Lili Maxime : Couleur passion
Entière et passionnée, LILI MAXIME ne fait pas les choses à moitié. La chanteuse a décidé d’autoproduire son premier album par choix; pour se permettre une totale liberté de création. Elle s’apprête à en transposer le très beau résultat sur les planches du Granada.
Après avoir passé une quinzaine d’années à chanter sur les scènes estriennes, Lili Maxime a senti la nécessité, et même l’urgence, de sortir un album. Des gens venaient la voir après ses spectacles pour lui demander où ils pouvaient se procurer sa musique.
La chanteuse originaire du Lac-Saint-Jean a consacré pas moins de deux ans à la création de son album intitulé Chanter, même si_. Pour réaliser le disque de ses rêves, elle s’est entourée d’amis musiciens et de collaborateurs de renom. "Tout dans cette œuvre est profondément désiré", considère-t-elle.
Lili Maxime, qui gagne aussi sa vie comme auteure, signe 12 des textes de l’album. Quatre ont été mis en musique par René Dupéré, compositeur bien connu pour sa collaboration avec le Cirque du Soleil. Une pièce de Barbara (Au cœur de la nuit) se trouve aussi sur le CD, de même que la très connue Africa de J.-M. Bériat et J.-P. Goussaud. "Chaque chanson a été choisie et enrichie de tous les sons qu’elle demandait." Tango, blues, musique du monde, chanson française et québécoise se côtoient sur le disque. Lili a aussi mis des mots sur une pièce de Duke Ellington.
Pas moins de 11 musiciens ont participé à l’enregistrement de l’œuvre de l’artiste. Sur la scène du Granada, ils seront quatre à l’accompagner: Pierre Blais au piano et aux claviers, Chantal Simard aux percussions, Guillaume Larouche au saxophone et à la clarinette ainsi que Guy Breton à la contrebasse et à la basse électrique. En plus des pièces de l’album, le spectacle fera place à des chansons de Ferré, Aragon et Brel. Sur scène, la soprano parle beaucoup à son public et préconise même les interventions humoristiques pour créer un équilibre avec ses chansons aux accents souvent dramatiques.
Le disque de Lili Maxime est présentement distribué chez Archambault et Renaud-Bray à Sherbrooke et à Montréal. Quand on lui demande pourquoi il s’intitule Chanter, même si_ , elle répond par la panoplie de causes sociales qui la tracassent… "Chanter même s’il y a la guerre, même si le taux de suicide est trop élevé, même s’il faut encore faire avancer la cause des femmes, même s’il y a des problèmes d’environnement, même s’il y a des enfants exploités dans le monde, même si les relations homme-femme sont difficiles…"
Parmi ses différents projets, la chanteuse et auteure planifie une tournée à l’automne, de même que la sortie du premier tome de sa trilogie Ma chère Louisiane.
Le 2 avril à 20 h 30
Au Théâtre Granada