

CommonLollapalooza 2004Bob Marley rééditésMathieu KassovitzJustin Timberlake : Notes musique
					
											Withenshaw Anne-Marie
																					
																				
				
			La raison d’être de Common
Quelque part dans un studio de Chicago, le rappeur Common, ami des Roots et ex-copain d’Erykah Badu, s’affaire à terminer l’album qu’il qualifie de "progression naturelle", Be. Après avoir travaillé avec Prince et Stereolab sur sa galette de 2002, Electric Circus, Common revient aux sources avec un album de hip-hop plus traditionnel qui comprendra des collaborations avec Kayne West, Jay Dee (connu pour son travail avec Q-Tip) et, bien sûr, les inévitables Neptunes. ?uestlove (Ahmir Thompson), des Roots, est aussi à la barre. Common ne tarit pas d’éloges pour celui qui a complètement transformé sa carrière à l’époque de l’album Like Water For Chocolate. "Ahmir est un génie, s’étonne-t-il. Il a su élever ma musique à un autre niveau." On attend l’album, son sixième, pour le printemps.
Lollapalooza 2004 prend forme
  Perry Farrell songe encore une fois à prendre la route des  festivals cet été en proposant à plusieurs groupes (tenus  secrets pour l’instant) de repartir sous la bannière  Lollapalooza. La tournée, fondée par Farrell en 1991 et  ressuscitée l’an dernier après une absence de cinq ans,  pourrait reprendre la route de juillet à août, comme l’avaient  fait Jane’s Addiction, Queens of the Stone Age, Incubus, The  Distillers, Audioslave, The Donnas et A Perfect Circle l’an  dernier. Malgré quelques dates annulées et des revenus beaucoup  moins élevés que durant les années 90, le retour de  Lollapalooza ne fut pas un échec, accumulant des recettes de  13,7 millions $ en 25 spectacles. Espérons que, contrairement à  l’an dernier, Montréal sera sur l’itinéraire de la tournée.
Les premiers enregistrements de Bob  Marley réédités
  Deux cent onze pièces, enregistrées pour l’étiquette  californienne JAD entre 1967 et 1972 par Bob Marley & The  Wailers, seront rééditées et remises sur le marché par  Universal Music. C’est au cours de cette période que le  prolifique rasta a enregistré les premières versions de  chansons devenues depuis des classiques, telles que Stir it  Up, Trenchtown Rock et Concrete Jungle,  ainsi qu’évidemment plusieurs inédites. La première partie de  ces pièces rééditées paraîtra le 8 mars prochain sous forme  d’un coffret de trois CD, intitulé Grooving Kingston  12. Tout comme on fait aujourd’hui référence aux codes  régionaux comme le 514, ou le 83 en hip-hop, le "12" du titre  fait référence au code postal du Trenchtown des Wailers à  l’époque. Plus ça change…
Asian Dub Foundation rend hommage à La  Haine
  Oubliez Dark Side of the Moon en simultané avec  Le Magicien d’Oz. Environ 3000 personnes se  sont rendues aux Alexandria Gardens de Melbourne, en Australie,  où les Londoniens Asian Dub Foundation ont interprété,  devant un écran géant, une trame sonore accompagnant en direct  une projection de La Haine de Mathieu Kassovitz. Le  groupe se dit profondément déçu du fait que malgré les 10 ans  du film, le racisme et la haine dont il y est question fassent  encore partie de notre quotidien.

En bref…
  – Michael Stipe et Conor Oberst, le chanteur de Bright Eyes,  ont participé à Hold On Love, le nouvel album  de Now It’s Overheard, un projet parallèle du collègue  de Bright Eyes Andy Lemaster…
– My Morning Jacket a perdu deux membres cette semaine, alors que le guitariste Johnny Quaid et le claviériste Danny Cash ont choisi, selon le site officiel du groupe (www.mymorningjacket.com), de ne plus sacrifier leur vie familiale à la tournée. Les membres restants du groupe ont tenu à préciser qu’ils quittaient sans amertume ni friction, et que le groupe poursuivrait avec deux nouveaux équipiers, Carl Broemel (à la guitare) et Bo Koster (aux claviers).
– Justin Timberlake et Britney Spears continuent de se faire la guerre, ne serait-ce que sur papier. Sitôt le Prince de la pop eut-il annoncé qu’il publierait l’an prochain, chez une maison d’édition britannique, son autobiographie, que son ex émit un communiqué livrant sensiblement les mêmes propos. Chez Timberlake, on parle d’une entente de sept chiffres chez Transworld Publishers, une filiale de Random House, tandis que chez Miss Spears, l’entente reste plutôt vague, sinon qu’elle promet aux lecteurs intéressés de livrer tous les détails sur sa vie professionnelle et amoureuse. Le bal est lancé à savoir qui démolira qui le premier…