Quartetto Gelato : Éléments de surprise
Musique

Quartetto Gelato : Éléments de surprise

Ils sont quatre musiciens, quatre éléments. Leur musique a la passion du feu, la légèreté de l’air, l’humanité de la terre et la fluidité de l’eau. Ils ont pour nom Quartetto Gelato et ils sont les invités de la dernière soirée populaire de l’Orchestre symphonique de Québec.

C’est sous la direction de Stéphane Laforest que cet inhabituel quatuor d’origine canadienne, formé de Peter De Sotto (ténor, violon et mandoline), Cynthia Steljes (hautbois et cor anglais), Joseph Marcello (accordéon) et George Meanwell (violoncelle, guitare et mandoline), viendra divertir le public de Québec. Reconnus pour leur répertoire éclectique et pour leur présence sur scène, ces quatre musiciens s’attaquent tour à tour aux indispensables de la musique classique et au répertoire folklorique de différents pays.
Présentant eux-mêmes leurs pièces, dans la langue du public, avant de les interpréter de mémoire, les membres de l’ensemble misent avant tout sur la communication. George Meanwell dit à ce sujet: «Lorsqu’on a commencé à jouer en Suède, on a appris à parler un peu suédois, puis au Japon, on a traduit toutes nos interventions en japonais. Au début, notre agent au Japon nous a dit: "Les Japonais ne sont pas habitués d’entendre les gens parler sur scène. Ce sera distrayant pour eux." Mais nous, on a dit: "Eh bien, c’est ce qu’on fait et on voudrait le faire du mieux qu’on peut." Lors du concert, même si on parlait japonais, c’était très semblable à n’importe quel concert présenté en Amérique du Nord. Le public a été très chaleureux, et flatté de voir que l’on faisait l’effort de parler sa langue. Je crois que cet effort a un impact sur la façon dont le public perçoit le concert, parce que l’on essaie de communiquer non seulement par la musique, mais aussi avec des mots.»
Bien que la complicité musicale des quatre interprètes soit évidente, jouer avec un orchestre reste pour l’ensemble une expérience formidable: «C’est une opportunité pour nous d’ajouter les merveilleuses couleurs d’un orchestre à ce qu’on fait. Lorsqu’on donne un récital avec le quatuor, on a les possibilités sonores de nos propres instruments. Mais c’est extraordinaire de mettre ce son dans un contexte symphonique, avec les cuivres, les bois et les percussions.» Ce concert est donc une ocasion de voir ces quatre musiciens à l’oeuvre, avant qu’il ne repartent pour d’autres lieux et d’autres projets.
Le 26 avril
Au Grand Théâtre

Voir calendrier Classique