

Retour de son : Vincent VallièresPhilosonic
					
											Patrick Ouellet
																Photo : Erick Labbé
																
																				
				
			Vincent Vallières
Le jeudi 11 mars au Théâtre Petit Champlain
la bonne franquette
  D’entrée de jeu, la table était mise pour le très cordial  auteur-compositeur-interprète originaire de "Sherby" (pour les  intimes, Sherbrooke pour les autres). Pas de fioritures  visuelles ou autres prouesses tape-à-l’œil: de la bonne  musique, tout simplement. Flanqué de ses solides compères David  Brunet (guitares, clavier; excellent!), Michel-Olivier Gasse  (basse) et Simon Blouin (batterie), Vincent Vallières  (guitares, voix, harmonica, clavier) a aisément charmé le  public venu assister au premier de ses deux concerts en ville.  Au gré d’une prestation bien ficelée alliant douceur, rock  énergique et anecdotes rigolotes (décès de son Volks 91  (Tapecul), rencontre de ses musiciens), le quatuor a  livré l’intégrale de Chacun dans son espace (coups de  cœur pour les Manu, Nouvelle Saison, La  Pièce, 1986 et Matante Marielle), sans  oublier les Bordel Ambiant, Faut que tu fesses  fort, Plate et Ti-Guy, suscitant  vocalises et pas de danse chez l’auditoire. Malgré de légers  déraillements vocaux en fin de programme et quelques intermèdes  approximatifs (medley avec Lady in Red),  Vallières a fort bien résumé la soirée sur la très jolie  Tom: "On manque de rien icitte, on est ben"!  (P. Ouellet)
Philosonic
  Le dimanche 14 mars au Frankies Cabaret Club
"Lévisian vibration"
  Il n’y avait peut-être pas foule chez Frankies lors du passage  de la Tournée Gratis de Philosonic, mais les quelques  oreilles attentives ont semblé apprécier les airs calorifiques  prodigués par les quatre musiciens originaires de Lévis: reggae  et ska-rock, parfois "bluesés", livrés sans failles par  Philippe Gagnon (voix, guitare, flûte), Patrick Grondin  (basse), Marc Dumont (guitares) et Steeve Girouard (batterie,  voix), à l’étroit mais à l’aise sur la petite scène. Le tout  rehaussé par une sonorisation impeccable, agrémentée de légères  séquences vocales et "claviériques", appuyant sommairement la  formation déjà bien au poil menée par la voix tonique de  Gagnon, qui n’est pas sans rappeler celle de Dédé Fortin.  L’ensemble comporte de la bonne guitare et une section  rythmique digne de mention, les lignes de basse dansant  habilement sur les toms et les cymbales. Quelques extraits plus  convenus (Condamné, Engourdi) détonnent  malheureusement avec le reste du répertoire, généralement doté  d’un bel entrain ensoleillé (Job de soir, Les Olympiques,  Doucékavient, La Couleur). Somme toute une agréable  surprise; du moins plus intéressant en spectacle que sur  disque. (P. Ouellet)