Dr. NohMishimaFestival Bleu-Blanc-Blues à StonehamFCCFBarenaked Ladies / Chantal Kreviazuk
Musique

Dr. NohMishimaFestival Bleu-Blanc-Blues à StonehamFCCFBarenaked Ladies / Chantal Kreviazuk

Dr. Noh

On n’arrête pas de le répéter: la formule "live electronica" fait de plus en plus d’adeptes. On n’ira pas jusqu’à dire que les D.J. sont ennuyants à regarder, mais il y a des jours où l’on a sérieusement envie de voir de "vrais" musiciens se démener sur scène, avec l’espoir que tout peut arriver. Pour ces jours-là, vous pouvez compter sur Dr. Noh, quintette montréalais qui donne dans le drum’n’bass avec force cuivres et guitares, ainsi qu’un "vrai drum" et une "vraie basse". On les avait déjà brièvement remarqués durant le MEG (malheureusement pour eux, on avait été tellement soufflés par Cosmik Connection qu’on en avait presque oublié leur présence); mais le 19, au Tokyo, on a bien l’intention de se reprendre. (Nicolas Tittley)

Mishima
Depuis maintenant six ans, le groupe Mishima s’est fait un nom avec son rock fortement influencé par les années 80 (on remarque des touches de Pere Ubu, de New Order, des Stooges). Après avoir impressionné avec un solide premier album, en 1998, les quatre Montréalais sont de retour avec la suite, intitulée red is the new black and blue. Le 21 février, ils profiteront de leur passage au Cabaret pour lancer ce disque réalisé par Ian Blurton (bien connu pour son travail avec Tricky Woo, Bionic et Weakerthans), qui leur attirera sûrement encore plus d’attention. Mishima prépare actuellement un vidéoclip pour la chanson Static X Static: on espère que tout ce battage médiatique permettra au groupe de se faire reconnaître à sa juste valeur. (Frédéric Boudreault)

Festival Bleu-Blanc-Blues à Stoneham
La station de ski de Stoneham, située à 25 minutes au nord de Québec, inaugure cette année son premier festival de blues. Depuis quelques années, le blues, comme véhicule rassembleur, semble avoir la cote dans les centres de villégiature partout en province. Sauf que celui de Stoneham est innovateur: il est le premier à tenir ses quartiers en plein hiver. Si vous êtes adepte du ski de descente, voilà une belle façon d’évacuer les toxines (avant d’en accumuler de nouvelles). Mais si vous êtes plutôt contemplatif et préférez les sentiers paisibles du ski de fond, pas de problème. Du 16 au 18 février, et à toute heure de la journée, des artistes d’ici monteront sur les planches (et non sur leurs planches): Bob Harrison et Steve Hill sont les têtes d’affiche de la scène Labatt Blues, tandis que les Pat the White, Moe Blues et plusieurs autres joueront dans les différents estaminets de l’endroit. Bob Walsh fermera les livres en plein dimanche après-midi. Va jouer dehors! Info: 1 800 463-1568 (Claude Côté)

FCCF
Montréal recevra prochainement de la grande visite des quatre coins de la francophonie canadienne. En effet, à l’invitation de la Fédération culturelle canadienne-française et du Bureau de promotion de Montréal, Swing (Outaouais), Grand Dérangement (Nouvelle-Écosse) et Polly Esther (Saskatchewan) offriront un spectacle en commun: une chance unique d’entendre des formations qu’on voit rarement ici. Avec son mélange plutôt étonnant de reel et de techno, le duo Swing (composé de l’ancien Garolou Bobby Lalonde et de l’auteur-compositeur Michel Bénac) devrait plaire aux gens qui apprécient le folklore apprêté à la sauce moderne. De leur côté, les Acadiens de Grand Dérangement privilégient une approche plus celtique, tout en s’intéressant aux rythmes du monde. C’est le moment aussi de découvrir les pièces de leur dernier album, Danse dans les flammes, lancé il y a quelques mois. Finalement, Polly Esther propose une musique mâtinée de folk, de jazz et de funk, qu’on dit influencée par Melissa Etheridge et… Lynda Lemay. Ces trois groupes fouleront donc les planches du Club Soda, le 2o février. (Frédéric Boudreault)

Barenaked Ladies / Chantal Kreviazuk
Deux gloires de la culture anglo-canadienne viendront nous visiter au Centre Molson, le 22 février. Les joyeux lurons de Barenaked Ladies présenteront les pièces de leur nouveau disque, Maroon, devant tous ceux qui sont capables de supporter leur humour bon enfant. Les amateurs de chanson au féminin peuvent toujours se rabattre sur la Manitobaine Chantal Kreviazuk, qui assure la première partie. Si elle est aussi bonne que lors de son passage l’an dernier au Spectrum, ça risque de valoir la peine de se déplacer au temple de la bière. (Frédéric Boudreault)