteuse française et de son comparse compositeur-arrangeur Jean-Jacques Nyssen.

Si son premier album nous avait charmés par son côté désinvolte, celui-ci, avec des chansons comme Manger les fleurs, me semble beaucoup moins léger. Commentaires de la principale intéressée: «Je n’ai pas cette impression, mais il est cependant vrai que dans le parti pris des musiques, il y a des trucs plus mélancoliques. Côté textes, lorsque j’écris, je ne pense pas en termes d’album. J’écris des chansons, et lorsque j’en ai assez qui me plaisent, ça fait un disque. C’est au hasard des humeurs du moment et des chansons que l’on aime. Sur scène, comme on mélange les deux albums, ça crée un équilibre. J’aime bien casser le rythme, passer de quelque chose de très gai à autre chose de plus violent, de plus dur.»

L’autre chose qui m’a frappé sur le deuxième album (voir la chanson J’suis game over), c’est la parenté qu’il peut y avoir entre les voix de Clarika et de Françoise Hardy. «Pourtant, même si j’aime bien Françoise Hardy, ce n’est pas quelqu’un que j’ai beaucoup écouté. Ce n’est pas quelqu’un qui m’a vraiment influencée. Je suis plus de la génération qui a été marquée par Souchon, Bashung, Couture, Renaud. J’ai plus été portée par ces gens-là, lorsque j’étais adolescente, que par les gros trucs anglo-saxons.»

Les 25 et 26 juin
A la Cinquième salle de la PdA
Voir calendrier Événements