Dolly
Musique

Dolly

Je n’ai jamais vu le groupe français Dolly sur scène. Mais je suis sûr qu’il est meilleur sur scène que sur leur premier album, simplement intitulé Dolly. A cause de l’énergie. Cette chose inexplicable qui fait que certaines musiques doivent être entendues en concert pour trouver leur pleine mesure, pour que l’impact soit vraiment complet. Dolly fait du rock, oui. Un rock plutôt influencé par le grunge, par le mouvement alternatif américain. Rien de bien nouveau sous le soleil.

Lorsque j’ai rencontré les quatre membres (Manu, chanteuse et guitariste; Micka, bassiste; Nico, guitariste; Thierry, batteur) du groupe, l’énergie et la synergie semblaient parfaitement au point. Si bien qu’il a été difficile de parler de plus d’un sujet, s’accrochant continuellement les pieds et revenant sans arrêt sur la question de la langue: «Jean Fauque, qui a écrit une chanson de l’album (et qui a beaucoup écrit pour, entre autres, Bashung), a été un catalyseur pour nous, en ce qui concerne le français, raconte Manu. C’est lui qui nous a fait comprendre que c’était possible de chanter en français.» «Lorsque nous l’avons rencontré, nous ne chantions qu’en anglais, poursuit Thierry. Il aimait bien une de nos chansons, et nous a demandé s’il pouvait faire un texte en français. On était fier que Jean Fauque s’intéresse à nous…» «On doutait par rapport au français parce qu’on n’avait pas de modèles, enchaîne Manu. Toutes nos références musicales sont anglo-saxonnes. Et puis, il fallait prendre le temps. On n’avait pas envie de le faire en français juste parce qu’il faut chanter en français. Il faut quand même que ça sonne et qu’on ait des choses à dire.»

Le 25 juin à 22 h
Angle de Bleury et de Maisonneuve

Le 26 juin à 23 h
Au Spectrum
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