

Kill Bill, Beastie Boys, Billy Corgan et Taproot : Notes Musique
					
											Withenshaw Anne-Marie
																					
																				
				
			Johnny Cash, RZA et Ennio Morricone sur Kill Bill, Vol. 2
La sortie du deuxième volet de la sanglante saga de Tarantino approche à grands pas de ninja. Alors qu’on verra le film le 16 avril, la bande originale, presque aussi attendue, sera disponible le 13. RZA, le maître samouraï lui-même, effectue un retour comme concepteur de la trame sonore, comme c’était le cas pour le premier volume, et joindra ses compositions aux pièces de Malcom McLaren, Ennio Morricone (du kung-fu spaghetti? pourquoi pas?), Charlie Feathers, Shivaree et même Uma Thurman. En effet, l’héroïne qui tranchait des têtes plus vite que son ombre dans le premier épisode revient également à la charge dans le deuxième, relater la sordide histoire de la mariée non seulement en images, mais aussi en chansons, si bien qu’on retrouvera trois pièces chantées par Thurman (dont Truly and Utterly Bill et The Legend of Pai Mai, en duo avec l’acteur David Carradine) sur la bande originale.
Retour des Beastie Boys en  juin
  Si on se fie aux messages affichés sur le site officiel des  Beasties (www.beastieboys.com), les Boys sont  finalement prêts à nous présenter la suite de Hello  Nasty: "Nous le finissons actuellement en studio (…) et  nous en sommes à la dernière étape du mixage." Pas de nouvelles  sur la sonorité qu’ont choisi d’adopter les Mike D, Ad Rock et  MCA depuis l’album de 98; on sait par contre que le trio a de  nouveau fait appel aux services de Mix Master Mike du côté de  la réalisation. On devrait finalement avoir de quoi se mettre  sous la dent en juin, par le biais de l’étiquette Virgin/EMI, à  la suite de la récente faillite de Grand Royal, la filiale de  Virgin appartenant aux Beastie Boys.
Billy Corgan envoie Taproot à l’école  du rock
  Les membres de Taproot ont récemment passé une semaine  en studio à Chicago, domicile de l’ex-leader des Smashing  Pumpkins. Sous la supervision et la tutelle de Corgan, le  groupe y a enregistré plusieurs pièces qui pourraient se  retrouver sur leur troisième album. "Nous avons demandé l’aide  de Billy en espérant découvrir de nouvelles façons de  composer", révèle Jack Montague, le batteur du groupe. "Nous  sommes ressortis de cette expérience avec des années de savoir  et d’éducation musicale, le tout inculqué en concentré au cours  d’une semaine. Billy travaille extrêmement vite, et nous a  suggéré un tas de trucs." Corgan prépare pour sa part un  premier album solo, qui paraîtra chez Warner (par "hasard", la  maison des jeunes Taproot…). En plus de recevoir l’appui d’un  des kings de la musique alternative, Taproot a également  collaboré avec Stephen Carpenter des Deftones  ("C’était super intimidant! On a énormément de respect et  d’admiration pour les Deftones", avoue Montague) et le  réalisateur Michael Beinhorn (Hole, Marilyn Manson).
La police américaine avoue surveiller les  rappeurs
  On soupçonnait l’existence de ces soi-disant hip-hop  cops depuis la fin des années 90, à l’époque de la mort de  Biggie et Tupac. Mais c’est la semaine dernière seulement qu’un  sergent du Miami Police Department, tel que dévoilé par le  quotidien Miami Herald, a admis que la police  du secteur South Beach, conjointement avec la NYPD et la LAPD,  surveillait de près la majorité des rappeurs d’envergure, leur  entourage et leurs protégés. "Plusieurs rappeurs sont membres  de gangs ou de réseaux de drogue, affirme le sergent Rafael  Tapanes, nous voulons protéger nos citoyens, qui pourraient se  trouver involontairement au centre d’une guerre de gangs." Il  ajoute qu’il est habituel de photographier les rappeurs tels 50  Cent, P. Diddy, Jay-Z, Eminem ou Ja Rule à leur arrivée à  l’aéroport international de Miami, en plus d’infiltrer le  personnel des hôtels et des clubs fréquentés par les rappeurs,  question d’obtenir de l’information sur leurs allées et venues.  Les membres de cette escouade controversée, que plusieurs  accusent déjà de racisme et d’associations raciales injustes et  non fondées, auraient également suivi une "session  d’entraînement hip-hop" portant sur la musique des différents  rappeurs, l’interprétation des paroles et les rivalités qui  existent entre certains clans de rappeurs connus.