3 Doors Down : Porte-bonheur
Depuis l’hiver, la cote de 3 Doors Down ne cesse de monter. Le groupe américain passe par Québec avant d’attaquer l’Europe.
Alexandre Vigneault
Photo : Andrew MacNaughtan
En février dernier, 3 Doors Down lançait The Better Life. Un disque rock peu novateur mais très solide, à classer entre Alice in Chains et Metallica à l’époque du black album. On y retrouve entre autres la chanson Kryptonite, le hit qui est en train d’élever le groupe au rang de star sur le continent nord-américain. Pour ceux qui l’auraient oublié, la kryptonite est le crystal vert originaire de la planète Krypton qui a le pouvoir d’anéantir Superman… «J’étais un gros fan de Superman et j’aime encore beaucoup Spiderman, avoue Todd Harrell, bassiste. J’ai d’ailleurs très hâte de voir le film X-Men. Je n’ai vu que les previews, mais ça a l’air pas mal tripant!»
Todd ne pourra vraisemblablement pas voir le film avant sa sortie en vidéocassette. Le succès actuel de 3 Doors Down – deux millions de disques vendus aux États-Unis seulement – a créé une petite commotion chez nos voisins du sud, très friands de ce genre de rock tourmenté sans être inquiétant. L’agenda du groupe est chargé: après sa tournée canadienne, la formation originaire du Mississippi rejoindra Creed, pour qui elle ouvrira une série de concerts en Europe. «C’est un cadeau de Dieu», lance Harrell, avec un fort accent sudiste.
3 Doors Down existe depuis six ans, mais la formation actuelle est récente. «Quand on a commencé, c’était seulement Matt [Roberts, guitare], Brad [Arnold, batterie et chant] et moi, explique Todd. À cette époque-là, Brad montait sa batterie à l’avant-scène, là où le chanteur se tient d’ordinaire», révèle-t-il. En fait, c’est Universal qui a demandé aux musiciens de recruter un batteur. Question d’image, sans doute. «Je pense que Brad aussi préfère ça de cette manière, croit Todd. Il n’est plus condamné à rester assis derrière son attirail, il peut courir partout sur scène et mieux interagir avec la foule. Il s’implique plus dans le show et il aime vraiment ça.»
Ça prend de l’énergie pour rendre des chansons aussi drues et tranchantes que celles de 3 Doors Down. Le roupe n’est pas du genre à se traîner les pieds sur scène, assure Todd: «L’adrénaline monte en flèche, dit-il, tu peux en être certain!» En première partie, on pourra revoir le quatuor canadien Nickelback.
Le 21 juillet
À l’Agora du Vieux-Port
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