Dominic Asselin : Le trio du mois
Musique

Dominic Asselin : Le trio du mois

Chanteurs de métro, poètes de cabaret, auteurs et compositeurs de concours, les DOMINIC ASSELIN, MANUEL GASSE et LÉONARD CONSTANT offrent une dégustation de textes aux goûts d’alcool, aux arômes sucrés et aux parfums de femmes. Un des instigateurs du tour de chant présente ce trio… ou plutôt ce trois pour un.

Le communiqué de presse les présente ainsi: "Leurs chansons aux effluves de bois, de rivières, de tabacs, de robes d’été et de cognac, traitent de passages à vide, de paresse, d’autodestruction, de galères, d’infidélités et de concessions." Ces trois auteurs-compositeurs-interprètes, loin du congrès de jovialistes, font dans l’expérience inspirée de la joie comme de la douleur. "Gasse est le souriant. Constant est le plus amoureux. Et moi, je demeure souvent le plus négatif", remarque Asselin avant de préciser: "Nous avons nos couleurs bien différentes. Moi, j’ai toujours aimé les chansons tristes puisque je vois de l’espoir dans le noir. Je ne fais pas de censure dans la joie et l’amour, mais ce sont certainement des thèmes moins récurrents dans mes chansons. Je ne sais pourtant pas si le résultat se veut autobiographique, mais ça me ressemble."

Il ne faut pas s’y laisser prendre. La tournée Sans tambour, ni trompette ne reprend aucunement les tonalités d’une messe funèbre. Bien qu’ils n’aient encore aucun album pour le prouver, ces chansonniers ne font pas dans la chansonnette minimaliste. Ils offrent plutôt une poésie humaine et dénudée. "J’aime les chansons qui se défendent seules, sans artifice, seulement avec la guitare et la voix. Je considère que ramener la chanson à cette forme pure nous permet de bien évaluer la chanson. C’est un petit retour à La Butte à Mathieu." Comme Dominic Asselin aime le rappeler, cette tournée se veut en quelque sorte un buffet de chansonniers. "Sur scène, on s’amuse à dénicher ce qu’on va jouer. Aucune structure, aucune mise en scène. J’aime mettre les chansons en contexte et en rire. Ça vient désamorcer la lourdeur des chansons. Ça forme l’interaction avec le public. Mon côté monologuiste me le permet, selon mes humeurs." À la bonne franquette.

Le 26 mars avec Manuel Gasse et Léonard Constant
À la Maison Maxime

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