

L’OSTR : Passion symphonique
Laissant derrière lui tous les cancans qui ont découlé de l’annulation du concert Double Passion, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières s’attèle maintenant pour un grand spectacle qui réunira sur scène la soprano ALINE KUTAN et une masse incroyable de musiciens.
					
											Karine Gélinas
																					
																				
				
			L’OSTR n’échappe pas à la dure réalité vécue par les orchestres symphoniques de la province. Déterminé à redresser la situation financière de l’ensemble trifluvien, son nouveau directeur général, Roger D. Landry, a déjà sa petite idée sur la tangente que celui-ci devrait prendre à partir de la saison 2004-2005. Le concert Passion viennoise donnera d’ailleurs un avant-goût de ce qu’il réserve pour le futur, soit des programmations axées sur la grande musique et les événements grandioses.
Reconnu pour son amour de l’art lyrique, Roger D. Landry semble emballé à l’idée de voir l’OSTR déployer un véritable arsenal sur scène lors de la soirée du 24 février. Trempé dans la démesure, l’ensemble présentera en effet la soprano Aline Kutan entourée de 80 musiciens et de plus d’une centaine de choristes issus de la chorale du Conservatoire de musique de Trois-Rivières et de l’Ensemble vocal de l’UQTR. Le programme, accessible, se composera du Psaume 150, pour chœur et orchestre d’Anton Bruckner, de Lieder pour soprano et d’extraits de Rosamunde, princesse de Chypre de Schubert, ainsi que de la Symphonie no 4, en sol majeur de Gustav Mahler. Un concert qui correspond parfaitement à l’image que l’ex-président et éditeur de La Presse se fait du rôle d’un orchestre symphonique: "Un orchestre, c’est un coup de pétard, un coup de canon! En fait, si l’on compare celui-ci à la conduite automobile, c’est comme s’asseoir un jour au volant d’un autobus et avoir un feeling de grandeur."
Aline Kutan
  Aline Kutan est considérée comme l’une des meilleures sopranos  au Canada. Elle a entre autres remporté le concours du  Metropolitain Opera de New York en 1995 et le Prix  Joseph-Rouleau. Roger D. Landry, qui l’a entendue à deux ou  trois reprises lorsqu’il faisait partie du conseil  d’administration de l’Opéra de Montréal, admet que sa voix  bouleverse, impressionne. Il se souvient d’avoir eu la chair de  poule en l’écoutant chanter L’Air des clochettes de  Lakmé à l’occasion d’un des galas annuels de l’entreprise  culturelle montréalaise. Et il estime que le public ne pourra  qu’être séduit par cette femme de rigueur…
Le 24 février à 20 h
À la Salle J.-A.-Thompson
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