Yves Duteil Never More Than Less : Périphérique
Musique

Yves Duteil Never More Than Less : Périphérique

Yves Duteil

Perpétuant l’histoire d’amour qui le lie au Québec depuis La Langue de chez nous, chanson que lui a inspirée sa rencontre avec Félix Leclerc au début des années 80, Yves Duteil sillonnera la Belle Province pendant tout le mois de février. En trio avec le guitariste Manu Vergeade et le pianiste Michel Précastelli, Duteil s’est efforcé de construire un spectacle intime et différent des précédents. "On va découvrir beaucoup de chansons; des pièces très récentes, que le public ne connaît pas encore très bien, comme Avoir et Être ou Lettre à mon père (tirées du dernier album de pièces originales; Sans attendre, 2001), ou alors des morceaux plus anciens que les gens n’ont jamais vraiment connus, comme J’ai le cœur en bois", explique-t-il, ajoutant que sa passion pour la musique brésilienne sera palpable tout au long du concert. Même après tant d’années à taquiner la plume, l’artiste, qui est également maire du petit village de Précy-sur-Marne (500 habitants), reconnaît que jouer avec les mots n’a jamais rien eu d’anodin. "Ce qui m’a toujours intéressé dans le fait d’écrire des chansons, c’était d’aller chercher les choses un petit peu cachées, moins évidentes… L’existence ne nous amène pas toujours que des choses faciles ou agréables, et ce dont j’avais envie de témoigner, c’était de l’ensemble; c’est-à-dire du bon et aussi du moins bon. Mais je ne voulais pas non plus sombrer dans la noirceur; j’avais envie d’essayer de tirer le meilleur, même du pire…" À la Salle Albert-Rousseau, le mercredi 4 février à 20 h.

Never More Than Less
Le verdict est tombé très tôt dans la nuit, à la suite de la grande soirée de finale du 22 janvier, au Pavillon Alphonse-Desjardins: le gagnant de la 18e édition du CONGA est le groupe Never More Than Less, qui a su séduire le jury avec sa fougue scénique et son métal à la fois décapant et recherché. Paul Di Giacomo (chant), Éric Turcotte (basse), Patrick Labbé (batterie) et l’ahurissant guitariste Louis Martineau remportent donc 100 heures d’enregistrement studio, incluant la réalisation, le matriçage et le pressage de 500 compacts. Les formations MAP (2e) et Val Salva (3e) ont également bien paru devant les 750 spectateurs présents, gagnant respectivement 50 et 25 heures d’enregistrement.